ActualitésLe réchauffement climatique menace le territoire d’espèces animales

Actualités

émissions de CO2 dans le monde
28 Déc

Le réchauffement climatique menace le territoire d’espèces animales

Berne- Le réchauffement climatique a un fort impact sur le territoire de certaines espèces animales, a estimé le Fonds mondial pour la nature (WWF), basé en Suisse, notant que si le guêpier d’Europe, par exemple, a élargi son habitat, d’autres animaux sont menacés par la hausse des températures.

« On ne comptait qu’une poignée de guêpiers d’Europe sous nos latitudes dans les années 1990. Aujourd’hui, entre 53 et 72 couples nichent en Europe. Mais le réchauffement climatique menace tout de même l’écosystème de cet oiseau, et fait disparaître les insectes dont il se nourrit », a indiqué WWF dans un communiqué.

D’après l’ONG, le nombre de phoques gris de la Baltique, mais aussi de gorilles des montagnes, qui vivent dans la zone transfrontalière entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, aussi légèrement progressé en 2018, notamment grâce aux efforts internationaux de protection de la nature.

En revanche, d’autres espèces ont été moins chanceuses. Le hareng de la Baltique, par exemple, a de plus en plus de mal à se reproduire, en raison de la disparition de la majeure partie des prairies sous-marines, essentielles en période de frai, détaille l’organisation internationale.

Même situation pour les tortues, dont la moitié des espèces sont désormais menacées de disparition. En tête de liste, la tortue à carapace molle du Fleuve Bleu, dont il ne reste que trois spécimens.

En Indonésie, l’orang-outan de Tapanuli – une espèce récemment découverte – voit son espace de vie grignoté par les plantations et les mines d’or, fait observer la même source.

L’antilope saïga de Mongolie, elle, a été victime d’une grave épidémie au début de l’année 2017, puis d’une vague de froid, qui a affaibli sa population à environ 3000 individus.

Quant au harfang des neiges, un oiseau de l’Arctique, sa population s’élève à quelque 28’000 spécimens, mais elle pourrait chuter entre 10’000 et 14’000 en fonction de la quantité de ses proies principales, les lemmings, qui sont eux aussi soumis aux aléas du changement climatique, ajoute WWF.

Voir Aussi