ActualitésPortugal : Une décharge électrique et la foudre derrière les incendies de forêt à Pedrógão et à Góis

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حريق
13 Oct

Portugal : Une décharge électrique et la foudre derrière les incendies de forêt à Pedrógão et à Góis

Lisbonne –  Les incendies de forêt qui avaient éclaté le 17 juin dernier à Pedrógão Grande et à Góis, dans le centre du Portugal, ont été provoqués respectivement, par une décharge électrique du réseau de distribution d’énergie et par la foudre, selon un rapport présenté jeudi au Parlement.

Selon le rapport élaboré par une commission technique indépendant chargée d’examiner les causes derrière les violents incendies ayant ravagé le pays en été, le feu de Pedrógão Grande, qui a fait 64 morts et plus de 200 blessés et réduit en cendre quelque 28.914 hectares, a été causé par des décharges électriques du réseau de distribution d’énergie.

La foudre a été à l’origine du deuxième incendie le plus violent à Gois qui a ravagé 17.521 hectares, relève la même source, rappelant que ces incendies figurent parmi les feux de forêts les plus importants jamais enregistrées depuis le début des mesures.

« Le feu de Pedrógão Grande est très probablement celui qui, au Portugal, a libéré le plus d’air chaud et s’est propagé le plus rapidement  (avec un maximum de 4.459 hectares brûlés en une heure) », note le rapport qui a analysé les incendies survenus entre le 17 et 24 juin dernier.

Le gigantesque feu qui a éclaté à Pedrógão Grande le 17 juin et s’est étendu à d’autres régions n’a été éteint qu’une semaine plus tard, tout comme le feu de Gois (district de Coimbra). Les deux feux, qui ont consumé près de 50.000 hectares ensemble, avaient mobilisé plus d’un millier de pompiers.

– Rui Esteves Araújo, professeur à la Faculté d’ingénierie de l’Université de Porto (FEUP), a souligné que la demande de véhicules électriques a considérablement augmenté au Portugal, malgré le manque de points de recharge.

« Il y a quelques années, les gens ne croyaient pas que l’électrification qui se passe aujourd’hui soit un succès, mais cela se concrétise déjà », a-t-il dit en marge du Salon des véhicules électriques et hybrides organisé à partir de ce vendredi à Porto, ajoutant qu’il est nécessaire d’informer les gens sur certaines idées reçues sur ce type de véhicule, notamment en ce qui concerne son autonomie et le coût des batteries.

Pour M. Araújo, les véhicules électriques permettent aux usagers d’avoir plus de confort, une plus grande efficacité dans la gestion du temps et un moindre impact environnemental, si leur utilisation est envisagée de manière intégrée et collective.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 13 octobre 2017 :

Genève, _ Des étudiants suisses ont réussi dernièrement à monter un projet ambitieux de pavillon solaire suisse avec lequel ils doivent notamment participer à un concours international dans le Colorado (Etats-Unis).

Le pavillon modèle, mis au point en neuf jours par 44 étudiants issus de quatre hautes écoles romandes, représentera la Suisse au Solar Decathlon 2017. Cette compétition réunit treize projets novateurs dans le domaine de l’habitat, dont onze américains, un néerlandais.

« Notre équipe a dû travailler dans des conditions météo exécrables », a souligné Alexandra Walther, responsable de la communication du projet suisse, peu avant de s’envoler pour Denver.

Cette aventure a démarré en 2015 dans le parc d’innovation Blue Factory de Fribourg qui a mobilisé plus de 250 étudiants de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, de l’Université et de la Haute ingénierie de Fribourg, ainsi que de la Haute Ecole d’art et de design de Genève.

-. La Suisse a officiellement présenté une demande visant à accueillir L’Observatoire mondial sur l’eau et la paix, une proposition soutenue par un Panel international dédié à cette question dans son rapport dévoilé dernièrement à Genève.

L’observatoire aura pour mission de favoriser la coordination entre les acteurs dans le domaine de la diplomatie de l’eau, a indiqué l’ex-président slovène Danilo Turk, qui assure la présidence de ce panel initié par le pays helvétique et formé de hautes personnalités de quinze pays.

  1. Turk a mis l’accent sur la nécessaire prévention des tensions mais aussi la facilitation des médiations sur les conflits en lien avec l’eau, déplorant le manque de coopération bilatérale entre Etats dans les bassins hydrographiques où celle-ci serait la plus utile.

Dans les 25 prochaines années, les besoins en eau pour l’agriculture vont augmenter de 50 pc. La raréfaction et la détérioration de la qualité de l’eau constituent un multiplicateur toujours plus prononcé des risques de conflit, révèle le rapport.

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Madrid, _ La mairie de Madrid a interdit le stationnement dans le centre-ville pour la journée du vendredi, une mesure qui s’inscrit dans le cadre des restrictions à la circulation imposées en raison des hauts niveaux de pollution atmosphérique.

En plus, la vitesse maximale autorisée sur la route périphérique M30 et les accès de la ville reste limitée à 70 km/h depuis mardi dernier, a indiqué la mairie.

Ces mesures ont été prises en conséquence des hauts niveaux de pollution au dioxyde d’azote (NO2) détectés dans l’air de la capitale, ainsi que de la poursuite des conditions météorologiques défavorables, marquées par des températures élevées.

-L’ONG Ecologistes en Action a dénoncé la situation de six plages de la région de Valence (est) affectées par la pollution, la destruction ou la mauvaise gestion de la part des autorités de la région.

 

Le rapport annuel «Drapeaux noirs» élaboré par l’ONG écologiste a condamné notamment le projet du complexe Blay Beach de Denia, qui prévoit des constructions de cinq étages en bord de mer, estimant qu’il s’agit d’un «nouvel exemple du manque de sensibilité des administrations publiques quant au problème de l’érosion des côtes».

Ecologistes en Action a aussi pointé du doigt la pollution résultant de l’activité industrielle dans le port d’Alicante, les travaux d’agrandissement de la plage Portet de Moraira ou encore la situation de la plage d’Aiguadoliva-Surrach à Benicarló, «plage la plus sale de ce littoral».

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Londres, _Pour lutter contre la pollution, la municipalité d’Oxford veut interdire la circulation des voitures, essence ou diesel, dans une partie du centre-ville à compter de 2020, une mesure radicale, première prise en Grande-Bretagne dans le cadre d’une démarche écologique.

« Nous tous qui utilisons nos voitures (…) à Oxford, nous contribuons à la pollution de l’air de la ville », a déclaré John Tanner, membre du conseil municipal.

« Tout le monde doit apporter sa contribution – le gouvernement, les autorités locales, les entreprises et les habitants – pour répondre à cette urgence sanitaire. »

Le tarif des parc-mètres sera, par ailleurs, révisé à la baisse pour les utilisateurs de voitures électriques dans la célèbre ville universitaire.

-Le groupe pétrolier Shell vient d’annoncer l’acquisition de la société NewMotion, l’un des principaux fournisseurs en Europe de services de recharge pour les voitures électriques.

NewMotion déploie plus de 30.000 bornes à usage privé à la fois pour les particuliers et les entreprises aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni.

La société, active depuis 2009, permet également l’accès à un réseau de 50.000 bornes à usage public à travers 25 pays européens, servant plus de 100.000 clients.

« Nous sommes très heureux d’avoir un investisseur aussi puissant qui partage pleinement notre vision et nous permet de poursuivre notre expansion dans toute l’Europe à un moment où la transition vers les véhicules électriques s’accélère », souligne le PDG de NewMotion.

Cette acquisition, dont les conditions financières ne sont pas dévoilées, illustre les nouveaux enjeux pour le secteur pétrolier qui évoluent progressivement vers les énergies propres, au moment où de nombreux pays affichent leurs ambitions écologiques.

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Paris, _Les constructeurs automobiles multiplient les initiatives à la faveur de la voiture électrique, même si le marché reste encore peu développé face à l’essence et au diesel, toujours dominants.

Dans le cadre de l’élaboration de son nouveau plan climat air énergie territorial, la ville de Paris a fixé l’objectif de fin du diesel en 2024 et de l’essence en 2030 sur son territoire.

Ce cap tient compte de façon pragmatique de l’évolution de plus en plus rapide du secteur des transports ces dernières années, a indiqué jeudi la Mairie de Paris dans un communiqué, notant que le développement des véhicules électriques s’accélère, comme en témoigne les annonces récentes de plusieurs constructeurs.

L’offre de transports en commun se renforce, y compris en grande couronne, avec les chantiers du Grand Paris Express en cours de réalisation, a ajouté la même source, faisant observer que la part du vélo et de l’ensemble des mobilités douces progresse considérablement.

Cet objectif n’est en aucun cas formulé dans le plan climat comme une « interdiction » à horizon 2030, mais bien comme une trajectoire qui semble à la fois crédible et soutenable, estime la Mairie, expliquant que pour y parvenir, Paris compte sur le développement des alternatives et le renforcement des aides financières incitant les particuliers et les professionnels à acheter des véhicules propres.

-Des activistes de Greenpeace France ont été interpellés, jeudi matin, après une brève intrusion dans une centrale nucléaire du nord-est du pays où ils ont déclenché un feu d’artifice à proximité d’une piscine d’entreposage de combustible usé, rapportent les médias français.

A travers cette intrusion dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), les activistes entendaient alerter sur la vulnérabilité des piscines de combustible usé des centrales nucléaires françaises face à des risques d’actes malveillant, ce que EDF (Electricité de France), qui exploite la centrale, dément catégoriquement en assurant que les centrales françaises étaient « sûres, bien surveillées et très bien protégées ».

EDF souligne, par ailleurs, sur Twitter que les auteurs de l’opération avaient été « stoppés par les gendarmes » et n’avaient pas accédé « à la zone nucléaire », précisant que leur intrusion n’avait pas eu d’impact « sur la sûreté des installations ».

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