ActualitésPortugal : les Açores recyclent plus de la moitié des déchets urbains produits en 2017

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17 Juil

Portugal : les Açores recyclent plus de la moitié des déchets urbains produits en 2017

Bruxelles – Les Açores ont recyclé plus de la moitié des déchets urbains produits en 2017, a annoncé lundi la secrétaire régionale à l’Energie, à l’Environnement et au Tourisme, Marta Guerrier, assurant ainsi « une augmentation de la valorisation matérielle, organique et énergétique ».

Mme Guerrier s’exprimait lors de l’inauguration du Centre de tri automatisé de l’île de São Miguel relevant de MUSAMI (opérations municipales de l’environnement), un investissement de 2,8 millions d’euros, cofinancé par le Programme opérationnel pour le développement durable et l’utilisation efficace des ressources ( PO-SEUR).

Citée dans un communiqué, la secrétaire régionale de l’énergie, l’environnement et du tourisme, a souligné que les Açores ont commencé à valoriser « plus de la moitié des déchets municipaux produits », ce qui correspond à un taux de 51%, notant qu’en 2012, « 87% des déchets étaient destinés à être mis en décharge ou enfouis ».

Selon MUSAMI, le Centre de tri automatisé inauguré permettra le tri d’environ 4.500 tonnes de déchets par an, en provenance des écopoints placés sur la voie publique et de la collecte sélective en porte à porte.

Ce centre permet une grande efficacité du tri papier/carton et plastique/métal et est équipé d’une technologie de pointe, assurant les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité pour 23 nouveaux employés.

Madrid – L’Espagne fait l’objet de dix sentences, dont neuf en attente d’exécution, ainsi que de vingt-neuf procédures ouvertes par l’Union européenne pour application incorrecte de la législation sur l’environnement, selon des données du gouvernement espagnol, rapportées par les médias.

La biodiversité, la nature et l’impact environnemental, les eaux usées et les déchets urbains (notamment les décharges) sont les questions sur lesquelles portent la plupart des procédures ouvertes contre le pays ibérique.

Parmi les sentences prononcées contre l’Espagne, certaines concernent plusieurs projets de traitement des eaux urbaines résiduaires, ainsi que des projets miniers, notamment des mines à ciel ouvert dans la vallée de Laciana (Leon-Nord).

La région des îles Canaries a été aussi condamnée en rapport avec la désignation des zones spéciales de conservation.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 17 juillet 2018:

– Les intempéries, qui ont touché la Belgique au cours des six premiers mois de l’année, ont coûté aux assureurs plus de 190 millions d’euros, a indiqué lundi l’union professionnelle des entreprises d’assurances et de réassurances belges et étrangères opérant sur le marché belge « Assuralia ».

Il s’agit d’un coût deux fois plus important que la charge liée aux tempêtes et inondations pour l’ensemble de l’année 2017, relève la même source.

En début d’année, la tempête Eleanor a donné lieu à 20.500 déclarations de sinistre, dont 95% concernaient des dommages à des bâtiments ou à leur contenu dus aux vents violents. Au total, cet événement climatique extrême représente une charge de quelque 42 millions d’euros.

La tempête David a, de son côté, donné lieu à plus de 47.000 déclarations de sinistre avec un coût total de l’ordre de 95 millions d’euros.

Selon un récent calcul du réassureur Munich Re, cette tempête, qui a touché l’Europe, a été la catastrophe la plus coûteuse au premier semestre 2018 dans le monde, à raison de 1,7 milliard d’euros de dommages assurés.

Le premier semestre 2018 a été également marqué par une succession d’orages, avec plusieurs vagues d’intempéries, de la fin avril jusque début juin. Suite à ces intempéries, les assureurs ont pris en charge plus de 14.000 demandes d’intervention pour un coût de plus de 50 millions d’euros.

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Les régions belges de la Wallonie, de la Flandre et de Bruxelles-Capitale ont conclu lundi un accord de coopération visant à investir ensemble dans des prototypes basés sur une technologie de pointe de détection de la fraude au filtre à particules.

En Belgique, de nombreuses voitures roulent sans filtre à particules ou avec un filtre à particules défaillant. Les conducteurs en infraction sont rarement interceptés car les méthodes de contrôle existantes sont inadéquates ou insuffisamment pointues.

Dans ce contexte, les trois Régions du pays ont décidé de s’unir à travers une approche et un financement communs visant à expérimenter des centres de contrôle technique avec des compteurs PN (qui compte les particules de poussière) et PM (qui mesure la masse de particules). Seuls ces prototypes peuvent détecter la présence d’un filtre à particules défectueux ou l’absence de filtre.

Un total de 10.000 véhicules doivent être inspectés dans les six prochains mois. Après une évaluation, les trois régions pourront acquérir ces dispositifs en plus grand nombre et les mettre à la disposition des différents centres de contrôle technique du pays.

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– L’ONG WWF a appelé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, à prendre des mesures pour « sauver » le parc naturel de Doñana (Sud de l’Espagne) et à agir avec le gouvernement de l’Andalousie pour fermer plus d’un millier de puits et d’exploitations agricoles illégales qui, selon elle, existent dans cet espace naturel.

Dans un communiqué, les écologistes soulignent que le niveau de l’aquifère qui donne vie à Doñana « continue de baisser, malgré la pluie record de ce printemps », selon les données officielles de la Confédération hydrographique du Guadalquivir (CHG) relevant du ministère de la Transition écologique.

Le WWF estime que « la situation du niveau d’eau est critique et qu’il est urgent de prendre des mesures pour éviter des dommages irréversibles à la biodiversité de cet espace naturel ».

Le suivi effectué par la Station Biologique de Doñana démontre la situation « critique » de l’espace, avec des lagunes qui se tarissent dans le Parc National lui-même.

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Paris – La France et l’Allemagne ont exprimé récemment leur volonté de mieux coordonner leur transition énergétique vers un développement des énergies renouvelables et une baisse respective du nucléaire et du charbon dans leur production d’énergie.

« Nous avons des mix énergétiques qui sont très différents, mais dans la prochaine décennie, ceux-ci vont se rapprocher en matière de nucléaire, de fermeture des centrales à charbon et en matière de développement des énergies renouvelables », a assuré le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, à l’issue d’une rencontre à Paris avec le ministre allemand l’Économie et de l’Energie, Peter Altmaier.

La France consultera par exemple son voisin sur son projet de feuille de route énergétique 2019-2023 et à l’horizon 2028, « lorsque nous en aurons une visibilité plus précise à l’automne », a indiqué M. Hulot.

Les deux pays vont également poursuivre à l’automne leurs discussions sur la mise en place d’un prix plancher du carbone, qui manque encore d’une position commune, a indiqué le ministre français.

Parmi les autres projets de collaboration, Français et Allemands réfléchissent à augmenter leur capacité d’interconnexion électrique, travaillent sur des projets transfrontaliers dans la valorisation de la chaleur, les réseaux intelligents et les énergies renouvelables, et vont coopérer dans l’éolien offshore en mer du Nord, le stockage par batteries ou l’hydrogène.

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