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13 Nov

Pologne : Les ONG environnementales ont critiqué l’accord entre le conseil de l’UE et le Parlement européen sur la réforme du marché de quotas d’émissions de gaz à effet de serre

Varsovie – Pologne : Les ONG environnementales polonaises ont critiqué l’accord entre le conseil de l’UE et le Parlement européen sur la réforme du marché de quotas d’émissions de gaz à effet de serre.

Les ONG polonaises ont rejoint ainsi plus de 140 organisations dans 30 pays européens qui ont adhéré au réseau Climate Action Network (CAN) et qui estiment, qu’au lieu de rechercher les moyens de soutenir les efforts pour la protection du climat, l’UE a décidé une réforme superficielle, ce qui donnerait lieu à des mécanismes de réduction des émissions inefficaces durant la prochaine décennie.

Selon les ONG polonaises, l’Union européenne aurait dû signifier aux centrales électriques, aux sociétés utilisant le charbon et d’autres substances polluantes d’investir dans des technologies qui réduisent les émissions de dioxyde de carbone.

Le Conseil et le Parlement européen ont trouvé un accord de principe, mercredi dernier, sur la réforme du marché du carbone de l’UE, jugée essentielle dans la course pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE, avait indiqué la Commission.

Il est prévu que le nombre d’allocations mises sur le marché, parfois décrites comme des « permis de polluer », diminue de 2,2% chaque année à partir de 2021, contre un rythme de -1,74% actuellement, a expliqué le Parlement européen dans un communiqué.

La réserve de stabilité du marché doit, quant à elle, doubler de volume permettant d’absorber « jusqu’à 24% des crédits en excès chaque année ». Cette réserve a été créée pour retirer du marché des centaines de millions de tonnes de CO2 afin de remédier à l’excédent de quotas.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du lundi 13 novembre 2017:

Russie :

La Russie a réussi à collecter plus de 10.000 tonnes de divers déchets minéraux de l’Arctique au cours des trois dernières années dans le cadre d’une initiative visant à préserver l’environnement dans la région et à la nettoyer des impuretés.

Cette initiative, supervisée par le ministère russe de la Défense, consiste à réunir les barils et autres déchets miniers laissés depuis l’ère de l’ex Union soviétique dans l’Arctique afin d’améliorer l’environnement dans la région et d’éliminer les divers déchets et impuretés qui causent de graves dommages à l’environnement et à la santé humaine.

La Russie avait annoncé, en juin 2009, la création d’une réserve nationale appelée « l’Arctique russe » que peuvent visiter les touristes chaque année, entre juin et octobre, soit la meilleur période pour profiter de la beauté de la région qui se caractérise par des conditions climatiques difficiles.

Turquie :

Les investissements énergétiques en Turquie ont dépassé 4 milliards de dollars avec la mise en service de 116 centrales d’une capacité de 3.620 mégawatts d’électricité entre janvier et septembre de cette année.

Selon les données du ministère de l’énergie et des ressources naturelles, la puissance totale installée de la Turquie a atteint 81.647 MW à la fin de septembre.

Les centrales électriques domestiques et renouvelables, y compris les ressources hydroélectriques, éoliennes, solaires, géothermiques, de biomasse et de lignite, représentaient 55 % de cette capacité. Dans la puissance installée, la part des centrales au gaz naturel était de 33 % et celle du charbon importé de 9%.

Les 3% restants étaient des centrales fonctionnant avec des combustibles secondaires tels que le mazout, le naphtalène et le diesel.

Durant ces neuf premiers mois de 2017, l’investissement le plus important a été réalisé dans des centrales au gaz naturel de 2.404 MW avec la mise en service de 22 unités au gaz naturel.

Au cours de la même période, 46 nouveaux parcs éoliens d’une capacité de 535 MW et 28 centrales hydroélectriques d’une capacité de 407,8 MW ont été mis en production.

De même, huit centrales d’énergie géothermique d’une puissance installée de 171 MW et une au charbon de 50 MW ont été mises en service.

La capacité installée restante de 52,2 MW provenait d’un total de 11 centrales produisant de l’électricité à partir notamment du biogaz, du mazout, de la cogénération (production simultanée de deux formes d’énergie différentes dans la même centrale) et de la chaleur perdue.

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Grèce :

Trois organisations environnementales grecques ont demandé vendredi au Conseil d’Etat d’annuler une décision du ministère de l’Environnement de renouveler la licence d’exploitation d’une centrale électrique fonctionnant au Fioul lourd et lignite pour la compagnie d’électricité grecque dans la région de Megalopolis en Arcadie.

Greenpeace, le Fonds Mondial pour la Nature et Client Earth ont demandé l’annulation par le Conseil d’État de l’arrêté ministériel du 8 septembre 2017 renouvelant la licence d’exploitation de ladite centrale hautement préjudiciable à l’environnement et la considérant anticonstitutionnelle et illégale.

La décision du ministère, ont-elles ajouté, a été prise sans procéder aux études environnementales ni aux enquêtes nécessaires, estimant illégale la poursuite de l’exploitation de la centrale qui a des dommages environnementaux importants et est contraire aux lois et normes environnementales grecques et européennes.

Les pires émissions de la centrale concernent le dioxyde de soufre, la poussière et les oxydes d’azote.

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