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15 Juin

Programme environnemental ‘’Ressources partagées: un atelier de formation à Ouagadougou

Dakar – Les acteurs du programme environnemental ‘’Ressources partagées, solutions partagées’’ étaient, du 8 au 10 juin 2017 à travers un atelier de formation à Ouagadougou, à l’école d’Evaluation environnementale stratégique (EES).

Pour une gestion durable de certains Biens publics mondiaux(BPM) au Burkina Faso, en particulier l’approvisionnement en eau, la sécurité alimentaire, la biodiversité et la résilience au changement climatique, le programme ‘’Ressources partagées, solutions partagées’’ (SRJS) a été créé par l’Union Internationale pour la conservation de la nature (IUCN- Pays-Bas) et mis en œuvre dans seize pays «à faibles revenus et à revenus intermédiaires inférieurs dont le Burkina Faso».

Pour mieux planifier les activités dans la zone d’action- le bassin du Nakanbé- au Burkina et réduire les incidences négatives, les acteurs du projet ont été formés à l’Evaluation environnementale stratégique (EES). Ainsi, durant trois jours (8-10 juin), les participants à l’atelier ont étudié les principales étapes de l’EES : le tri-préliminaire, le cadrage, l’évaluation, l’examen, la prise de décision et le suivi-évaluation.

Par ailleurs, voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du jeudi 15 juin :

Sénégal :

–La mairie de Saint-Louis a organisé, dans les locaux de la Chambre de commerce, une consultation publique dans le cadre de l’Etude d’impact environnemental et social du Projet d’exploitation de gaz, initiée par Kosmos Bp Senegal Ltd, rapporte la presse locale.

A cette occasion, Mamadou Mar Faye, chargé des relations extérieures et du volet Rse (Responsabilité sociétale d’entreprise) de Kosmos Energy, s’est réjoui de cette rencontre enrichissante qui a permis de donner aux populations toutes les informations portant sur les enjeux et les perspectives de ce projet d’exploitation de gaz. Il a réitéré l’engagement de Kosmos Energy à poursuivre la concertation avec les populations en vue de recenser toutes leurs préoccupations relatives à la mise en œuvre du projet.

Déjà, a-t-il précisé, cette séance de consultation locale a permis de prendre bonne note des inquiétudes des populations liées à la sécurité de la pêche, aux retombées économiques et sociales de ce programme.

Mali :

Dans le cadre des activités de la Quinzaine de l’Environnement, le Laboratoire d’agriculture de Lassa a reçu, récemment une visite des journalistes accompagnés agents de différents services du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

L’objectif de cette visite était de partager avec la population les avantages d’un environnement sain.

« La protection de l’environnement est un devoir citoyen. Tout le monde doit faire face aux problèmes environnementaux », a affirmé la patronne du Laboratoire, présidente de l’ONG Yassagou, Mme Traoré Carole Resaber.

Pour elle chacun doit avoir un petit temps pour la conservation de l’environnement.

Pour le président de la sous-commission d’organisation de la 18e édition, Amadou Dicko, l’Agence pour l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) s’engage à faire une campagne de sensibilisation pour la protection de l’environnement.

Côte d’Ivoire

Prenant la parole récemment à Genève à l’occasion de la 106è session de la Conférence Internationale du Travail le ministre ivoirien de de la promotion de la jeunesse, de l’emploi, des jeunes et du services civiques, M. Sidi Tiémoko Touré, a expliqué les grandes lignes de la politique du gouvernement ivoirien de l’emploi vert.

Tout en saluant le rapport du directeur de l’OIT, Guy Ryder intitulé ‘’travail et changement climatique : l’initiative verte’’, qui plaide pour écologisation du monde du travail jugé indispensable, M. Touré a relevé que son pays affiche son adhésion et apporte son soutien total et sans condition à cette initiative, qui constitue l’un des défis majeurs de notre ère et de notre planète, car comme le dit le rapport ’’la lutte contre le changement climatique signifie pour le monde du travail, des défis et perspectives qui en découlent’’ », a- t-il expliqué.

Et de poursuivre que pour la Côte d’Ivoire, les opportunités d’emplois verts concernent la gestion et le traitement des déchets, le reboisement, notant que son département via l’Agence Emploi Jeunes, s’est engagé aux côtés des jeunes pour développer des projets innovants qui s’inscrivent dans le processus de réduction de l’empreinte écologique comme, la lombriculture, le tri sélectif et d’optimisation des déchets, la transformation des déchets plastiques en géo-pavé, la transformation des résidus de bananiers en fibre, pour la confection de sacs et autres objets.

Il a préconisé le renforcement d’activités et des investissements écologiques à forte intensité de main d’œuvre. Ce, dans les secteurs de l’assainissement, de la gestion des déchets, de la lutte contre la pollution industrielle, de la préservation des ressources naturelles et de la lutte contre la déforestation, ainsi que de la maîtrise de l’énergie et du développement des énergies durables.

– La ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Mme Anne Désirée Ouloto, et la directrice mondiale du Programme ‘’Cocoa Life’’, Catharina Isabella Pieters, ont procédé récemment à Abidjan, à la signature d’une convention visant à réduire la déforestation dans la chaîne d’approvisionnement du cacao en Côte d’Ivoire.

Anne Ouloto, se félicitant de cette convention, a estimé que ‘’c’est un pas extrêmement important vers l’ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays agricole qui sait préserver ses forêts’’. Elle a, en outre, salué l’appui du chocolatier ‘’Mondelez’’, représenté également par la directrice mondiale du programme Cocoa Life, qui s’est engagé à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la déforestation pour ‘’une agriculture zéro déforestation’’.

Elle a expliqué que le couvert forestier de la Côte d’Ivoire estimé à 16 millions ha au début des années 1960, compte aujourd’hui quelque 3,4 millions d’hectares, mettant en avant l’ambition du gouvernement d’arriver, d’ici à 2030, à restaurer le couvert forestier du pays d’au moins 20 pc.

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