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07 Juin

Le président Donald Trump abandonne un projet de réforme de la politique des biocarburants

Washington – Sous la pression des élus représentant les régions agricoles des Etats-Unis, le président Donald Trump a abandonné un projet de réforme de la politique des biocarburants visant à réduire les coûts pour l’industrie pétrolière, faisant grimper mercredi les cours du crédit des carburants renouvelables de plus de 40%, rapporte la presse locale.

En effet, la Maison Blanche s’apprêtait à annoncer des changements à la norme américaine « Renewable Fuel Standard » (RFS) après des mois de négociations difficiles entre les représentants de l’industrie pétrolière et celle du maïs, mais a reporté l’annonce sine die sous la pression de ces élus, selon la même source.

Et d’ajouter que le président Trump aurait ainsi abandonné cette réforme après avoir été sensibilisé au fait que les agriculteurs de l’important électorat du Midwest américain n’étaient pas à l’aise avec une partie de sa proposition.

La loi RFS exige des raffineurs de pétrole de mélanger des volumes croissants de biocarburants comme l’éthanol dans le carburant chaque année, et de prouver leur conformité en gagnant ou en acquérant les crédits et en les remettant à l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).

Cette loi a aidé les producteurs de maïs du Midwest en créant un marché de 15 milliards de gallons par an pour l’éthanol, mais les entreprises de raffinage se plaignent que les coûts de conformité sont trop élevés et menacent la création d’emplois que Trump a promis.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de jeudi 7 juin 2018.

Canada :.

– Le gouvernement canadien a affirmé qu’il est déterminé à soutenir des projets d’infrastructure qui permettent notamment de bâtir des collectivités plus durables et d’appuyer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et axée sur une croissance propre.

Dans ce cadre, le ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, a annoncé une nouvelle mesure importante visant à s’assurer que les investissements en infrastructure tiennent compte des répercussions des projets sur l’environnement au cours des étapes de la planification et de la conception.

Dans le cadre du plan «Investir dans le Canada», les demandeurs de financement fédéral pour de nouveaux projets d’infrastructure publique d’envergure devront maintenant évaluer la façon dont leur projet contribuera à la pollution par le carbone ou permettra de la réduire, et tenir compte des risques liés aux changements climatiques en ce qui concerne l’emplacement, la conception et les opérations prévues dans le cadre du projet.

Selon le ministère, en tenant compte des changements climatiques et en bâtissant des infrastructures qui résistent aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques violents, l’on favorise la lutte contre les changements climatiques, la réduction des coûts d’énergie et la création de collectivités plus sécuritaires et résilientes pour les Canadiens.

«Nos investissements dans les infrastructures font une différence dans la vie des Canadiens, en offrant une protection contre les catastrophes naturelles et les phénomènes météorologiques violents», a affirmé M. Sohi, ajoutant que la lutte contre les changements climatiques va de pair avec la croissance d’une économie propre à faibles émissions de carbone.

De son côté, la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a soutenu que les répercussions des changements climatiques et des conditions météorologiques extrêmes coûtent déjà des milliards de dollars aux Canadiens chaque année, notant que le gouvernement est déterminé à investir dans des collectivités plus résilientes et durables et à favoriser une croissance propre.

Mexique:

Les autorités mexicaines ont activé l’alerte au smog phase 1 à cause de la pollution atmosphérique et de la dégradation de l’environnement dans la vallée de Mexico.

L’alerte phase 1, qui entrera en vigueur ce jeudi 7 juin, consiste à interdire la circulation de plus d’un million de voitures et de véhicules de transport de marchandises munies d’une plaque d’immatriculation fédérale durant plusieurs heures.

Le département de l’environnement a justifié dans un communiqué le déclenchement de cette alerte par l’impact d’un système à haute pression affectant le Midwest, des températures et du rayonnement solaire plus élevés provoqués par la faiblesse du vent de surface et une mauvaise dispersion des polluants, qui ont abouti à l’activation d’ozone d’urgence.

La concentration d’ozone dans la zone métropolitaine de la vallée du Mexique a atteint 161 points dans le sud-ouest, 143 dans le centre, 111 dans le nord-est, 110 dans le nord-ouest et 55 points dans le sud-est, précise la même source.

Les responsables conseillent à la population de limiter ses activités extérieures en raison de taux d’ozone presque deux fois supérieurs aux limites tolérables.

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Panama :

Les pays d’Amérique latine et des caraïbes ont renforcé leurs efforts au cours des dernières années pour lutter contre l’utilisation des produits en plastic à usage unique, notamment à travers le lancement de programmes et de campagnes de sensibilisation, et la mise en place de nouvelles lois en la matière.

Le Panama a rejoint ces efforts à travers l’adoption par le gouvernement en début d’année d’une loi interdisant l’usage et la vente des sacs en plastique, notamment ceux fabriqués à base de polyéthylène ou de produits non biodégradables, devant ainsi le premier pays d’Amérique centrale à établir cette interdiction.

 

 

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