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04 Sep

RDC: réunion sur le bien-fondé pour la République de ratifier l’accord de Paris sur le climat

Dakar – Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) a réuni récemment à Kinshasa des députés et sénateurs ainsi que des acteurs de la scène politique congolaise pour leur expliquer le bien-fondé pour la République démocratique du Congo (RDC) de ratifier l’accord de Paris sur le climat, rapporte la presse locale.

La RDC fait partie des 195 pays qui ont adopté en 2015 à Paris cet accord universel qui recommande notamment à chaque pays membre d’œuvrer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en vue de réduire le réchauffement de la planète. Mais deux ans après l’adoption de cet accord, la RDC ne l’a toujours pas ratifié.

Kenya:

Des scientifiques et des agriculteurs kényans ont appelé le gouvernement à donner son aval pour l’adoption et la culture du maïs génétiquement modifié (GM) en vue de faire face à la pénurie de la denrée sur le marché local.

Des agriculteurs relevant de la « Kenya National Society for Biotech Agriculture » (KNBF) ont estimé que le retard du gouvernement à donner le feu vert au maïs GM coûtait au pays des milliards de shillings d’importations et affectait les agriculteurs qui dépendent de cette culture pour gagner leur vie, ont rapporté des médias locaux.

« Nous avons vu des cultures biotechnologiques et conventionnelles. La différence est comme entre le jour et la nuit », a déclaré le président du KNBF, Mugo Magondu, lors d’une tournée d’essais sur le maïs transgénique sur le terrain à l’Institut de recherche sur les terres arides à Kiboko.

Sénégal :

L’atelier de validation du Programme national d’investissement forestier (Pnif) a pris fin le 25 août 2017 à Dakar, rapportent des médias locaux, ajoutant que plusieurs recommandations ont été formulées au terme de cette rencontre.

Les participants ont, entre autres, préconisé une mobilisation interne des ressources financières. « Nous avons proposé que 3 % du budget national soient alloués au secteur de l’environnement, l’adaptation de la nomenclature budgétaire au nouveau concept des changements climatiques », a énuméré Abdoulaye Diatta, le rapporteur du groupe 3.

Les participants ont suggéré l’exploitation des nouveaux mécanismes de financement, l’inventaire national des écosystèmes forestiers, la restauration des écosystèmes forestiers fragilisés pour mieux faire face aux changements climatiques. La liste des recommandations est loin d’être exhaustive. La Cedeao, par la voix du représentant du Commissaire en charge de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, Moussa Léko, a réitéré la volonté de l’institution régionale à accompagner le Sénégal dans la finalisation de la validation du Pnif et la mobilisation des ressources pour sa mise en œuvre.

Côte d’Ivoire :

Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi préconise la mise en œuvre d’une politique de partenariat public-privé afin de rechercher plus de financements pour améliorer les offres de prestations au sein des espaces écologiques sous sa tutelle à savoir le Jardin botanique de Bingerville et le Zoo d’Abidjan.

Le ministre Donwahi a fait cette recommandation récemment, lors d’une visite effectuée sur ces deux aires protégées du District autonome d’Abidjan en vue de s’enquérir des problèmes qu’ils rencontrent dans leur fonctionnement quotidien.

Au nombre des principales difficultés relevées par les responsables de ces deux sites au ministre, figurent leur occupation illicite par des squatters à cause d’une insuffisance de personnel pour une surveillance et la sécurisation adéquates et la faiblesse des budgets pour leur aménagement adéquat et pour la diversification des espèces animales et floristiques.

Alain Donwahi a félicité les responsables pour le travail fait et les a encouragés à redoubler d’efforts pour le rayonnement de la faune et de la flore en Côte d’Ivoire. Il a pris l’engagement de mettre en place un « plan d’urgence » pour réhabiliter et protéger ces deux structures qui ont une importance écologique, scientifique, éducative et touristique pour les populations

Mali :

Dans le cadre de mise en œuvre du Programme d’Urgences Sociales d’accès à l’eau et la l’électricité au Mali, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, s’est rendu récemment sur le sites de certains points d’eau du modèle système hydraulique villageoise améliorée (SHVA) et autres points d’eau potables sur la rive gauche de la capitale réalisés dans le cadre de gestion de la canicule d’eau (pointe) 2017 et 2018, selon la presse locale.

Sur les 28 SHVA en cours de réalisations dans le District, 10 sont entièrement terminés et 18 autres le seront dans deux semaines.

Le problème lié à la libération de certains sites qui a notamment affecté certaines entreprises a été élucidé grâce à cette visite du ministre qui a permis aux responsables de la direction nationale de l’hydraulique, ceux des entreprises et communes concernées d’accorder leur violon pour le bon déroulement des travaux.

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