ActualitésLes pays nordiques : l’action contre les changements climatiques stimule la compétitivité (rapport)

Actualités

20 Avr

Les pays nordiques : l’action contre les changements climatiques stimule la compétitivité (rapport)

Copenhague – Les dirigeants des plus grandes entreprises des cinq pays nordiques (Danemark, Suède, Norvège, Islande et Finlande) s’accordent à dire que l’action contre les changements climatiques stimule la compétitivité, selon les résultats d’un nouveau rapport.

Dans ce rapport, financé par le Conseil des ministres des pays nordiques, au total 38 entretiens ont été menés (27 PDG, 3 présidents et 8 autres responsables de la direction) répondent aux questions de savoir comment les efforts climatiques et la compétitivité sont liés et offrent des opportunités pour la région nordique et la communauté internationale.

Les interviewés représentent des entreprises employant environ 540.000 personnes dans le monde entier, et leur chiffre d’affaires cumulé est d’environ 200 milliards d’euros, ce qui correspond à environ 17% du PIB de la région nordique.

Sur les 38 entretiens menés dans le cadre de ce projet, chaque entreprise a déclaré que la responsabilité climatique renforçait la compétitivité. Certains disent que cela n’est pas encore arrivé, mais que la compétitivité future dépend de la responsabilité climatique.

Dans de nombreux cas, les entreprises constatent que la demande s’est orientée vers des produits plus durables, et plusieurs d’entre elles affirment que l’action contre le changement climatique fait partie de ce qui stimulera l’innovation et la compétitivité dans les années à venir.

En investissant dans les technologies vertes et une production efficace sur le plan climatique, les interviewés estiment qu’ils ont une meilleure position pour répondre aux exigences de l’avenir.

« En tant que leader mondial des solutions de pompage efficaces, nous voyons des opportunités d’affaires dans des solutions pionnières répondant aux défis mondiaux de l’eau et du climat », explique Pia Yasuko Rask, responsable de l’engagement et de la responsabilité de Grundfos.

Les efforts climatiques sont également bien perçus du fait qu’ils créent de nouvelles opportunités d’affaires, augmentent l’efficacité énergétique, optimisent les ressources, renforcent l’image de marque de l’entreprise et des employés, augmentent la demande des clients et entraînent partant une hausse des ventes.

À l’heure actuelle, de nombreuses entreprises ont des objectifs climatiques ambitieux. Pourtant, plus de la moitié d’entre elles disent qu’elles pourraient avoir des objectifs encore plus ambitieux si les bonnes politiques étaient en place.

Plus de 75% des entreprises déclarent pouvoir théoriquement atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre (GES), et plus de la moitié d’entre elles pensent pouvoir atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre avant 2050 et certaines même avant 2030.

Selon le rapport, le changement climatique et la transition vers une économie plus verte sont une priorité pour les PDG, les présidents et les cadres supérieurs des entreprises nordiques. Les principales entreprises d’exportation se sont fermement engagées à réduire leurs propres émissions et à faire partie de la solution globale au changement climatique.

*******************************

.- Stockholm- Le ministère suédois de l’Infrastructure a annoncé avoir reçu le rapport final intitulé « La voie de la conduite automatisée : Introduction sur le marché », fruit d’une enquête qui propose les modifications réglementaires nécessaires pour commencer à utiliser et développer des véhicules automatisés sur les routes au cours des prochaines années.

L’enquête, présidée par Jonas Bjelfvenstam, propose également des mesures à prendre à plus long terme, dont la facilitation accrue des tests de conduite automatisée, la mise en place d’un nouveau système de responsabilité, y compris la responsabilité du propriétaire et de nouvelles définitions pour les véhicules automatisés.
Elle concerne également l’introduction de machines routières automatiques de classe II pour des vitesses n’excédant pas 20 km/h, une exigence de stockage de données pour les véhicules automatisés conçus pour fonctionner en mode automatique et en mode manuel.

L’enquête préconise que le développement sûr du transport automatisé est une condition préalable à l’acceptation de cette technologie dans la société. Le plus intéressant est le développement de l’automatisation dans le transport commercial, ainsi que dans le transport collectif et public.

« À long terme, la technologie pourrait offrir de nouvelles possibilités de mobilité et de transport dans les zones faiblement peuplées et pour les personnes qui ont actuellement un accès limité à leur propre moyen de transport », a déclaré le président de l’enquête, Jonas Bjelfvenstam.

Les modifications réglementaires devraient entrer en vigueur le 1er juillet 2019.

****************************

.- Reykjavik- Les stocks de homard autour de la côte islandaise sont si bas qu’une interdiction de pêche n’est pas à exclure, rapporte la presse locale.

Les estimations des stocks n’ont pas été aussi faibles depuis 1980, et les jeunes homards sont en déclin depuis 2005 et n’ont jamais atteint un niveau aussi bas. « Nous n’avons jamais vu une situation pareille », a affirmé Jónas Páll Jónasson, ichtyologiste à l’Institut de recherche marine et d’eau douce, qui a présenté cette semaine une conférence sur le sujet.

Le chercheur a indiqué que les stocks diminuent « à une vitesse effrayante », précisant qu’il ne fait aucun doute que la pêche au homard sera interdite dans un proche avenir.

Le homard de Norvège, également connu sous le nom de langoustine, est le seul type de homard trouvé dans les eaux islandaises. Les homards se reproduisent plus lentement dans les environnements plus froids, et les femelles dans les eaux islandaises pondent seulement tous les deux ans.

La saison de pêche au homard la plus réussie a eu lieu en 1963 lorsque 6 000 tonnes d’écrevisses ont été pêchées entre mai et juillet. Ces dernières années, les captures ont diminué, malgré l’utilisation de nouvelles zones de pêche et une saison prolongée.

En 2017, neuf chalutiers ont pêché du homard autour de l’Islande entre mars et décembre. Sept d’entre eux ont pris environ 100 tonnes.

****************************

.- Helsinki – La Finlande et la Chine ont conclu dernièrement un accord pour créer un centre de recherche conjoint pour l’observation spatiale et le partage des données dans la région arctique, ont rapporté des médias locaux.

L’accord a été signé par Liu Jianbo, directeur adjoint de l’Institut de télédétection et de « Digital Earth » de l’Académie des sciences de Chine (ASC), et par Jouni Pulliainen, directeur du Centre d’observation de la Terre et de l’Espace dépendant de l’Institut météorologique finlandais.

Le nouveau centre de recherche sera construit à Sodankylä, dans la province de Lapland (nord de la Finlande).

Le projet aura pour objectif de renforcera la coopération en matière de recherche sur la cryosphère par satellites, qui fournira des informations de la région arctique à la recherche climatique, à la surveillance de l’environnement ainsi qu’aux activités opérationnelles, telles que la navigation dans l’océan Arctique.

Les deux parties ont convenu de construire le centre comme une plate-forme pour la coopération internationale dans le domaine de la recherche sur l’Arctique. Les promoteurs du projet veulent faire de ce projet en tant que modèle de coopération sino-européenne en matière d’observation de la Terre depuis l’espace.

En 2016, la Station chinoise terrestre pour satellites de télédétection au Pôle Nord (CNPGS) a été construite en Suède.

« Première station de réception par satellites terrestres de la Chine à l’étranger, la CNPGS a augmenté l’efficacité de la transmission des données satellites et a amélioré la capacité de la Chine à accéder aux données de télédétection dans la région arctique », a expliqué M. Liu.

D’après M. Pulliainen, Helsinki et Pékin possèdent une base solide pour la coopération à long terme et auront de bonnes perspectives dans le traitement des méga-données sur la Terre et l’offre de services d’information.

*********************

.- Oslo – La Norvège et la Chine restent les deux principaux moteurs de l’e-mobilité à l’échelle mondiale au premier trimestre de 2018, révèle un sondage du Centre allemand de gestion automobile (CAM).

L’étude publiée cette semaine a indiqué que la Norvège a vendu 16.181 voitures électriques au premier trimestre de cette année, soit 20% de plus que durant la même période il y a un an.

Les voitures électriques représentent 47,9% de tous les véhicules nouvellement immatriculés dans le pays scandinave, contre 35,9% l’année dernière. En d’autres termes, presque chaque seconde voiture neuve immatriculée en Norvège est un véhicule électrique.

« La Chine et la Norvège sont en tête du peloton [en termes de ventes totales ou de parts de marché] en matière de mobilité électrique », a déclaré Stefan Bratzel, du groupe de réflexion CAM qui a réalisé l’étude.

En Europe, les voitures électriques ne représentent que 2% des ventes totales de véhicules, mais leur part devrait encore augmenter dans les années à venir, a-t-il estimé.

La Chine avait réussi à vendre un total de 142 445 voitures électriques sur le marché intérieur, ce qui représente une augmentation stupéfiante de 154% par rapport aux trois premiers mois de l’année précédente.

Ce chiffre signifie que les véhicules électriques représentaient 2% de toutes les voitures nouvellement immatriculées dans la nation asiatique, contre seulement 0,8% au premier trimestre de 2017.

******************

.- Tallinn -Les autorités estoniennes ont exprimé leur inquiétude après l’annonce de la Russie de son intention de déplacer sa centrale nucléaire flottante, Akademik Lomonosov, de Saint-Pétersbourg à Mourmansk, en Sibérie, à travers la mer Baltique et la mer du Nord à partir de ce vendredi.

Are Piel, de l’Administration maritime estonienne, a indiqué que si la centrale nucléaire se déplace avec son propre carburant à bord, il y a un risque de pollution en cas d’accident.

La police et les garde-frontières suivront de près les mouvements de Lomonossov dans le golfe de Finlande.

Le conseiller du ministère de l’Environnement, Teet Koitjärv, a adopté une position plus réticente. « La Russie a confirmé que le Lomonosov voyageait sans carburant nucléaire à bord, et rien n’indique que cela ne corresponde pas à la réalité », a ajouté M. Koitjärv.

Il a également relevé que la plate-forme sera remorquée à travers la partie du Golfe de Finlande qui est sous la responsabilité de la Finlande.

Alors que le golfe de Finlande ne représente qu’une petite partie du voyage de Lomonossov à Mourmansk, la Suède et la Norvège devront suivre ses déplacements pendant plus longtemps. En particulier, la Norvège a exprimé ses inquiétudes, car la plate-forme sera remorquée sur tout le littoral norvégien, ce qui représente plus de la moitié de son trajet.

La plate-forme de 144 mètres, construite en 2010, devrait arriver à Mourmansk le 20 mai. La centrale aura une capacité de 70 MW et pourra être utilisée à diverses fins, notamment pour fournir de l’énergie pour le nettoyage des routes maritimes dans les mers de Barents et de l’Arctique.

Voir Aussi