ActualitésPortugal: vingt sept mille hectares de forêts ravagés par des incendies

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11 Août

Portugal: vingt sept mille hectares de forêts ravagés par des incendies

Bruxelles – Un gigantesque incendie, qui s’est déclaré depuis vendredi dernier dans la ville de Monchique, au sud du  Portugal, a détruit près de 27.000 hectares de forêts, selon une note publiée par le Système européen d’information sur les incendies de forêts (EFFIS).

La superficie brûlée dans la région de Monchique est 5 fois supérieure à celle détruite cette année par le feu dans l’ensemble du territoire portugais (5.327 hectares), relève la même source.

L’incendie, dont le périmètre dépasse désormais les 100 kilomètres, a fait jusqu’à présent 39 blessés dont 21 pompiers, selon une porte-parole de l’Autorité nationale de la protection civile, Patricia Gaspar.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 11 août 2018 :

– La société flamande de l’environnement, a détecté dans le canal Dessel-Turnhout-Schoten des bactéries, sous formes d' »algues bleues », qui peuvent être nocives pour les humains et les animaux, a indiqué vendredi l’agence Belga.

Après le canal Bocholt-Herentals et son embranchement vers Beverlo, il s’agit de la troisième voie d’eau en province d’Anvers où ces bactéries se multiplient sous l’effet de la chaleur des dernières semaines, précise la même source.

La province d’Anvers a indiqué que l’interdiction qui vaut pour les deux autres canaux, d’y mener des activités récréatives ou de pomper de l’eau, a été étendue aussi au canal Dessel-Turnhout-Schoten.

Les « algues bleues » ne sont en réalité pas des algues mais elles en ont l’apparence. Elles produisent une substance qui peut être dangeruse en cas de contact ou d’ingestion. Chez l’Homme, elle peut causer des irritations cutanées, ainsi que des maux de tête et d’estomac ou d’intestins.

La société flamande de l’environnement a interdit ainsi de puiser de l’eau dans le canal Dessel-Turnhout-Schoten, que ce soit pour arroser les champs ou abreuver le bétail.

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Madrid – La déclaration des 46.385 km2 du corridor de migration des cétacés en Méditerranée comme « aire marine protégée » par l’Espagne constitue, selon l’ONU, une étape très importante dans le cadre de la convention de Barcelone et de son protocole relatif aux aires spécialement protégées.

Cette déclaration a été saluée par le coordonnateur du Plan d’action pour la Méditerranée de l’ONU Environnement, Gaetano Leone, qui a souligné que cette mesure vise à protéger environ 3.500 rorquals communs, plus de 19.000 tortues caouannes et 60.000 dauphins répertoriés. Ces cétacés utilisent ce couloir sous-marin chaque année pour migrer vers le Golfe du Lion, au large des côtes françaises.

La désignation de cette zone comme « aire marine protégée » est de nature à permettre la mise en oeuvre de mesures préventives spécifiques visant à réglementer les activités de pêche en haute mer, qui présentent un avantage écologique en termes de protection de la biodiversité et des écosystèmes halieutiques.

Par ailleurs, le secrétariat général de la pêche a décidé de « limiter les dépassements » du quota fixé, afin que, lors des prochaines années, la flotte puisse bénéficier des conditions de pêche conformément à la nouvelle règle de contrôle des captures approuvée en 2017 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT).

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Paris – Des milliers de poissons d’une rivière dans le nord de la France sont morts à cause d’une pollution de matière organique due à une fuite détectée sur une conduite dans une usine du géant sucrier français Tereos.

« Une vanne automatique située sur un poste de chargement des camions de vinasse (fertilisant naturel biosourcé issu de la betterave) a connu une fuite, déversant 20 à 30 m3 de matière organique dans un bras » de la rivière Oise, a-t-on indiqué de source préfectorale.

« Elle a consommé l’oxygène pour se dégrader dans l’eau et on a atteint des taux de 0 mg d’oxygène par litre d’eau sur la rivière Oise et a asphyxié les poissons sur 30 km en aval », a expliqué Jean-François Alavoine, inspecteur de l’environnement pour l’Agence française de la biodiversité. La matière organique s’était complètement diluée jeudi.

« Au vu de l’analyse de la situation, il n’y a ni incidence sur la distribution de l’eau potable dans le département de l’Aisne et de l’Oise, ni impact sur les activités nautiques », a assuré la préfecture.

Les estimations précises du nombre d’individus morts sont en cours, mais elles pourraient atteindre des dizaines de tonnes, selon M. Alavoine.

 

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