Pologne : La ville de Cracovie abrite une rencontre environnementale et culturelle

Varsovie – La ville de Cracovie (sud de la Pologne) abrite une rencontre environnementale et culturelle avec une exposition de photos en plein air reflétant la richesse, la diversité et l’attrait de la nature du pays afin de permettre aux polonais d’en découvrir la beauté et ses composantes tout en les exhortant, en même temps, à la respecter et à la sauvegarder.

Cette exposition, qui coïncide avec la réunion de la 41e session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO devant se poursuivre jusqu’au 12 courant, vise à rapprocher le large public des secrets de la nature et de sensibiliser sur le fait que la nature fait partie intégrante de son existence et ne peut pas, par conséquent, la détruire, selon les organisateurs.

Le fait aussi de mettre l’accent sur les forêts n’est pas un hasard mais il est puisé plutôt de leur conviction que les forêts, dont les bienfaits environnementaux économiques et climatiques sont inestimables, forment un monde en soi et une référence dans la diversité naturelle et la coexistence des composantes de la nature en abritant différentes espèces animales et de plantes tout en leur assurant un équilibre et leur pérennité, ont indiqué les organisateurs.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du mardi 04 juillet 2017:           0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Turquie:

Les îles des Princes, un archipel de 9 îles en mer Marmara au sud-est d’Istanbul, vivent au rythme des sabots. Mais les défenseurs des animaux tirent la sonnette d’alarme: environ 400 chevaux, utilisés pour tirer les charrettes, meurent chaque année à cause d’accidents ou en raison de leurs conditions de vie déplorables.

Selon un rapport publié en mai dernier par le Comité de surveillance des animaux (HAKIN), les îles des Princes abritent 1.540 chevaux pour 272 charrettes, dont 230 sont utilisées à Büyükada, la plus grande des îles.

« L’espérance de vie approximative pour les chevaux est de vingt ans. Mais celle des chevaux utilisés pour tracter des calèches est de seulement deux ans une fois qu’ils ont commencé à travailler », selon Elif Narin, une activiste, citée par Hürriyet Daily News.

« Le nombre de 400 représente seulement le nombre de chevaux morts qui ont été enterrés par la municipalité mais de nombreux chevaux blessés sont abandonnés à leur triste sort dans les forêts. Des cadavres de chevaux ont également été retrouvés en mer. « Au total, entre 700 et 800 chevaux meurent chaque année », estime-t-elle.

« Si l’asphalte est abimé ou cassé, les cheveux trébuchent et se blessent », poursuit l’activiste relevant que « faire galoper les chevaux sur l’asphalte et des pentes raides comme à Büyükada, composée de deux collines, est contre leur nature ».

Russie:

Le ministère russe des situations d’urgence a mis en garde, lundi, contre de possible catastrophes naturelles dans le pays au cours du mois de juillet en raison du changement climatique et de conditions météorologiques exceptionnelles.

Selon la même source, certaines régions de la Russie, particulièrement au sud et à l’est, connaîtront une situation de sécheresse et une hausse de températures à des niveaux record inégalés depuis des décennies ainsi que des pluies torrentielles et tempêtes notamment dans le centre, le nord et l’ouest du pays.

Relevant que juillet sera un mois « difficile » selon les prévisions des services de météorologie, le ministère a ajouté que ces conditions climatiques provoqueront des incendies, des inondations et des fontes accélérées de la neige.

Si le mois de juin dernier a enregistré des conditions climatiques exceptionnelles endommageant la plus grande partie des régions du pays, juillet serait encore plus difficile et étouffant ce qui exige plus de mobilisation et de préparatifs tant au niveau des ressources humaines que des équipements nécessaires pour relever les défis naturels.

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Autriche:

L’eau viennoise commence son voyage dans les Alpes styro-basses autrichiennes et arrive 36 heures plus tard à destination sans avoir recours à des systèmes de pompes et sous un contrôle des plus stricts dans la capitale autrichienne. Résultat: une eau pure parmi les meilleures dans le monde.

La ville est approvisionnée en eau par deux systèmes de distribution d’eau de source de montagne des régions de Schneeberg, Rax, Schneealpe et Hochschwab à raison de 400.000 mètres cubes d’eau de source par jour. Un effet secondaire positif : sur son chemin jusqu’à Vienne, l’eau traverse des centrales hydroélectriques, produisant ainsi 65 millions de kilowatt / heure, soit le besoin en énergie d’une petite ville.

Le château d’eau du quartier de Favoriten (10ème arrondissement) est un des vestiges de la période précédant le deuxième système de distribution d’eau. Aujourd’hui déconnecté du réseau de distribution, il reste un bâtiment emblématique du style de l’historicisme industriel.

Tout autour, s’étend l’aire de jeux aquatique « Wasserturm ». Avec ses 15.000 mètres carrés, c’est une des plus grandes aires de jeux aquatiques d’Europe. Ce parc unique abrite des cascades, des ruisseaux, des rivières, des étangs, des ponts ainsi que des grandes étendues gazonnées. Un sentier de découverte de l’eau représente et explique le parcours de l’eau depuis les montagnes jusqu’à Vienne.