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23 Juil

La qualité de l’eau de baignade des plages de Chiclana au Sud de l’Espagne est surveillée depuis deux années

Bruxelles – La qualité de l’eau de baignade des plages de Chiclana de la Frontera (Cadix-Sud de l’Espagne) est surveillée depuis deux années à l’aide de technologies de pointe: une bouée qui transmet des données sur la qualité de l’eau en temps réel, combinée à des dispositifs sous-marins pour la détection de polluants et à l’utilisation de drones.

Selon la presse, ces technologies ont permis un suivi complet des cas de contamination de l’eau et de prendre des décisions rapides et efficaces pour leur faire face.

Ce projet de surveillance de la qualité des eaux de baignade vient d’achever sa deuxième phase après une période de recherches de deux ans.

Il s’agit d’une initiative pionnière en Espagne menée par deux sociétés privées en collaboration avec le ministère espagnol de l’Environnement.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi 23 juillet 2018:

– L’Institut flamand pour la biotechnologie (VIB) est en train d’expérimenter en Flandre un maïs résultant de nouvelles techniques d’édition du génome, sans appliquer la réglementation européenne ou belge relative aux OGM, rapportent lundi les médias belges.

L’Institut, qui regroupe des universités, des entreprises telles que Bayer et le gouvernement flamand, procède à cette culture en introduisant dans une plante de manière artificielle un gène « étranger », qui produit la protéine CRISPR­-Cas9. Cette protéine va muter un autre gène, qui existe déjà dans la plante.

Le gouvernement belge a décidé que la nouvelle plantation de maïs du VIB ne devait pas obéir aux régulations belge et européenne, expliquant que ces plantes ne contiennent pas, au final, de matériel génétique étranger.

Des ONG comme Corporate Europe Observatory, estiment, toutefois, qu’il s’agit bien d’OGM, relevant que la Belgique exploite le manque de clarté de la législation européenne sur le statut de ces « nouveaux OGM ».

« On se trouve dans une sorte de vide juridique », relève, dans ce sens, Philippe Baret, agronome à l’Université catholique de Louvain (UCL).

« Je ne comprends pas bien qu’on puisse décider que ce n’est pas un OGM. Le processus est piloté par l’homme, ce n’est pas un processus qui arrive naturellement « , ajoute-t-il.

La Cour de justice de l’UE se prononcera mercredi sur le statut des « nouveaux OGM ».

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Paris – Scientifiques et professionnels travaillent ensemble en France à la mise au point de répulsifs acoustiques pour empêcher la capture accidentelle de centaines de dauphins dans les filets des pêcheurs.

Selon les scientifiques, l’hécatombe proviendrait d’une « combinaison de facteurs » : non seulement le changement climatique mais aussi un changement de distribution des populations de cétacés ces quarante dernières années, confirmé par des campagnes d’observation en mer.

Face à ce désastre, l’organisation professionnelle « Les pêcheurs de Bretagne » (ouest) et l’institut scientifique de recherche pour l’exploitation de la mer Ifremer se sont associés pour tenter de trouver des solutions.

Entre 2004 et 2009, les deux parties avaient déjà porté plusieurs projets de répulsifs acoustiques, des « pingers ». Un dispositif baptisé « cetasaver » avait même été développé, sans jamais être commercialisé faute de partenaire industriel et de débouchés commerciaux suffisants…

Quelque 700 échouages de petits cétacés, dauphins communs et marsouins communs, ont été recensés entre janvier et avril 2018 sur les côtes atlantiques, selon une source de l’Observatoire Pélagis de La Rochelle (ouest), qui travaille à la conservation des mammifères et oiseaux marins.

La migration de ces mammifères vers le sud, la Manche, la mer Celtique et le golfe de Gascogne est sans doute liée à l’environnement et aux espèces qu’ils chassent, explique-t-elle.

Entre 70% et 80% d’entre eux montrent des lésions compatibles avec une mort par capture accidentelle dans un engin de pêche, souligne-t-elle.

En 2017, 893 échouages de dauphins avaient été recensés. Et après autopsie, 70% d’entre eux présentaient des signes de capture accidentelle: marque de mailles de filets sur le corps, rostre (museau) cassé, nageoire amputée ou asphyxie.

En prenant en compte les courants et d’autres facteurs, « en 2017 nous avions estimé que 3.500 dauphins communs étaient morts dans des filets », indique une chercheuse au laboratoire Pelagis. « Pour l’hiver 2018 on ne sait pas encore précisément, mais j’ai peur que ce soit plus ou moins le même ordre de grandeur », a-t-elle ajouté.

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