New Delhi –  La pollution atmosphérique coûte aux entreprises indiennes des pertes d’environ 98 milliards de dollars chaque année, soit un équivalent de 3% du PIB de l’Inde, indique un rapport de la Confédération indienne de l’industrie (CII).

La pollution réduit la productivité des employés et la fréquentation des consommateurs, conduit à une mortalité prématurée et augmente les dépenses de santé et les pertes en termes de bien-être, selon le rapport.

Les travailleurs prennent 1,3 milliard de jours de congé par an en raison des effets de la pollution atmosphérique sur leur santé, ce qui représente une perte de revenus de 6 milliards de dollars.

Selon le rapport, la pollution atmosphérique avait des effets importants sur les performances cognitives et physiques des travailleurs, abaissant leur productivité au travail diminuant ainsi les revenus des entreprises jusqu’à 24 milliards de dollars.

La mauvaise qualité de l’air affecte la volonté des consommateurs de sortir de chez eux, ce qui entraîne une baisse d’environ 22 milliards de dollars de revenus, précise la même source.

En 2020, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par IQAir.

Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus polluée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore au Pakistan, Dacca au Bangladesh et Calcutta en Inde.

La pollution atmosphérique en Inde a causé environ 1,5 million de décès en 2020, soit le plus grand nombre de décès liés à la pollution dans un pays au monde.