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13 Oct

Plusieurs écoles belges forment une chaîne humaine pour réclamer un air plus pur

Bruxelles- Plusieurs écoles belges formaient vendredi à Bruxelles une chaîne humaine pour réclamer un air plus pur.

Cette action, qui a mobilisé pas moins de 75 écoles bruxelloises, vient couronner une série d’activités hebdomadaires organisées au cœur de la capitale belge pour attirer l’attention sur la pollution aux abords des écoles.

De nombreux élèves ont ainsi formé une chaîne humaine, allant de la porte de Flandre jusqu’à la Bourse, afin de sensibiliser la population à un environnement plus respirable à la sortie des écoles.

Les actions menées dans le cadre de cette initiative ont débuté le 16 mars dernier sur fond notamment de la publication d’un rapport de l’Organisation internationale de protection de l’environnement « Greenpeace » sur la pollution de l’air à la sortie des établissements scolaires.

« Nous continuerons jusqu’aux élections! « , ont scandé les élèves, à deux jours des élections communales, prévues dimanche en Belgique.

Cette mobilisation tend ainsi à souligner l’impératif d’intégrer la dimension environnementale dans les programmes d’actions des élus locaux.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 13 octobre 2018:

France:

– Désireux de susciter la mobilisation du milieu estudiantin face à l’urgence climatique, des étudiants de grandes Ecoles en France ont mis récemment en ligne « un manifeste pour un réveil écologique » qui a déjà recueilli quelque 6.500 signatures.

Les auteurs du manifeste commencent par égrener les chiffres montrant la catastrophe écologique à venir et finissent par interpeller : « A quoi cela rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ? ». Et de s’engager : « Nous, futurs travailleurs, sommes prêts à questionner notre zone de confort pour que la société change profondément ».

En se faisant l’écho de ce manifeste sur son site internet, le journal Les Echos rapporte les propos tenus par certains étudiants qui seraient prêts à décliner des propositions d’embauche, aussi bonnes soient-elles, au cas où l’entreprise recruteuse n’est pas en phase avec leurs valeurs de progrès et de protection de l’environnement.

Certains parmi eux considèrent cependant que le plus important est que la préoccupation environnementale soit au cœur de la stratégie de l’entreprise et que celle-ci soit parfaitement consciente de l’impact de son activité sur l’environnement.

Les étudiants comptent sur ce manifeste, lancé à l’initiative de l’Ecole Polytechnique, de l’ENS, du HEC et d’AgroParisTech, pour faire bouger les lignes, y compris au sein de leur propre école.

« Avec plus de 300 signataires à Polytechnique, 400 à AgroParisTech, les étudiants pourront aller taper à la porte des directions d’école et exiger de réfléchir à une nouvelle place à donner à l’environnement dans les cursus », indique Les Echos en citant l’un d’eux.

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Espagne:

– Le ruisseau de Ses Planes, qui traverse une partie la localité de Sant Llorenç de Cardassar dan l’île de Majorque en Espagne, a été identifié par le Système national de cartographie des plaines inondables comme une « zone exposée à risque potentiel important » d’inondation.

La localité de Sant Llorenç est la zone la plus affectée par les glissements de terrains causés par les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de mardi à mercredi sur l’archipel des Iles Baléares, faisant douze morts, tandis qu’un enfant âgé de 5 ans est toujours porté disparu.

Le système national de cartographie des plaines inondables, dirigé par le ministère de la Transition écologique, a été mis en place en 2008 en tant qu’instrument d’appui à la gestion des espaces fluviaux, à la prévention des risques et à l’aménagement du territoire, et ce en vue d’identifier les zones inondables en Espagne et d’éviter le développement urbain dans les zones à risque.

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Portugal:

– Le plastique est le grand ennemi de la nature qui détruit la planète, indique l’instance Greensavers.

Plus de 90% des plastiques en fin de vie, éparpillés à travers le monde ne sont pas recyclés et 8 millions de tonnes de ces débris atteignent les océans chaque année, nécessitant 500 ans pour être complètement décomposés.

Les effets polluants du plastique sont patents, ils contaminent l’eau, tuent les animaux et affectent les écosystèmes et l’environnement, relève Greensavers, appelant à adopter des comportements écologiques, en bannissant notamment leur rejet dans la nature.

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