Près de 2.000.000 véhicules électriques vendus au Portugal (ministère de l’Environnement)

Bruxelles – Le nombre de véhicules électriques vendus au Portugal, dans le cadre du Fonds pour l’environnement, a totalisé près de 2.000.000, selon des données du ministère de l’Environnement.

Le nombre de demandes formulées par les clients dans ce sens s’élevait à plus de 1.236, selon les mêmes sources.

Dans le budget de l’État pour 2018, l’incitation à l’usage de véhicules à faibles émissions, financé par le Fonds pour l’environnement, est restée maintenue à la valeur de 2.250 euros pour l’achat de voitures électriques non polluantes.
—————————————————

Bruxelles – Le gestionnaire du réseau haute-tension en Belgique « Elia » a annoncé jeudi sa décision de se lancer dans un projet pilote visant à étudier les possibilités offertes par la technologie « blockchain » dans le secteur de l’énergie.

La technologie blockchain permet de stocker et transmettre des informations, de manière transparente et sécurisée, sans organe central de contrôle.

Elia table sur l’introduction de cette nouvelle technologie pour « permettre une gestion de l’équilibre adaptée, qui bénéficiera à tous les acteurs du marché de l’énergie », indique-t-il dans un communiqué.

Pour le gestionnaire du réseau haute-tension belge, le lancement de ce projet d’une durée de trois mois s’inscrit dans un contexte de développement des sources d’énergie décentralisées et de disparition progressive des sources de flexibilité traditionnelles.

« Les processus ainsi visés comprennent la validation des liens contractuels entre Elia et les acteurs participants, l’enregistrement et la validation des données de comptage des actifs et le règlement financier de ces activations », explique l’opérateur qui compte pour ce faire développer en collaboration avec Actility et SettleMint, une application de gestion de la flexibilité décentralisée basée sur la blockchain développée par l’Energy Web Foundation, dont Elia est un affilié.

« Si les résultats du projet pilote s’avèrent positifs, cela constituera une belle avancée vers un réseau électrique belge qui offre une grande variété en termes de sources d’énergie durables et décentralisées », conclut Elia.

—————————————————

Paris – Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a co-signé récemment avec ses homologues britannique, allemand et luxembourgeois, un courrier adressé à la Commission européenne l’appelant à renforcer la réglementation européenne en matière de commerce de l’ivoire, comme c’est déjà le cas en France.

Le plan biodiversité présenté, le 4 juillet dernier, par Hulot prévoit de «renforcer la lutte contre le trafic des espèces aux niveaux européen et international» à un moment où la situation des populations d’éléphants d’Afrique est jugée extrêmement préoccupante.

Pour y répondre, il est nécessaire de maintenir la dynamique internationale de fermeture des marchés nationaux de l’ivoire pour mettre fin au braconnage de l’éléphant, a-t-il souligné.

«Cela fait presque deux ans que la Conférence des Parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, Ndlr) a demandé la fermeture de tous les marchés domestiques de l’ivoire qui contribuent au braconnage des éléphants et au commerce illégal de spécimens d’éléphants», a rappelé le ministre français sur le site de son département.

«Certains Etats membres de l’Union européenne ont déjà pris des mesures supplémentaires pour restreindre leur marché intérieur de l’ivoire […]», a-t-il observé.

«Le monde attend désormais de l’Union européenne, reconnue comme un acteur clé pour le commerce de l’ivoire d’éléphant, qu’elle agisse», a insisté Nicolas Hulot, l’un des fervents défenseurs de la cause écologique.

—————————————————

Madrid – La colonie de vautours noirs de Sierra Pelada, à Aroche (province de Huelva), est considérée aujourd’hui comme la plus grande colonie de cette espèce en Andalousie, avec 127 couples nicheurs.

Cette colonie de vautours noirs, l’une des plus menacées en Europe, a enregistré une hausse de 5% par rapport à une année auparavant, selon le dernier recensement de cette espèce protégée, mené conjointement par la Fondation Bios, l’association écologique Andalous et la communauté autonome d’Andalousie.

Cette colonie, apparue en 1989, pourrait bientôt devenir la plus importante en Andalousie, avec 107 couples nicheurs en 2017, précise la région d’Andalousie.

Les experts soulignent, à cet égard, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour protéger cette espèce menacée.