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25 Sep

La production électrique des filières éolienne, solaire et des bioénergies est en augmentation de 11 % en France

Paris – La production électrique des filières éolienne, solaire et des bioénergies est en augmentation de 11 % en France au 2eme trimestre par rapport à la même période de l’année 2016, a indiqué le syndicat des énergies renouvelables, notant que le taux de couverture trimestriel de la consommation électrique par les énergies renouvelables est en baisse de 4 %, qui s’explique par la production hydraulique exceptionnelle du printemps 2016.

Le parc renouvelable voit sa puissance augmenter de 417 MW au cours du dernier trimestre et enregistre une augmentation de 2 030 MW sur une année glissante, les filières solaire et éolienne cumulées représentant 95 % de cette augmentation, a ajouté la même source dans un communiqué, relevant que la puissance du parc de production d’électricité renouvelable – hydroélectricité, solaire photovoltaïque, éolien et bioénergies – s’élève, fin juin 2017, à 46 853 MW et atteint désormais 91 % de l’objectif 2018 entériné par la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie).

Le parc éolien français s’élève, fin juin, à 12 341 MW, avec 200 MW supplémentaires raccordés durant le deuxième trimestre, selon le communiqué.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de lundi 25 septembre 2017:

Le ministère français de la Transition écologique a annoncé que le dispositif d’autorisation pour utiliser le titre de paysagiste concepteur est désormais en place, précisant que prévue par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, la création de ce titre a pour objectif que nos paysages ne résultent pas d’évolutions subies, mais de choix réfléchis et concertés avec les citoyens.

« Les paysages jouent un rôle majeur dans l’épanouissement de chacun et le vivre ensemble. Façonnés au cours des siècles par la nature et les hommes, ils sont un héritage commun que nous devons préserver et mettre en valeur », a indiqué le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, notant qu’ »au cours des dernières décennies, leur transformation n’a cessé de s’accélérer entraînant la banalisation ou la dégradation irréversible de certains d’entre eux et que leur reconquête est au cœur des enjeux d’aujourd’hui ».

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Madrid – Le tourisme de la nature en Espagne enregistre une croissance bien supérieure à celle du tourisme conventionnel, de même qu’une forte internationalisation qui s’est traduite par la hausse exponentielle des visiteurs étrangers attirés par les espaces naturels espagnols, selon une étude du ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement.

Le tourisme rural a connu une croissance de 32 pc entre 2009 et 2016, avec un nombre de visiteurs qui est passé de 2,7 millions en 2009 à 3,6 millions l’année dernière, dont 700.000 étrangers provenant principalement d’Allemagne, de France, des Pays-Bas et du Royaume-Uni, précise cette étude publiée à l’occasion de la célébration, mercredi prochain, de la Journée mondiale du tourisme avec pour thème «Le tourisme durable comme instrument de développement».

Cette journée coïncide avec l’Année internationale du tourisme durable, proclamée par l’ONU pour attirer l’attention sur la contribution du secteur touristique aux trois piliers de la durabilité : l’économique, le social et l’environnemental.

– Le responsable du climat et de l’Energie à l’association Amis de la Terre (AT), Héctor de Prado, a appelé à l’accélération du rythme de développement des énergies renouvelables et de fixer comme objectif une Europe «libérée des combustibles fossiles».

Lors d’une rencontre organisée récemment à Madrid par AT sous le thème «Energie propre en Europe : le rôle des citoyens et des villes», l’expert a qualifié d’insuffisantes les mesures prises par les autorités européennes dans le cadre du plan «Energie propre pour tous les Européens», insistant sur le rôle que doivent jouer les villes et les citoyens dans la promotion des énergies vertes.

De son côté, Juin Luis Ballesteros, membre de la représentation de la Commission européenne à Madrid, a souligné que l’Europe a fait le choix d’être à l’avant-garde de la transition vers les énergies renouvelables, notant que cette transition avance, quoique lentement.

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Londres – Cinq mois après le déclenchement du processus de sortie de l’Union européenne, les financements communautaires commencent à se tarir pour le Royaume-Uni.

Selon The Times, la Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’instaurer un moratoire sur les prêts à long terme destinés à financer des projets d’infrastructures au Royaume-Uni.

En 2016, la BEI avait prêté 6,9 milliards d’euros à la Grande-Bretagne, faisant d’Albion le 5e bénéficiaire de l’UE. Cette manne a été notamment utilisée pour financer des programmes de rénovation thermique de logements, la construction de systèmes d’assainissement d’eau ou de gestion de déchets.

La décision de la BEI intervient après celle du Fonds d’investissement européen (FIE), spécialisé dans le financement des PME et des start up.

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Selon les conclusions d’une étude scientifique parue récemment dans le magazine Nature, le réchauffement climatique menace les zones les plus propices à la culture du café et pourrait entrainer une forte chute de la production d’ici 2050.

Les meilleurs cafés sont aussi les plus menacés: l’arabica très cultivé en Amérique Latine supporte mal les moindres fluctuations de température, d’humidité et d’ensoleillement.

D’après le scénario d’un réchauffement modéré ou élevé (plus de 2 degrés Celsius), d’ici 2050, la production de graines serait réduite de 73 à 88 pc dans les zones les plus propices aujourd’hui à la culture du café, sous l’effet combiné de la disparition d’une partie des abeilles et des arbrisseaux, préviennent les experts.

Cette étude identifie également des zones où les populations et la diversité des abeilles vont probablement augmenter, principalement en Amérique Centrale.

Les chercheurs soulignent l’importance des forêts tropicales, des habitats importants pour les abeilles et d’autres pollinisateurs clé, mais menacées par la montée de la température du globe.

Lisbonne –  Au moment où le problème des émissions des voitures est débattu dans toute l’Europe, l’association automobile portugaise (ACAP) appelle au retour des incitations au remplacement des véhicules anciens. Elle assure dans ce sens que l’Etat, grâce à cette mesure, peut générer plus de 75 millions d’euros de recettes fiscales.

Certaines marques de voitures au Portugal comme Mercedes et BMW ont déjà proposé des incitations en cas d’achat d’un nouveau véhicule non polluant en remplacement d’un véhicule diesel, qui peuvent aller jusqu’à 2.000 euros.

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– Fibrenamics Green, une plate-forme pour le développement de produits innovants à partir des déchets, va organiser, le 27 septembre à Porto, une initiative visant à promouvoir l’économie circulaire qui vise à rassembler des professionnels issus des domaines créatifs et du milieu des affaires.

Outre les workshops, cet événement connaîtra aussi une séance de présentation des projets gagnants du premier Concours de créativité Green Think Tank et le lancement officiel du deuxième Concours de créativité « Minéral & Plastique ».

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Genève – La ville suisse de Zurich a lancé un projet pionnier pour la lutte cotre les gaz à effet de serre par l’installation de ventilateurs destinés à aspirer le CO2 et sa réutilisation à des fins agricoles.

Les 18 ventilateurs installés sur une usine de déchets aspirent l’équivalent des émissions de 200 voitures par jour, et l’acheminent à une ferme voisine pour accroître le rendement des tomates, indique-t-on auprès de la société Climeworks.

Chaque jour, 2 500 kg sont aspirés et grâce à un processus d’adsorption-désorption, le CO2 est filtré puis isolé à 100 °C, à l’aide de la chaleur perdue de l’usine.

Climeworks ambitionne, en déployant 250.000 unités de ce système, d’aspirer 1 pc des émissions mondiales de CO2 dès 2025. Certains scientifiques estiment toutefois qu’il serait dix fois moins coûteux de capturer le gaz à effet de serre directement au niveau des usines d’extraction de combustibles fossiles.

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-. L’ONG suisse WWF a jugé « urgent » de réduire le nombre de voyages en avion effectués par les Suisses, chiffre qui a augmenté de 43 pc entre 2010 et 2015.

« Les déplacements en avion génèrent de grandes quantités de gaz à effets de serre et les injectent directement dans les couches supérieures de l’atmosphère, ce qui les rend d’autant plus néfastes », avertit l’organisation de défense de l’environnement.

Pour Pierrette Rey, porte-parole du WWF, il faudrait que les billets d’avion soient taxés afin « d’en arriver au système du pollueur payeur ». Cette taxe serait ensuite redistribuée à la population, avec la règle que « ceux qui ne prennent pas l’avion gagnent plus d’argent », a-t-elle expliqué.

Le WWF préconise également de réduire le nombre de vols et que les compagnies vérifient que ceux-ci soient bien remplis avant de les faire décoller, des options pourtant difficiles à appliquer à l’heure des vols low-cost.

La porte-parole reconnaît qu’il est difficile de remplacer l’avion pour les déplacements intercontinentaux, mais estime qu’il « faut privilégier les trajets en train en Europe ».

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