Pologne : Adoption d’un projet de loi portant sur les source d’énergie alternatifs

Varsovie – Le Parlement polonais a approuvé en fin de semaine dernière un projet de loi portant sur les sources d’énergie et les carburants alternatifs, après un débat de plus de trois mois.

Ce projet, présenté par le gouvernement et qui vise à harmoniser la législation du pays avec celle de l’Union Européenne, a été approuvé par 235 voix, 165 contre et 18 abstentions.

L’opposition parlementaire avait demandé à la majorité et au gouvernement de reporter l’examen du projet et la mise en place de commissions parlementaires chargées de discuter des amendements présentés par le gouvernement.

Toutefois, cette demande a été rejetée par le gouvernement étant donné la nécessité de l’adoption de la loi conformément au calendrier fixé par l’UE, à savoir, avant le 1er février prochain, faut de quoi le pays s’exposerait à des amendes conséquentes.

La loi approuvée prévoit la suppression de la taxe sur la production de voitures électriques et hybrides ainsi que l’exonération des frais de stationnement. Le texte porte également sur la construction d’infrastructures de base pour le réseau relatif aux carburants alternatifs dans les zones urbaines et à forte densité de la population.

La loi prévoit la mise en place d’ici fin 2020 de 6.000 infrastructures spéciales pour ce type de voitures, l’installation de points de recharge, ainsi que la mise en place par les gouvernements locaux de zones de transport propres.

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Autriche :

L’université de technologie de Graz (sud d’Autriche) a réalisé une étude qui a révélé que la conduite à une vitesse de140 km/h augmenterait les émissions d’oxydes d’azote (NOx) de 21 pc par rapport à une vitesse de 130 km/h et même une hausse de plus de 50 pc par rapport à 100 km/h.

En plus des émissions d’oxydes d’azote, la vitesse à 140 km/h engendrerait également une hausse des émissions de particules fines de l’ordre de 20 pc, selon les conclusions de l’étude qui relève aussi que les émissions de gaz à effet de serre du dioxyde de carbone (CO2) augmenterait de 12 pc en cas d’excès de vitesse.

Extrapolés à environ onze millions de kilomètres par an pour les véhicules utilitaires légers, les émissions d’oxydes d’azote augmenteraient de 1.000 tonnes, celles de particules fines de 20 tonnes et les émissions de dioxyde de carbone de 200.000 tonnes, indique-t-on de même source.

A noter que les différentes formes de pollution atmosphérique sont responsables de plus de 8.500 décès prématurés par an en Autriche, selon un rapport de la section autrichienne de l’ONG environnementale Greenpeace.

En Autriche, les limitations de vitesse sont les suivantes : En ville, la vitesse est limitée à 50 km/h. Il existe cependant de nombreuses zones limitées à 30 km/h. Hors agglomération, la vitesse est limitée à 100 km/h et sur autoroute, la vitesse est limitée à 130 km/h. L’expérience Tempo 160 km/h a été arrêtée en 2007, au nom d’une augmentation de la pollution.

Slovénie :

L’Agence Slovène de l’énergie a sélectionnée récemment 93 projets de production électrique à partir de sources d’énergies renouvelables d’une capacité de 98 mégawatts et ce, parmi 240 projets proposés.

Les projets comprenant en majorité des centrales éoliennes seront financés à hauteur de 10 millions d’euros. La durée des travaux pour la réalisation des projets est fixée entre trois et cinq ans selon les difficultés des chantiers.

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Russie :

Le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement, Sergueï Donskoï, a indiqué que son département fournira à chaque région des cartes environnementales afin que le citoyen puisse signaler les zones où se posent des problèmes d’ordre environnemental.

Les autorités vont mettre en place ces cartes écologiques dans toutes les régions, a-t-il ajouté relevant que le pays commencera, l’année prochaine, à trouver des solutions aux grandes décharges et à les traiter en plus du doublement des amendes pour les pêcheurs et du développant du tourisme écologique.

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Turquie :

La Turquie a lancé vendredi sa certification d’écolabel permettant aux consommateurs d’identifier des produits respectueux de l’environnement.

Selon le ministère turc de l’Environnement et de l’Urbanisation, un projet de loi a déjà été achevé en vue de conformer la législation turque à celle sur l’écolabel de l’Union européenne.

Un concours de l’écolabel turc a été organisé avec 85 logos en compétition.

Au tout premier niveau de sa mise en œuvre, trois produits en Turquie (textile, céramique et industrie du papier) bénéficieront d’un label environnemental, selon des responsables du ministère, indiquant que les produits de sept entreprises, dont deux dans le textile, autant dans le secteur du papier et trois dans celui de la céramique, seront labellisés.

Un système d’étiquetage écologique devra couvrir toutes les étapes de la production, à partir de l’achat de la matière première et le système doit ainsi encourager l’efficacité énergétique, la minimisation des déchets et la production durable.