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23 Mar

Pologne: Maintenir un niveau de vie aisé ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement (experts)

Varsovie – Selon des experts de l’Université Stefan Wyszynski de Pologne, maintenir un niveau de vie aisé et réaliser le développement économique ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement dans le présent et à l’avenir.

Selon les résultats de l’étude menée par ces experts, la recherche de tous les moyens pour parvenir à un développement économique ne peut pas influer sur la nature et sur le droit des générations futures à vivre dans un environnement sain, ajoutant que cela est compatible avec le concept de développement durable.

Celui-ci doit être fondé sur la garantie d’un équilibre entre la croissance économique, la protection de l’environnement, la justice sociale et le consensus entre préservation de l’environnement et progrès de la civilisation, ont-ils affirmé, soulignant que cela ne concerne pas seulement les Etats ayant de moyens financiers limités mais également les riches pays industrialisés qui contribuent largement à la dégradation de l’environnement.

Selon cette étude, les rapports entre l’Homme et l’environnement devrait toujours faire prévaloir la dimension éthique, la formation et la recherche scientifiques, la sensibilisation et la complémentarité pratique et harmonieuse entre les différentes générations afin de surmonter les graves problèmes posés à la communauté internationale, ajoutant qu’il n’y a pas un seul pays à l’abri du risque de détérioration de l’environnement.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du jeudi 23 mars 2017:

Pologne:

Le Parlement polonais va débattre, la semaine en cours, d’un projet de loi qui centraliserait la décision sur la gestion administrative et financière de l’environnement.

Le projet, soumis par la loi au pouvoir et Parti de la justice est (PiS, au pouvoir), vise à réduire les désaccord et controverse existant entre le gouvernement central et les gouvernements locaux sur l’éligibilité de gestion des fonds dédiés à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources hydriques.

Ce projet de loi, rejeté par l’opposition de la Plateforme civique, stipule que le gouvernement central nomme des conseils de contrôle des dits fonds chargés de dépenser annuellement plus de 5 milliards d’euros dont une part importante est constituée d’aides fournies par l’ Union européenne et les institutions onusiennes spécialisées.

Selon le projet de texte, le ministère de l’Environnement doit approuver tous les projets liés au domaine de l’environnement avant leur mise en œuvre et d’être soumis au contrôle de financier, administratif et scientifique.

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Grèce:

Le ministre de l’Énergie grec George Stathakis a présenté, lundi dernier au Forum « Dialogue de Berlin sur la transition énergétique 2017 », les axes majeurs de la politique des énergies renouvelables en Grèce.

Le programme de transition énergétique grec comprend d’abord l’achèvement de la préparation d’un système juridique transparent et durable pour faciliter le développement des énergies renouvelables et de faire de la Grèce un hub en matière d’acheminement de gaz naturel dans le Sud-est méditerranéen.

Le pays compte également introduire la technologie respectueuse de l’environnement dans la production de l’électricité à partir du charbon, encourager la population à mettre en place des coopératives pour la production de l’électricité à partir de sources renouvelables et soutenir les îles qui ne sont pas reliées au réseau électrique du pays à recourir à ces énergies particulièrement le solaire et l’éolien.

Turquie:

Le consortium Kalyon-Hanwha a remporté l’appel d’offres pour la construction de la plus grande centrale solaire turque à Karapinar dans la province de Konya (Centre du pays) au coût de 0,0699 dollar le kilowattheure.

Ce projet, dont l’un investissement est estimé à plus de 1,3 milliard de dollars, produira 1,7 milliard de kWh d’électricité par an et le ministère turc de l’énergie et des ressources naturelles espère lancer, prochainement, un appel d’offre similaire en énergie éolienne.

La future centrale de Karapinar (un vaste champ de panneaux solaires) entrera en service 36 mois après la construction de l’usine de fabrication des équipements qui la composeront.

Ce projet créera 700 emplois pour la construction du site de production énergétique, au moins 200 emplois pour la gestion de l’unité et 100 emplois pour les activités de recherche et de développement.

Le groupe ayant décroché ce marché devra, pendant quinze ans, exploiter l’électricité produite par la centrale d’énergie solaire d’une capacité de 1.000 mégawatts, sur la base du prix proposé dans l’offre.

L’appel d’offres a exigé, parmi ses conditions, la production locale d’équipement et l’emploi des ingénieurs locaux qui devrait constituer 80 pc de l’emploi dans le projet.

Ce projet solaire devra répondre aux besoins énergétiques de plus de 600.000 ménages, selon le ministère.

L’usine de production d’équipements photovoltaïques, qui produira l’équipement pour ladite centrale, sera construite dans les 21 mois suivant la signature de l’accord de l’appel d’offres.

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Russie:

La Russie a fait part de sa volonté de lutter contre le gaspillage de l’énergie en cherchant à réduire la consommation d’énergie de 40 pc d’ici 2020.

De nouvelles lois en matière d’énergie ont été récemment adoptées pour instaurer un système de mesure raisonnable des normes d’efficience énergétique dans les bâtiments et l’utilisation de lampes économiques.

Selon Mme Anna Korbou , experte en matière d’environnement, il y a actuellement une grande contradiction entre la législation et la mise en œuvre effective, ajoutant qu’il est possible d’exécuter les plans ambitieux par le biais de mesures visant à réformer le système de gestion et le financement des projets dans ce domaine ainsi qu’un réexamen des tarifs de l’énergie.

Des résultats importants seront obtenus avec la mise en œuvre de ces mesures notamment la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre (GES) ce qui permettra à la Russie de ne plus être considérée comme pays pollueur mais devenir un acteur actif dans la protection du climat.

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