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15 Nov

Le président de l’AG de l’ONU salue le leadership du Maroc en matière d’action climat

Bonn – Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Miroslav Lajcak, a salué, mercredi à Bonn, le leadership du Maroc en matière d’action climatique, dans le cadre de sa présidence de la COP22 de Marrakech, la première après la conclusion de l’accord de Paris sur le climat en 2015.

« Je remercie le Maroc qui a joué un le rôle de chef de file de l’action climatique dans le cadre de sa présidence de la COP22 », a-t-il affirmé à l’ouverture du segment de haut niveau de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP23).

La cérémonie d’ouverture du segment de haut niveau de la COP23, rappelle-t-on, a été marquée par la participation de SAR la Princesse Lalla Hasnaa qui représente SM le Roi Mohammed VI.

M. Lajcak a souligné l’impératif d’avancer, sous la nouvelle présidence fidjienne de la COP23, dans la concrétisation des objectifs de l’Accord de Paris qui vise à limiter la hausse de la température mondiale en-dessous de 2 degrés Celsius et à s’efforcer de ne pas dépasser 1,5 degré Celsius.

Il fait remarquer qu’il y a déjà un accord multilatéral, ce qui constitue un tournant pour l’histoire de la planète. D’où l’importance de capitaliser sur les avancées de cet accord désormais irréversible, confortant les efforts dans le domaine de l’action climatique avec notamment l’agenda 2030 de développement durable.

La dynamique suscitée par l’accord a été confirmée, a-t-il constaté, à l’occasion du débat lors de l’Assemblée générale de l’ONU, montrant que plus de 80 pc des pays considèrent l’action climatique comme priorité.

« Il reste de le traduire dans les faits », a plaidé le président de l’AG de l’ONU qui insiste sur l’impératif d’agir d’urgence, dans le cadre d’une démarche collective, pour respecter les accords conclus, d’autant plus que des rapports alarmants montrent qu’« on est en retard ».

« Cette situation est inacceptable. Les populations continuent de souffrir », a-t-il relevé, exhortant en particulier les pays riches à respecter leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à s’adapter aux effets de lutte contre les gaz à effets de serre.

La COP23 intervient alors que de récents rapports alarmants, publiés par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) semaient le doute quant à la possibilité d’atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement en dessous de 2 °C, comme fixé dans l’Accord de Paris.

Lors de la COP 23 qui se tient du 06 au 17 novembre sous la présidence des Iles Fidji, les pays cherchent à avancer dans l’élaboration du règlement d’opérationnalisation de l’Accord de Paris.

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