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27 Fév

Production de plus de 22 millions d’alevins de poissons au niveau des stations aquacoles du HCEFLCD durant la saison écoulée

Rabat – Plus de 22 millions d’alevins de poissons ont été produits au niveau des stations aquacoles relevant du Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) durant la saison écoulée, a indiqué, mardi à Rabat, le Haut-Commissaire Abdeladim LHAFI.

S’exprimant lors de la session ordinaire du Comité de la pêche dans les eaux continentales, consacrée à la présentation de l’état d’avancement des différents projets inscrits dans le cadre de la stratégie 2015/2024 du Haut-Commissariat, M. Lhafi a souligné que la production actuelle de poissons d’eau douce est estimée à 16.000 tonnes destinée à l’approvisionnement des populations rurales en protéines animales de haute qualité et contribuant ainsi à l’amélioration des revenus de 3.000 pêcheurs.

« Le HCEFLCD a élaboré la stratégie 2015/2024 avec comme objectifs chiffrés à l’horizon 2024, l’augmentation de la production piscicole de 15.000 tonnes enregistrée actuellement à 50.000, l’augmentation du nombre d’alevins déversés dans les parcours de pêche de 14 millions à 30 millions et la création de 15 000 emplois supplémentaires liés à l’activité de la pêche et de l’aquaculture », a noté M. Lhafi.

Il a, dans ce sens, souligné l’importance de la mise en œuvre du Plan de Développement de la pêche et de la pisciculture continentale qui se fera à travers la promotion de trois chaînes de valeur, à savoir, l’augmentation de la productivité piscicole des retenues de barrages, le développement de la pêche touristique ainsi que le développement de l’aquaculture rurale et la création d’emploi.

S’agissant des trois premières années de la mise en œuvre de la stratégie du HCEFLCD 2015/2024 en matière de développement de la pêche et de la pisciculture continentale, M. Lhafi a relevé la réalisation, conjointement avec l’agence allemande de coopération internationale, de deux programmes concernant la promotion de la chaîne de valeur du tourisme halieutique dont « l’objectif est la structuration d’offres touristiques (packages) autour de la pêche sportive durable au profit des populations locales ». Le deuxième programme concerne la promotion de la chaîne de valeur liée à l’aquaculture continentale.

M. Lhafi a également rappelé que les axes majeurs de la stratégie 2015-2024 concilient trois piliers de développement durable, à savoir, la préservation de la ressource piscicole et halieutique, l’amélioration des revenus des pêcheurs et l’augmentation de la productivité.

Évoquant la stratégie 2005-2014 mise en place par le HCEFLCD, Abdeladim LHAFI a qualifié de satisfaisants les objectifs atteints dans le cadre de la stratégie 2005-2014, relevant qu’une importante augmentation a été enregistrée au niveau de la production d’alevins qui est passée de 2 millions en 2005 à 13 millions en 2014.

« Cette hausse a aussi concerné la production piscicole qui est passé de 2.000 tonnes à 15.000 tonnes durant la même période », a ajouté M. Lhafi, notant une importante élévation du nombre de pêcheurs.

« Les permis de pêche vendu ont augmenté de 866 à 2716 avec une nette évolution des unités aquacoles privées dont le nombre est passé de 3 unités produisant 100 tonnes de poissons à 9 unités actuellement produisant 900 tonnes », a fait savoir le Haut-Commissaire.

Au terme de cette réunion, le comité a adopté plusieurs mesures d’ordre réglementaire pour la saison de pêche 2018/2019, y compris les dates d’ouverture et de fermeture des périodes de pêche pour les différents types d’espèces piscicoles, dans le souci du respect de leurs périodes de reproduction et de repos biologique.

Présidée par le Haut-Commissaire, cette réunion a été l’occasion pour présenter les acquis des trois premières années de la stratégie 2015-2024 pour le développement des filières de la pêche dans les eaux continentales, dont l’un des objectifs phares est d’augmenter la production piscicole de 15.000 tonnes enregistrée actuellement à 50.000 et de créer 15 000 emplois supplémentaires liés à l’activité de la pèche et de l’aquaculture.

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