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21 Sep

Le PM québécois ne cache pas son étonnement par rapport au « climatoscepticisme » du président américain

Washington – Le Premier ministre québécois, Philippe Couillard, n’a pas caché son étonnement par rapport au « climatoscepticisme » du président américain Donald Trump, alors que deux ouragans de catégorie 4 viennent de frapper les Etats-Unis en moins d’un mois cet été.

« C’est surprenant de voir cela, alors que les Etats-Unis sont ravagés par des ouragans, des événements météorologiques extrêmes qui sont la démonstration concrète du réchauffement climatique », a déclaré M. Couillard après sa participation à la session d’ouverture du « Climate Week » à New York.

« Même quelqu’un qui a des doutes sur le climat comme M. Trump ne peut rien empêcher des initiatives des Etats, des villes, des communautés. La société civile des Etats-Unis s’est immédiatement mobilisée après l’annonce du retrait américain de l’accord de Paris », a-t-il ajouté.

M. Couillard a commenté le climatoscepticisme du chef de la Maison Blanche après avoir participé à une table ronde aux côtés de trois gouverneurs américains – ceux de Californie, de Washington et d’Hawaii -, qui ont également abordé ce sujet.

« Le président Trump et tous ses tweets ne peuvent pas empêcher aucun de nos Etats d’aller de l’avant », a affirmé le gouverneur démocrate de l’Etat de Washington, Jay Inslee, qui a souligné que les énergies renouvelables sont le secteur qui connaît la plus forte croissance aux Etats-Unis.

De son côté, son homologue démocrate de Californie, Jerry Brown, s’est réjoui de l’appui de neuf Républicains à un texte de loi prolongeant jusqu’en 2030 le marché de carbone de son Etat, auquel participe le Québec.

« C’est la première fois, à ma connaissance, que des représentants républicains votent en faveur d’une action sur le climat. C’est une vraie fissure dans la cuirasse du négationnisme républicain sur le climat », a-t-il insisté.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de jeudi 21 septembre:.
Mexique :

– Les ministres mexicains du Développement agraire, territorial et urbain, Rosario Robles Berlanga et de l’Environnement et Ressources naturelles, Rafael Pacchiano, ont signé mercredi un accord interdisant la collecte de débris qui peuvent affecter l’environnement.

Dans une déclaration conjointe, les deux responsables ont annoncé la mise en place d’une commission chargée de superviser et financer la collecte de déchets dans les zones touchées par les deux tremblements de terre du 7 et 19 septembre.

En vertu de cet accord, le ministère de l’Environnement s’emploie en collaboration avec les autorités locales à identifier les sites conformes aux directives de dépôt de débris.

L’accord a établi que la collecte sera effectuée par les municipalités et que les débris ne peuvent être déposés dans les zones naturelles protégées ou les zones humides pour éviter les inondations.

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– Après 24 heures du séisme de 7,1 degrés qui a frappé le centre du Mexique, le gouvernement a émis la déclaration d’urgence dans 16 délégations de Mexico City et a mis en opération le Fonds d’urgences pour les Catastrophes, dont les ressources sont allouées pour faire face aux catastrophes naturelles, a indiqué le secrétaire du gouvernement, Miguel Angel Mancera Espinosa.

La déclaration d’urgence concerne le Comité d’urgences de la Protection civile, et tous les fonctionnaires qui devront contribuer aux tâches de secours et d’urgence, précise-t-il.

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Panama :.

– Le Panama a abrité récemment le premier forum du conseil mondial de l’énergie en Amérique centrale, qui représente un important réseau de leaders et de professionnels de l’énergie, agréé par les Nations Unies.

Cité par les médias locaux, le représentant du Panama au sein du conseil, Samuel Urrutia, a indiqué que le pays bénéficiera, à travers sa présence au sein de cette organisation, des meilleures pratiques dans le domaine de l’énergie et s’informera des dernières tendances en la matière.

En tant que membre de ce réseau, le Panama participera activement à des projets d’intégration énergétique qui offrent des possibilités de développement plus importantes aux pays de la région, a ajouté M. Urrutia.

Par ailleurs, le conseil mondial de l’énergie a précisé, dans un communiqué, que le Comité national panaméen au sein du Conseil oeuvrera, avec l’aide de ce dernier, à entreprendre des initiatives pour mener des études et mettre en œuvre des projets visant principalement la bonne utilisation des ressources énergétiques, ainsi que la promotion du développement durable.

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