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27 Sep

Pologne: des acteurs décident de ne pas approuver la construction d’une installation de traitement des déchets dangereux

Varsovie – Les instances élues et les acteurs de la société civile à Silésie, dans le sud-ouest de la Pologne, ont décidé de ne pas approuver la construction d’une installation de traitement des déchets dangereux sur le site d’une ancienne centrale énergétique, en raison de l’absence des normes environnementales nécessaires pour la réalisation de ce projet.

L’usine de traitement des déchets dangereux devait être construite sur le site de l’ancienne centrale, située près de quartiers résidentiels et des espaces verts, mettant potentiellement en danger la population et l’environnement écologique, selon les détracteurs du projet.

Ce projet, d’un montant estimé à environ 2 millions d’euros et qui devait être financé par des capitaux publics et privés, devait permettre la production de grains de ciment et de béton utilisés principalement pour la construction de routes et d’infrastructures similaires.

Les responsables locaux appuyés par des acteurs de la société civile se sont référées dans leur décision aux dispositions juridiques interdisant toute construction d’installations sur des sites fermés il y a 50 ans, ainsi qu’aux recommandations européennes et aux lois internationales sur la préservation de l’environnement.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du mercredi 27 septembre 2017:

Autriche:

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a inauguré, lundi dernier, un nouveau laboratoire destiné à aider les pays dans l’utilisation des techniques nucléaires pour lutter contre les insectes, qui propagent des maladies et endommagent les cultures agricoles.

Le nouveau Laboratoire de lutte antiparasitaire (IPCL) augmentera considérablement la capacité de l’AIEA à aider ses membres à appliquer la technique de stérilisation des insectes (SIT).

« Ce laboratoire offre un exemple très tangible des énormes avantages pratiques de la science et de la technologie nucléaires », a souligné le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, lors de l’inauguration du nouveau laboratoire à Seibersdorf, une petite ville autrichienne située à 35 kilomètres de Vienne.

Et d’ajouter qu’avec « des installations nouvelles et modernes, l’IPCL sera à l’avenir capable de faire encore plus pour aider les Etats membres à contrôler les insectes nuisibles qui mettent en danger les cultures, le bétail et la santé ».

L’inauguration de ce nouveau laboratoire fait partie d’une initiative de l’AIEA visant à moderniser ses huit laboratoires d’applications nucléaires construits à Seibersdorf en 1962. Le nouveau laboratoire IPCL facilitera également la recherche sur l’application du procédé SIT à différents insectes, y compris les moustiques qui transmettent le paludisme, le virus Zika et d’autres maladies.
Turquie:

La Turquie a jusqu’ici construit neuf bateaux hybrides pour la Norvège, qui est l’un des principaux pays maritimes du monde, selon Orhan Gülcek, président adjoint du groupe Yalova-Altinova Shipbuilders Inc.

La Norvège cherche à remplacer une partie de sa flotte de ferries avec des hybrides, qui combinent le diesel avec la puissance de la batterie électrique jusqu’en 2020, a-t-il ajouté, relevant que le pays nordique se prépare à obtenir au moins 80 nouveaux ferries.

Quelque 20 à 25 navires ont déjà été construits, dont neuf ont été construits en Turquie, a déclaré Gülcek, indiquant que ce chiffre augmenterait encore compte tenu du succès de la Turquie dans ce rayon.

Notant que la Turquie a également construit des bacs à batterie, il a souligné qu’il y avait une demande croissante de traversiers (ferries) respectueux de l’environnement, en particulier dans les pays nordiques, et la Norvège était le plus grand marché de cette région.

Certains de ces ferries étaient en construction en Norvège à l’aide de produits semi-finis en provenance de Pologne mais la Turquie peut en construire d’autres après ceux déjà achevés et livrés.

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Grèce:

Des chercheurs de l’observatoire national d’Athènes et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS-France) ont organisé du 22 au 26 septembre un séminaire à l’université de Patras sur les changements géophysiques dans le Golfe de Corinthe.

Région parmi les plus sismiques d’Europe, le Golfe de Corinthe constitue un terrain d’étude naturel pour les scientifiques. C’est plus particulièrement le comportement mécanique de sa croûte qui intéresse ceux du Laboratoire européen du rift de Corinthe (auquel est associé le CNRS). Sans compter que la microsismicité naturelle (magnitudes inférieures à 4) permet de suivre sans interruption les mouvements et déformations.

La compréhension de ces mouvements passe par une bonne connaissance de la structure tridimensionnelle de la croûte. Une tomographie sismique a montré comment des structures (Grèce continentale au nord et Péloponnèse au sud) s’écartent l’une de l’autre au rythme de 1,5 cm par an. La tomographie sismologique est un procédé d’imagerie qui s’effectue à partir soit de sources actives (tirs à terre ou en mer), soit de séismes. Les séismes ont l’avantage d’avoir lieu en profondeur et d’apporter une information plus simple à décoder, au détriment toutefois d’un positionnement très précis.

Les campagnes tomographiques réalisées mettent en évidence la présence de fluides sous pression à l’intérieur de la zone d’activité sismique observée. Elles indiquent, en outre, que le mouvement de ces blocs massifs superficiels semble s’effectuer sans trop de difficultés, si ce n’est, parfois, en donnant lieu à des séismes de magnitude supérieure à 6. Les processus mécaniques associés à ces déplacements impliqueraient une lubrification par des fluides, dont l’analyse géochimique a montré l’origine ‘’crustale’’ et qui favoriseraient une croissance du bas vers le haut des failles majeures.

Par ailleurs, l’implantation de capteurs en forage plus ou moins profond a révélé le rôle des surpressions de fluide quant au déclenchement d’instabilités locales induites, notamment par le passage des ondes générées par les très gros séismes lointains (magnitude supérieure à 8 à plus de 8.000 km du site).

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