ActualitésPologne: L’opération de reboisement des zones dans les forêts dévastées par les violentes tempêtes…

Actualités

01 Sep

Pologne: L’opération de reboisement des zones dans les forêts dévastées par les violentes tempêtes nécessitera 10 millions d’euros

Varsovie, Pologne: L’agence polonaise de gestion des forêts à indiqué jeudi que l’opération de reboisement des zones dans les forêts dévastées par les violentes tempêtes qui ont frappé le pays en août dernier, notamment en Silésie (sud) nécessitera 10 millions d’euros, précisant que plus de 2.000 hectares de forêts ont été détruits totalement ou partiellement.

‘’Le pire désastre dans l’histoire des forêts polonaises et peut-être même européennes’’, c’est en ces termes que le chef des services forestiers, Konrad Tomaszewski avait qualifié les dégâts survenus dans le pays.

Voici, par ailleurs, le bulletin écologique de l’Europe orientale pour la journée du 1er septembre 2017 :

Autriche : Le ministère autrichien de l’environnement multiplie les initiatives et les mesures pour réduire le nombre des sacs plastiques en circulation dans le pays, se fixant l’objectif de 30 sacs plastiques par personne et par an en 2019, au lieu de 90 actuellement.

Mais pour l’ONG Greenpeace, cette réduction reste insuffisante, incitant les autorités à redoubler d’efforts pour réduire encore davantage le nombre de sacs plastiques, 700 millions en circulation chaque année, selon les statistiques de l’ONG.

Résultat : l’Autriche est classée aux derniers rangs au niveau européen concernant l’usage des sacs plastiques.

0.0.0.0.0.0

Russie : S’étendant sur 635 kilomètres, le lac Baïkal, vieux de trente millions d’années, est le lac le plus profond du monde. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il contient à lui seul un cinquième de l’eau douce liquide de la planète. Son écosystème fermé, unique en son genre, héberge plus de 3.500 espèces et sous-espèces d’animaux et de plantes, dont 60 pc ne se trouvent nulle part ailleurs. Et ce lac unique est aujourd’hui plus menacé que jamais.

Le lac est confronté à plusieurs problèmes environnementaux : un ruissellement de phosphate et d’eaux usées causé par un tourisme galopant et mal géré, un tapis d’algues en expansion permanente, et un assèchement qui a vu le niveau de l’eau atteindre un seuil critique.

Une usine installée au bord du lac qui produisait de la fibre de cellulose pour des pneumatiques d’avions soviétiques est désormais fermée, mais ses décombres contiennent toujours treize réservoirs hautement toxiques, chacun de la taille de deux terrains de football.

Aujourd’hui, le lac Baïkal est menacé par un projet venu de Mongolie qui verrait l’implantation d’usines d’hydroélectricité, lesquelles priveraient le lac d’oxygène, selon les experts.

C’est en 2011 que le nouveau tournant de la crise écologique qui menace le Baïkal a commencé à faire parler de lui. À l’époque, on a vu apparaître sur la berge, dans les environs de Severobaïkalsk (plus grosse agglomération du lac), d’énormes ‘’matelas’’ de spirogyres : ces algues d’eau douce filamenteuses et nuisibles. Ces amas putrides, entourés de nuées de mouches et moucherons, ont transformé la rive en décor de film post-apocalyptique.

Suite à cette prolifération sans précédent de spirogyres, les scientifiques-limnologues (spécialistes de l’étude des lacs) ont découvert dans les eaux profondes des cyanobactéries toxiques, puis tout un cimetière de mollusques et d’éponges.

Au cours des deux dernières années, alors que le niveau du Baïkal a significativement baissé, cette ‘’floraison’’ d’algues a pris des dimensions inquiétantes. Et il est aujourd’hui plus simple de recenser les zones côtières épargnées par cette corruption que celles touchées.

Les experts soulignent l’importance de mesures complexes, sachant que les catastrophes touchant les grandes étendues d’eau se déroulent toutes selon un même scénario : durant longtemps, des changements apparemment anodins s’accumulent, pour aboutir, brusquement, à une destruction complète et irréversible de l’écosystème.

Dernier exemple en date : le lac Kotokel, en Bouriatie, une république russe. Lieu de loisirs très apprécié durant des décennies, le lac, victime d’une prolifération d’algues toxiques, est aujourd’hui un marais. On y recense des dizaines de cas de personnes atteintes de la maladie de Haff (maladie des urines noires), et même des décès, liés à la consommation de poisson contaminé par les toxines produites par les algues. Le lac est en quarantaine depuis sept ans : il est interdit d’utiliser l’eau morte. Et Kotokel n’est séparé du Baïkal que par… deux kilomètres.

Voir Aussi