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09 Avr

Plusieurs villes américaines qui sont plus divisées racialement ont des niveaux de pollution plus élevés que les villes moins ségréguées

Washington, Etats-Unis d’Amérique – Plusieurs villes américaines qui sont plus divisées racialement ont des niveaux de pollution plus élevés que les villes moins ségréguées. En conséquence, les Blancs et les minorités qui vivent dans des communautés moins intégrées sont exposés à des niveaux de pollution plus élevés que ceux qui vivent dans des zones plus intégrées.

Des études publiées cette semaine montrent que la discrimination raciale pousse les gouvernements et les entreprises à placer des installations polluantes, comme les décharges, les centrales électriques et les routes de poids-lourd, dans les communautés noires et hispaniques.

« Même si les résidents blancs dans les villes ségréguées étaient mieux lotis que les résidents de couleur dans ces villes ségréguées, ces résidents blancs étaient moins bien lotis que leurs homologues blancs dans les villes moins ségréguées », a déclaré Rachel Morello-Frosch, professeur de santé environnementale à l’université de Californie, Berkeley, citée par les médias américains.

Les études ont trouvé cette relation entre la ségrégation et la pollution de l’air, la pollution de l’eau et même la pollution sonore. Un grand nombre de documents montrent qu’une forte exposition à certaines pollutions peut provoquer de l’asthme, des maladies cardiaques et de nombreux autres effets néfastes sur la santé.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 09 avril 2018.

Panama :

Le ministre de l’Environnement panaméen, Emilio Sampris, a indiqué vendredi que Panama est en transition vers la durabilité environnementale, la sécurité de l’eau, le reboisement et l’éco-tourisme dans les aires protégées.

« Préserver le riche patrimoine naturel du pays créera de grandes opportunités et générera des emplois verts dans les 10 prochaines années », a-t-il déclaré lors d’une rencontre à la Chambre du Commerce et de l’Industrie.

À cet égard, le ministre a souligné les efforts déployés par son ministère dans le domaine de l’écotourisme dans les aires protégées, afin d’améliorer la sécurité de ces dernières et de développer des infrastructures de base et des panneaux de signalisation.

En ce qui concerne la politique gouvernementale de gestion de l’eau, Sempris a souligné le travail du Conseil national de l’eau comme mécanisme pour promouvoir l’accès à l’eau potable, assurer l’assainissement et des ressources en eau durables pour l’agriculture et d’autres activités économiques.

Canada :.

– Le gouvernement d’Ottawa a réaffirmé sa détermination à aider les Canadiens à s’adapter aux répercussions des changements climatiques sur l’environnement, les collectivités et l’économie du pays, soulignant la nécessité d’investir dans l’adaptation aux dérèglements climatiques pour réduire la pollution par le carbone et assurer un avenir sûr et prospère aux générations futures.

Dans ce sens, la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a annoncé, récemment à Toronto, les actions du gouvernement visant à créer le Centre canadien des services climatiques afin de fournir des renseignements, des données et des outils fiables sur le climat, ainsi que de la formation et du soutien aux utilisateurs pour aider à accroître la résilience aux changements climatiques partout au pays.

Le Centre est une partie importante du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, a précisé la même source, ajoutant qu’en fournissant des renseignements détaillés sur les répercussions prévues des changements climatiques dans le cadre de divers scénarios d’émissions, le Centre vise à faire en sorte que tous les Canadiens puissent comprendre les risques liés au climat auxquels ils sont confrontés et prendre des mesures pour y faire face.

Le Centre canadien des services climatiques, dont le lancement est prévu à l’automne 2018, encouragera la collaboration entre Ottawa et les provinces, les territoires, les peuples autochtones et d’autres partenaires régionaux afin de s’assurer que les Canadiens sont outillés pour s’adapter aux répercussions des changements climatiques.

« Les effets des changements climatiques se font déjà sentir partout au Canada. Le gouvernement continue d’investir pour s’assurer que les Canadiens comprennent les changements climatiques et soient mieux préparés à s’y adapter », a déclaré Mme McKenna.

« En agissant maintenant, nous mettrons notre pays sur la voie d’un avenir plus sûr et plus prospère pour nos enfants et nos petits-enfants », a-t-elle dit.

Le gouvernement du Canada prépare les Canadiens à s’adapter aux changements climatiques en investissant deux milliards de dollars pour un Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes; 9,2 milliards de dollars pour des ententes bilatérales sur l’infrastructure avec les provinces et les territoires, y compris le soutien à la résilience climatique et 429,5 millions de dollars pour améliorer la planification et les mesures d’adaptation.

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Mexique:

Une étude réalisée par l’Institut national d’écologie et du changement climatique a démontré que le remplacement des voitures conventionnelles par des véhicules électriques est de nature à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Selon cette étude, réalisée en collaboration avec le ministère de l’Énergie du Danemark et le Centre d’analyse du cycle de vie et de conception durable sous le titre « Analyse du cycle de vie des technologies de transport à faible émission de carbone 2017 », la production de 27,6% de l’électricité à partir de sources renouvelables à l’horizon de 2030 permettra l’alimentation des voitures électriques rechargeables et ainsi la réduction de 52 pour cent des émissions de GES.

Les rédacteurs de cette étude, publiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles, ont prouvé que bien que la voiture électrique émette des émissions plus élevées que la voiture à essence au cours de son stade de fabrication, la réduction totale obtenue avec le véhicule électrique est de 38%, ajoutant que le véhicule hybride est également une alternative pour réduire les émissions de GES dans le secteur du transport personnel, en offrant une réduction potentielle de 25% en comparaison avec une voiture à essence.

De même, souligne-t-on, l’adoption d’autobus au gaz naturel comprimé pourrait entraîner une diminution de 13% de l’empreinte carbone du transport de passagers, relevant que le recyclage est une alternative pour réduire les émissions de GES dans le secteur des transports en évitant la consommation de matières premières dans d’autres systèmes de produits.

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