En raison de leurs prix compétitifs, le solaire photovoltaïque et les voitures électriques vont bouter pétrole, gaz et charbon (CTI)

Bruxelles  – En raison de leurs prix compétitifs, le solaire photovoltaïque et les voitures électriques vont bouter pétrole, gaz et charbon, affirme un rapport de la Carbon Tracker Initiative (CTI).

La CTI est un laboratoire d’idées créé par des analystes financiers et des consultants bien au fait des questions énergétiques et climatiques. Se basant sur les évolutions constatées ces dernières années, le think tank annonce que le développement, beaucoup plus rapide que prévu, de l’énergie solaire et du véhicule électrique va bouleverser les systèmes énergétiques.

Dans leur étude, les experts de la CTI rappellent que le coût de l’électricité solaire a chuté de 85 pc ces 7 dernières années. Et que les marges de progrès restent importantes.

Actuellement, soulignent-ils, il faut débourser 1,3 milliard de dollars pour mettre en service 1 gigawatt (GW) de capacités photovoltaïques. Dans une trentaine d’années, ce coût pourrait être divisé par deux pour les installations de particuliers et par trois pour les centrales au sol.

Devenue l’une des sources de production d’électricité les moins chères, le photovoltaïque prendra des parts de marché aux énergies fossiles. Entre 2012 et 2020, la part du charbon dans le bouquet électrique mondial pourrait perdre 10 points, estiment les experts.

Ils disent que le solaire photovoltaïque représentera en 2040 entre 40 et 60 pc des capacités mondiales de production d’électricité.

Voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 23 mars 2018 :

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Paris – Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot a appelé à un «sursaut d’indignation » pour défendre la faune et la flore de la planète, déplorant le fait que « tout le monde s’en fiche » de la biodiversité.

« 30 % d’oiseaux en moins en quelques années, 80 % d’insectes en moins à l’échelle européenne, le dernier grand mâle rhinocéros blanc du nord de l’Afrique a disparu. Moi ça ne me provoque pas de la peine, pas de la colère, [mais]de la honte, de la honte de savoir que, derrière la sixième extinction, la biodiversité, la responsabilité, c’est nous », a-t-il dit à l’Assemblée nationale.

« Il y a des tragédies invisibles et silencieuses dont on s’accommode tous les jours, eh bien je vous le dis, tout seul, je n’y arriverai pas », a-t-il ajouté devant les députés.

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– Une enveloppe d’un million d’euros sera consacrée par la région Ile-de-France réduire la pollution de l’air dans le réseau de transport souterrain, a annoncé la présidente de la région Valérie Pécresse.

« Le paradoxe c’est qu’on nous dit +c’est très pollué en surface, prenez le métro+, mais on risque de retrouver la pollution dans le métro. Donc l’Ile-de-France va mettre un million d’euros pour pouvoir dépolluer l’air dans les gares, les stations de métro, afin que les agents de la RATP mais aussi les voyageurs puissent voyager dans de bonnes conditions », a indiqué Pécresse, citée par les médias

« A ce jour, divers industriels s’engagent sur des procédés innovants qui méritent qu’on s’y intéresse pour mieux combattre la pollution », a-t-elle ajouté.

Bruxelles – Le gouvernement wallon a approuvé jeudi une stratégie visant à réduire, mieux trier, recycler et valoriser les déchets.

« Ce plan s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’inscrire la Wallonie dans l’économie circulaire », a indiqué le ministre wallon de l’Environnement, Carlo Di Antonio, à l’issue du conseil des ministres.

Se déclinant en 157 mesures et pas moins de 700 actions, ce plan wallon des déchets-ressources (PWDR) concerne aussi bien les citoyens que les entreprises, les intercommunales, les associations, les communes ou les pouvoirs publics.

Il prévoit notamment un renforcement du tri en Wallonie. En 2025, les déchets organiques devront ainsi être séparés dans toutes les communes wallonnes.

Ce meilleur tri et recyclage devrait permettre de réduire de 15% les 160.000 tonnes des déchets aujourd’hui incinérés chaque année.

Le plan wallon des déchets-ressources comporte également une série d’initiatives portant sur la propreté publique afin d’assurer à l’avenir une meilleure coordination entre les différents niveaux de pouvoirs. Il intègre aussi un volet répressif avec la définition d’une série de nouvelles infractions environnementales.

La Wallonie produit chaque année quelque 15 millions de tonnes de déchets (dont 2 millions en provenance de ménages).

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Lisbonne  – L’association environnementale Quercus a appelé à l’ouverture d’urgence d’une enquête « rigoureuse » sur les rejets polluants qui se produisent dans la rivière Távora, dans la municipalité de district Trancoso à Guarda (centre du Portugal).

Dans un communiqué, le conseil national de Quercus dénonce « une nouvelle attaque contre la nature qui porte atteinte à la qualité de l’eau ».

Les rejets polluants sont observés au niveau de Sintrão, dans la paroisse de Trancoso, dans le bassin hydrographique du fleuve du Douro en particulier à Ribeira do Vale Azedo, un affluent de la rivière Távora, précise la même source.

Quercus a souligné qu’en aval du lieu où la décharge s’est produite, il y a plusieurs points de collecte d’eau destinée à la consommation humaine.

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Madrid – Des experts, consultés par l’agence EFE à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, ont critiqué la gestion déficiente des ressources en eau en Espagne, où, même si l’approvisionnement en eau potable et les services d’assainissement sont garantie, d’importantes problématiques demeurent, notamment la surexploitation des rivières et des nappes phréatiques.

La mauvaise gestion et le manque d’engagement pour la préservation des ressources ont fait de l’eau le plus grand défi environnemental en Espagne, plus grave encore que le changement climatique, ont affirmé ces experts.

«Nous devons être beaucoup plus sérieux et décider du développement que nous voulons en partant du principe qu’il faut préserver les ressources hydriques», a souligné à cet égard le directeur de la conservation chez l’ONG WWF Espagne, Enrique Segovia.

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– Le gouvernement espagnol prévoit d’autoriser en avril prochain un nouveau transfert d’eau depuis le bassin du fleuve Tage (centre) vers le bassin du fleuve Segura (sud-est) afin de contribuer à lutter contre la sécheresse dans ce dernier bassin, à condition que le volume d’eau stocké dans le bassin du Tage dépasse les 400 hectomètres cubes, a affirmé la ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina.

«La date prévue (pour le transfert) sera à partir du 1er avril (…) sur la base de la proposition de la commission technique qui se réunit au début de chaque mois», a-t-elle indiqué lors d’une interview avec la radio Cadena Ser à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau (22 mars).