ActualitésPérou: Atelier de formation sur le risque d’extinction d’espèces sauvages

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20 Oct

Pérou: Atelier de formation sur le risque d’extinction d’espèces sauvages

Buenos Aires – Une trentaine d’experts en matière de faune sauvage participent à un cours de formation sur le risque d’extinction d’espèces sauvages, conformément aux normes de l’Union internationale pour la conservation de la nature, a rapporté l’agence de presse péruvienne Andina.

« Ce cours enregistre la participation de divers chercheurs qui collaborent avec le ministère à la mise à jour de la liste des espèces d’animaux sauvages menacées », a déclaré Jessica Gálvez-Durand, du Service national des forêts et de la faune.

Le cours de formation sur « L’évaluation des risques d’extinction de la faune sauvage » comprend des exercices en groupe, l’utilisation des outils existants pour évaluer le risque d’extinction, l’analyse des listes rouges régionales et des études de cas.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du samedi 20 octobre :

Argentine:

Le secrétaire d’État à l’Environnement et au développement durable, Sergio Bergman, a signé un protocole d’entente avec le ministre brésilien de l’Environnement, Edson Duarte, en vue d’une coopération dans le domaine de la gestion rationnelle des produits chimiques.

L’accord vise à proposer des mesures et des mécanismes dans la gestion de ces substances afin de réduire leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement.

Le mémorandum d’accord a été signé lors de la 21e Réunion du Forum des ministres de l’environnement de l’Amérique latine et des Caraïbes, qui s’est tenue récemment à Buenos Aires.

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Brésil:

Des écologistes, professionnels de l’environnement et membres du mouvement des peuples indigènes ont manifesté, vendredi à Brasilia, contre les propositions et déclarations du candidat d’extrême droite à la présidence, Jair Bolsonaro, concernant  la question de l’environnement.

Selon le directeur adjoint de l’Association nationale des ingénieurs spécialisés dans l’environnement (Ascema), André Jardim, le but de la mobilisation est de défendre la cause environnementale, en demandant le maintien des institutions qui composent le système national de l’environnement, à savoir l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources renouvelables naturelles (IBAMA) et l’Institut Chico Mendes pour la conservation de la biodiversité (ICMBio).

Les manifestants ont également exprimé leur rejet de la proposition de Bolsonaro concernant l’unification des ministères de l’environnement et de l’agriculture et une éventuelle sortie du Brésil de l’Accord de Paris, un traité mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

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Chili:

Un total de 19 millions de tubes en plastique cesseront d’être utilisées en 2019 à Santiago, après que 23 enseignes présentes à l’Aéroport Arturo Merino Benítez aient décidé d’accepter de se joindre à la campagne du ministère de l’Environnement qui promeut le non-usage des tubes en plastique.

En ce sens, la ministre de tutelle, Carolina Schmidt, a déclaré que « l’aéroport de la capitale Santiago a rejoint notre campagne et nous permettra désormais de diffuser notre message à tous les visiteurs qui viennent dans le pays pour prendre soin de notre nature et la protéger ».

Désormais, la transformation profonde que subit l’aéroport va se voir non seulement dans son infrastructure, sa qualité de service et sa plus grande offre de vols et de trajets, mais aussi dans sa croissance durable qui contribue aux efforts en faveur de l’environnement.

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Colombie :

La baie de Buenaventura, dans le département de Valle del Cauca (sud-ouest), est en train d’étouffer à cause du niveau élevé de métaux lourds qui sont déversés dans ses eaux, a mis en garde une équipe de chercheurs de l’Université nationale de Palmira.

Selon une étude réalisée par cette équipe, 34 sur les 65 espèces de poisson de cette baie consommées par les habitants de la région continnent des taux de mercure supérieurs aux normes internationales.

Il ressort de l’étude que 42% sur les 65 espèces de poisson qui vivent dans la baie de Buenaventura contiennent des taux de mercure dépassant de 0,2 microgramme par gramme les seuils fixés par l’OMS.

Certaines espèces contiennent même des taux supérieurs à 0,5 microgramme de mercure par gramme, une quantité qui constitue un danger pour la santé des consommateurs, précise l’étude qui déplore l’insuffisance des actions de contrôle de la part des institutions responsables.

 

 

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