ActualitésPollution au pétrole de plages brésiliennes : Bolsonaro privilégie la piste criminelle

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09 Oct

Pollution au pétrole de plages brésiliennes : Bolsonaro privilégie la piste criminelle

Brasília – Le président brésilien, Jair Bolsonaro a déclaré mardi que les galettes de pétrole apparues dans plus de 130 plages du nord-est du pays relèveraient d’un acte criminel.

« Il ne s’agit pas d’une fuite continue. Cela semble être criminel, car s’il s’agissait du naufrage d’un pétrolier, l’écoulement de ces substances ne se serait pas arrêté. Ce pétrole pourrait avoir été déversé en mer », a estimé le chef de l’Etat lors d’un point presse à Brasilia à l’issue d’entretiens avec son ministre de l’environnement, Ricardo Salles.

Les galettes de pétroles ont été signalées dans tous les Etats du nord-est et continuent de se déplacer le long de la côte brésilienne. Il s’agit de pétrole brut, ce qui signifie qu’il ne provient pas de dérivés du pétrole, tels que l’essence et autres, selon le président.

De son côté, Ricardo Salles a assuré que « notre rôle est d’agir rapidement pour éliminer toutes les substances polluantes sur les plages ».

Le ministre de l’Environnement a déclaré lundi que les équipes des agences environnementales Ibama et ICMBio ont collecté plus de 100 tonnes de substances pétrolières apparues sur les plages de la côte nord-est depuis le début du mois de septembre.

Il a aussi fait savoir sur Twitter qu’il s’est rendu à Sergipe pour s’informer des régions touchées par cette pollution, et rencontrer les techniciens et les spécialistes chargés du nettoyage et de l’analyse.

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, avait ordonné d’ouvrir une enquête sur l’apparition de tâches de pétrole sur la côte nord-est du pays, demandant aux instances compétentes « d’enquêter sur les causes et déterminer les responsabilités » et exigeant des résultats « dans un délai de 48 heures ».

Mercredi dernier, la police avait fait état de l’ouverture d’une enquête sur un éventuel « crime environnemental » suite à la constatation de cette substance, qui s’est avérée ne pas provenir du Brésil suite à l’analyse de prélèvements réalisés par la compagnie Petrobras.

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