ActualitésPortugal : Coup d’envoi à l’élaboration de la feuille de route pour la Neutralité Carbonique en 2050

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12 Oct

Portugal : Coup d’envoi à l’élaboration de la feuille de route pour la Neutralité Carbonique en 2050

Bruxelles –  Conformément à l’engagement de poursuivre la profonde décarbonisation de l’économie portugaise jusqu’à la fin de la première moitié du siècle, le coup d’envoi à l’élaboration de la feuille de route pour la Neutralité Carbonique en 2050 a été donné mercredi à Lisbonne.

En ligne avec l’ambition énoncée dans l’Accord de Paris, la Feuille de route établira un cap pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en évaluant les différentes options politiques et mesures de décarbonisation.

Ce travail évaluera les contributions des différents secteurs de l’économie, notamment dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’économie circulaire et de l’agriculture et de la sylviculture, pour atteindre l’objectif défini, déterminer les avantages, les impacts ou les nouvelles solutions à mettre en œuvre.

L’élaboration de la feuille de route aura un soutien financier de 600.000 euros, provenant du Fonds pour l’environnement.

– Le groupe AdP – Águas de Portugal (eaux du Portugal) va renforcer sa flotte automobile par des véhicules 100 pc électriques, ce qui permettra, dans le groupe de 12 entreprises qui gèrent les systèmes d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées du nord au sud du pays, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’environ 43 pc, notamment le CO2.

L’introduction de véhicules à faible taux d’émission est l’une des mesures envisagées dans le Plan d’efficacité énergétique électrique 2020 du groupe AdP, présenté en mai dernier, et prévoit l’acquisition de 127 véhicules légers (76 passagers et 51 fret) et l’installation de 134 bornes de recharge à travers le pays.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 12 octobre 2017 :

Le Conseil sur le financement de l’action climatique de l’Union européenne a insisté sur le rôle important que joue le secteur privé en tant que principale source de financement de l’action climatique, et sur la nécessité de mieux tirer parti du potentiel qu’il recèle pour financer des mesures d’atténuation et d’adaptation.

Dans les conclusions publiées à l’issue de sa réunion mercredi, le Conseil a fait valoir qu’il est essentiel et nécessaire de disposer d’un cadre d’action propice et solide pour mobiliser des fonds du secteur privé.

Il a souligné l’importance des banques multilatérales de développement, qui jouent un rôle de catalyseur pour ce qui est du changement radical prévu par l’accord de Paris, appelant à accroître les ressources afin de répondre aux besoins des pays en développement les plus pauvres et particulièrement vulnérables, tels que les pays les moins développés et les petits États insulaires en développement, et de les soutenir.

Le Conseil a également demandé à la Commission européenne de fournir une vue d’ensemble de la contribution apportée au financement international de l’action climatique par l’UE, y compris la Banque européenne d’investissement, et par ses États membres pour 2016, en vue de l’approbation de cette contribution par le Conseil avant la COP23 de la CCNUCC.
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Madrid, _ Le gouvernement espagnol disposera au premier trimestre de 2018 de l’avant-projet de la loi sur le changement climatique et la transition énergétique, qui sera élaboré avec la participation de «pratiquement tous les ministères» dans le but de mettre en œuvre les engagements de l’Espagne inclus dans l’Accord de Paris sur le climat, a affirmé Belén Bajo, porte-parole du changement climatique du Parti populaire (PP) au Congrès des députés.

Lors d’une rencontre sur le thème «Survivre au changement au climatique», les responsables de l’environnement des autres partis ont, quant à eux, estimé que ce projet de loi arrive en retard alors qu’il concerne un problème «urgent».

A noter que le délai pour la présentation des propositions pour ce projet de loi a pris fin mardi dernier.

-La ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a affirmé que le gouvernement a investi, depuis mai 2015, plus de 83 millions d’euros dans des actions visant à lutter contre la sécheresse dans les bassins hydrauliques de Jucar (est) et de Segura (sud-est).

Dans un communiqué, la ministre a assuré que l’exécutif œuvre pour venir en aide à tous ceux affectés par la sécheresse, à travers une importante batterie de mesures, notamment la mobilisation de près de 350 hm3 additionnels d’eau dans ces bassins, qui se trouve officiellement en situation de sécheresse depuis 2015.

Selon la ministre, ces actions ont permis d’éviter des restrictions d’accès à l’eau tout au long de cette période de sécheresse.

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Londres, _ L’énergie solaire pourrait représenter 7 pc de la production électrique totale de l’Afrique subsaharienne en 2040, selon les prévisions d’Agence Internationale de l’Energie (AIE)

L’hydroélectricité restera néanmoins toujours la principale source d’électricité renouvelable en 2040, précise l’AIE dans son rapport « New Policies ».

La puissance des barrages d’Inga en République démocratique du Congo devrait en particulier être fortement augmentée. Elle pourrait à terme atteindre 44 GW, soit plus de deux fois plus que la puissance de l’immense barrage chinois des Trois Gorges.

Les experts de l’AIE pensent que l’énergie solaire dispose d’un énorme potentiel en Afrique : 47 pc du continent reçoit un ensoleillement supérieur à 2 100 kWh/m2/an.

Ainsi, l’Afrique doit relever un défi énergétique majeur dans les décennies à venir si elle veut connaître une croissance économique durable. Elle doit en particulier réussir à garantir au plus grand nombre un approvisionnement énergétique sûr, à attirer les investissements nécessaires.

A l’heure actuelle, le nombre de personnes en Afrique sans accès à l’électricité continue à augmenter sous l’effet de la croissance démographique (la population pourrait presque doubler d’ici à 2040).

Pour les entreprises africaines, ce manque de fiabilité de l’approvisionnement électrique est considéré comme le principal frein à la croissance de leurs activités, soulignent les analystes de l’AIE.

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Paris, _Le projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures a été adopté mardi par l’Assemblée nationale française.

« Laisser les énergies fossiles dans le sous-sol » est un axe essentiel du Plan climat pour lutter contre le changement climatique qui doit contribuer à maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2 °C, a souligné le ministère français de la Transition écologique et solidaire, notant que la France devient le premier pays au monde à proposer un projet de loi visant à interdire la recherche et l’exploitation des hydrocarbures sur son territoire comme le prévoyait le projet de campagne présidentielle.

Dès la publication de la loi, aucun nouveau permis de recherche d’hydrocarbures ne sera attribué, ce qui mettra un terme à la recherche de nouveaux gisements, a ajouté la même source, précisant que les concessions d’exploitation existantes ne pourront pas être renouvelées au-delà de 2040, ce qui programme à cet horizon la fin de l’exploitation.

Alors que les surfaces agricoles diminuent chaque année, le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot souhaite l’instauration d’une taxe frappant les constructeurs qui investissent des espaces naturels, rapporte le quotidien Le Parisien.

Dénonçant une « frénésie souvent injustifiée », Nicolas Hulot vient de proposer au Premier ministre Edouard Philippe de taxer les bétonneurs qui construisent sur des espaces naturels, ajoute le journal, précisant que le fruit de cette taxe servira à financer la protection de la biodiversité.

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