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05 Juil

Pologne : Mise en place d’un système écologique destiné à contenir les nappes de pétrole au large de la ville de Szczecin

Varsovie – Le ministère polonais de l’Environnement a annoncé mercredi, la mise en place d’un système écologique destiné à contenir les nappes de pétrole au large de la ville de Szczecin située dans le nord du pays.

Ce système, le premier du genre au niveau de la Pologne, vise à lutter contre les déversements d’hydrocarbures à l’aide d’un procédé de pompage écologique, de façon à procéder à un recyclage des déchets pour la production d’électricité destinée au port de la ville.

La même source indique qu’une partie du projet (38%) est financée par l’Union européenne.

La même source souligne que le gouvernement polonais veut généraliser l’utilisation de ce système le long de la côte nord avant fin 2018, ainsi que la mise en place de mécanismes de coordination avec les Etats baltes, pour mener des opérations conjointes visant à nettoyer les déversements d’hydrocarbures nocifs à l’environnement grâce à l’utilisation du nouveau système polonais.

Voici par ailleurs le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale

Turquie:

Environ la moitié des zones humides en Turquie se sont asséchées au cours des 40 dernières années, en raison de la hausse des températures, de la sécheresse et de l’extraction excessive d’eau pour l’agriculture, selon l’ONG Société pour la protection de la nature (DHKD) d’Istanbul.

En conséquence, la sonnette d’alarme est tirée dans la région du lac Seyfe, où 50 espèces d’oiseaux incubent, 182 espèces d’oiseaux y habitent et 25 autres espèces s’arrêtent sur leur route de migration, puisque le lac est presque devenu une terre aride.

Ce lac de la province centrale de Kirsehir est inclus dans la Convention de Ramsar, un traité international pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides, et est protégé en tant que parc national.

« Les températures ont augmenté. Normalement, le lac sécherait en juillet ou en août, mais la situation a changé maintenant. Trois sources l’alimentent (Seyfe, Horla et Malya) mais il n’y reste plus d’eau », selon Ömer Cetiner, directeur de la Fondation écologie de Seyfe Lake.

Le point le plus profond du lac n’est même pas d’un mètre, ajoute-t-il, relevant que le changement du système d’irrigation avec le passage au goutte à goutte pourrait améliorer la situation.

Turquie :

Le ministre turc de l’Énergie et des Ressources naturelles, Berat Albayrak, a lancé un appel d’offres pour la construction d’une centrale éolienne offshore de 1.200MW.

Le quotidien Hürriyet rapporte que  »selon une annonce parue dans la Gazette officielle le 21 juin, la Direction générale des énergies renouvelables du Ministère commencera à évaluer les demandes le même jour et informera les candidats de la date et du lieu de l’appel d’offres ». Les entreprises peuvent déposer leurs candidatures jusqu’au 23 octobre 2018.

Ce projet éolien est présenté comme  »le plus grand au monde et le premier du genre du pays ». L’entreprise retenue sera celle ayant proposée le prix le plus bas et respectée le cahier des charges.

Les autorités du pays souhaitent que les Turcs soient les premiers bénéficiaires de ce projet. M. Albayrek a déclaré que 60 % de la production d’équipements devait être locale et 80 % des ingénieurs originaires de Turquie, un projet pour les Turcs et par les Turcs donc.

Le parc éolien pourrait voir le jour à Saros et Gallipoli, situés dans la région de Marmara, et à Kiyikoy, dans la Thrace.

En 2017, un appel d’offres similaire, mais d’une ampleur moindre, avait été remporté par le groupe Siemens qui offrait 6,99 dollars pour un mégawattheure, le prix le plus bas proposé à l’État.

En dehors de ce projet ambitieux, ce n’est pas la première fois que la Turquie fait parler d’elle dans le domaine des énergies éoliennes. L’idée ingénieuse de l’inventeur turc Geleceğin Şehirleri et de son entreprise « Deveci Tech“ de créer une éolienne verticale fonctionnant à la force du vent produit par le passage des voitures avait fait l’unanimité sur les réseaux sociaux.

République Tchèque :

Une méthode pour améliorer l’exploitation du bois a été brevetée par des scientifiques de l’institut technologique d’Europe centrale (CEITEC) à Brno (sud de la république Tchèque). Le bois sert à la construction, l’ameublement et comme source d’énergie mais peut aussi avoir d’autres utilisations comme être une matière recyclable pour produire de nombreux composés. Par exemple la vanilline, très utilisée dans l’industrie alimentaire est issue du bois et plus précisément d’un de ses composants, la lignine.

A l’appui des résultats de recherches menées par d’autres scientifiques ayant réussi à décrire le mécanisme de contrôle de production de lignine par les cytokinines, les chercheurs Tchèques Jan Hejátko et Vojtěch Didi du centre de recherche CEITEC sont parvenus à augmenter la production de la lignine.

Le brevet réside donc en la découverte de l’amélioration de l’exploitabilité du bois à travers ce processus de production de lignine. Cette méthode a été développée en coopération avec les biologistes de l’Université norvégienne des sciences et des technologies au sein du projet CYTOWALL et financée par le Mécanisme Financier Norvégien et le Ministère tchèque de l’éducation.

L’équipe de recherche internationale vise désormais à développer un partenariat pour appliquer la méthode à l’industrie en cultivant des espèces de plantes spécifiquement modifiées comme les peupliers qui sont déjà des arbres à croissance rapide.

Russie :

Le 21 juin dernier, la Russie a connu une nouvelle chute de météorite impressionnante dont plusieurs échantillons ont déjà été récoltés.

Avec plus de 17 millions de km², la Russie est l’Etat dont le territoire est le plus vaste de la planète. C’est ce qui explique qu’on y observe un nombre important de grosses chutes météoritiques. Alors qu’on vient de commémorer le cent-dixième anniversaire de l’événement de la Toungouska et un peu plus de cinq ans après une incroyable explosion dans le ciel de Tcheliabinsk, une impressionnante chute de météorite s’est produite le jour du solstice d’été au-dessus de la région de Lipetsk, une ville située sur les bords de la rivière Voronej à 500 km au sud-est de Moscou.

Plusieurs fragments ont déjà été ramassés dont un morceau de 550 grammes.

D’après les données fournies par le réseau de surveillance de la NASA, le bolide est entré dans l’atmosphère à une vitesse de 14 km/sec selon un angle de 79° et s’est désintégré à 27 km d’altitude, libérant une énergie équivalente à 3 kilotonnes de TNT (à comparer aux 500 kilotonnes de la météorite de Tcheliabinsk), ce qui correspond à un petit astéroïde de 4 mètres de diamètre.

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