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11 Mai

Le Sénégal appelle à s’accorder sur un minimum de règles pour asseoir un environnement sain et durable

Dakar – Le président de la République, Macky Sall a appelé la communauté internationale à s’accorder sur « un minimum de règles contraignantes et universelles » pour asseoir un environnement sain et durable.

« Face au péril, à l’immensité de la tâche et à la complexité des défis, il n’y a pas de solutions pour sauvegarder l’environnement que de s’accorder sur un minimum de règles contraignantes et universelles », a-t-il fait valoir à l’ouverture, récemment, du colloque international sur le pacte mondial sur l’environnement, dans la continuité des efforts de la communauté internationale face au péril qui menace l’avenir de la planète.

« Il ne peut y avoir de progrès pour chacun et pour tous, sans une remise en cause individuelle et collective, un engagement de tous pour l’environnement, les entreprises, la société civile, les citoyens, les institutions internationales », a soutenu Macky Sall.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 11 mai :.

Burkina :.

–Ouagadougou abrite actuellement le 4è congrès de la Fédération des Verts africains (FeVA), organisé en collaboration avec le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso, sous le thème « Politique verte pour une Afrique durable ».

Selon le président de la FeVA, Frank Habineza, les travaux de ce 4è congrès ont pour principal objectif d’amender les textes, le règlement intérieur et le manuel de procédures, ainsi que l’élection du nouveau Comité.

Le 3è congrès de la FeVA avait eu lieu à Madagascar.

–Le ministère burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a lancé l’appel à projets du Projet d’appui au développement d’anacarde dans le bassin de la Comoé pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Ce projet vise la préservation environnementale par le développement de la filière anacarde.

Destiné aux maillons essentiels de la filière anacarde, notamment les producteurs, les pépiniéristes, les transformateurs et les chercheurs, ce projet couvre trois régions administratives du Burkina Faso (les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest) appelées « le Bassin de la Comoé ».

Côte d’Ivoire :.

–Une délégation de l’Office national des aires protégées du Burkina Faso (OFINAP), conduite par son premier responsable, l’ingénieur général des Eaux et Forêts Lamoussa Hébié, effectue, depuis samedi, une mission en Côte d’Ivoire en vue de s’imprégner de l’expérience de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) en matière de gestion des aires protégées.
«L’expérience de la création de l’OIPR qui a été imitée par nos frères du Burkina est un élément clé de cette mission. Comment fonctionne notre système de gestion, comment les financements sont assurés, ce sont entre autres questions qui seront au centre des échanges avec la direction générale de l’OIPR », a souligné le directeur de la zone Nord-Est de l’OIPR, le lieutenant-colonel Kouadio Roger.
Le Burkina Faso regorge de nombreuses aires protégées dont le ranch de gibier de Nasinga, un site qui accueille un grand nombre de touristes annuellement.

Gabon :.

–Le paiement des taxes, notamment celles relatifs à l’environnement, ignorées par certains, a été au centre d’une réunion, tenue mercredi, à Franceville (Sud-Est du Gabon), entre la secrétaire générale de province, Nicole Nouhando et des responsables provinciaux du trésor et de la mairie de Franceville.

L’objectif principal de cette réunion, était de sensibiliser les opérateurs économiques, sur le lancement effectif, dans les tous prochains jours, de l’opération de recouvrement des taxes, notamment la taxe synthétique sur l’environnement, a indiqué Mme Nicole Nouhando, citée par la presse.

 

Kenya :.

–La compagnie « Zarara Oil and Gas », basée à Maurice, a lancé une campagne de forage de deux puits : Pate-2 et Pate-3 sur l’île de Pate, située au large de l’archipel de Lamu, au Kenya.

La société vise des gisements de gaz naturel qui, en cas de succès, seront consacrés à la production d’électricité, afin de répondre à la demande croissante du pays est-africain, ont rapporté des médias locaux, relevant que les travaux ont été lancés six mois après que le gouvernement ait donné le son aval à l’entreprise qui a expliqué ce retard par la lenteur de la réalisation des travaux de génie civil.

Les deux puits devraient atteindre une profondeur de 4.500 mètres chacun, en environ 120 jours, souligne-t-on.

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