Le record de chaleur en Europe a été atteint à Cordoue où le mercure est monté à 45,4°C

Bruxelles – Le record de chaleur en Europe a été atteint à Cordoue (Sud de l’Espagne) où le mercure est monté à 45,4°C le 6 septembre dernier, a fait savoir l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) dans un rapport publié récemment sur le climat pour l’année 2016.

L’OMM précise que cette hausse spectaculaire a été due en particulier à un phénomène El Nino très important, notamment en début d’année, jusqu’au mois d’avril.

Néanmoins, ce phénomène océanique n’est pas le seul responsable du réchauffement constaté pour 2016. Pour preuve, à l’exception de juin, chaque mois durant la période de janvier à août a vu des records de température battus par rapport à l’année 2015. Seul septembre a fait exception à la règle, affirme le rapport.

– La population de l’île de Grande Canarie a été multipliée par deux durant la dernière moitié du 20è siècle, passant ainsi d’une île agricole à une destination touristique, avec, toutefois, un coût élevé pour son littoral qui a perdu 65 pc de ses dunes et 22 pc de ses zones humides, selon une étude scientifique.

Réalisée par une équipe de l’Institut d’océanographie et de changement climatique de l’Université de Las Palmas de Grande Canarie, cette étude examine pour la première fois les effets du développement humain sur le littoral de cette île qui s’étend sur 256 km.

L’étude s’est basée notamment sur la comparaison de cartes et de photographies de l’île de Grande Canarie dans les années 1960, avant le boom touristique, avec son état actuel.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi:

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Rome, _L’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) et la Norvège ont lancé un tout nouveau navire d’études marines à la pointe de la technologie, parmi « les plus sophistiqués au monde», le seul à battre pavillon avec le drapeau des Nations Unies.

«La mission de ce navire consiste à explorer l’un des océans les plus méconnus de la planète, à l’aide de technologies de pointe et d’équipements sophistiqués, afin d’aider les pays en développement à réunir les données scientifiques essentielles à la gestion durable des pêches et à étudier la manière dont le changement climatique affecte nos océans », indique un communique de l’Organisation onusienne.

Le nouveau navire baptisé Dr. Fridtjof Nansen abrite sept laboratoires différents équipés de multiples gadgets high-tech, dont du matériel sonore de tout dernier cri permettant d’évaluer la biomasse et de cartographier le fond marin, un centre de contrôle de ROV (véhicule sous-marin téléguidé), des «chaluts Manta» chargés de récupérer le plancton et les particules de plastique microscopiques et un laboratoire spécialement conçu pour les études sur le climat, faisant ainsi du Dr Fridtjof Nansen l’une des structures de recherche marine les plus avancées au monde.

Selon la FAO, étant le seul navire au monde à battre le pavillon de l’ONU, le Dr. Fridtjof Nansen sera en mesure d’opérer au-delà des frontières juridictionnelles, lui conférant une certaine liberté dans le cadre de ses recherches sur les défis liés aux ressources naturelles.

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Lisbonne,_ Le ministère portugais de l’Environnement vient d’annoncer qu’il va consacrer une enveloppe de 10 millions d’euros pour la décontamination du sol dans la région de São Pedro da Cova (nord du Portugal).

Ce montant couvert par le Fonds pour l’environnement, devra assurer la continuité du travail, précise-t-on dans un communiqué du ministère, ajoutant qu’il s’agit de l’élimination de 125.000 tonnes de déchets dangereux déposés entre 2001 et 2002.

À ce jour, le gouvernement a procédé à l’extraction de 105.000 tonnes de déchets, rappelle-t-on.

– La société Nestlé Portugal a réussi, au cours des cinq dernières années, à réduire de 68 pc sa consommation moyenne d’eau dans les opérations de ses trois usines au Portugal: Porto, Avanca et Lagoa (Açores).

Ceci est le résultat d’un investissement de 6,5 millions d’euros dans les infrastructures respectueuses de l’environnement que l’entreprise a réalisées au cours des dernières années.

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Paris,_Un observatoire sur le drainage agricole en Normandie vient d’être lancé par l’Association de recherche sur le ruissellement, l’érosion et l’aménagement du sol et le Bureau de recherche géologiques et minières en partenariat avec l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et les Départements de l’Eure et de Seine-Maritime.

L’Observatoire rassemble des données, qui étaient conservées par l’administration, les financeurs, les agriculteurs et les entreprises de travaux, dans l’objectif de retracer le parcours de l’eau drainée et ainsi de pouvoir proposer des solutions efficaces et adaptées au territoire, face à la vulnérabilité de la ressource en eau : eaux de surface et souterraines, aspects quantitatifs et qualitatifs.

Selon l’AREAS, les données de l’Observatoire sont utiles aux agriculteurs, en fournissant une meilleure connaissance du patrimoine agricole (âge des drains, localisation précise des surfaces drainées et des réseaux…) ; aux bureaux d’études et aux collectivités locales compétentes en matière de gestion de l’eau ; aux administrations en charge du suivi des aménagements des sols, pour la définition et la mise en œuvre de politiques efficientes.

.- La seconde édition de la « nuit de l’agro-écologie » aura lieu le 22 juin prochain sur l’ensemble de l’Hexagone. La première édition a démontré l’intérêt des citoyens pour de nouveaux modes de production et de consommation, grâce à la mobilisation des acteurs du monde agricole autour de la nécessité de produire autrement, a souligné le ministère de l’agriculture, indiquant que « La nuit de l’agro-écologie » est un appel à manifestation à tous les acteurs qui souhaitent expliquer le sens de leur engagement et faire découvrir au public leurs pratiques : agriculture biologique, agriculture de conservation des sols, agroforesterie, fermes déphy, exploitations du réseau des lycées agricoles, des réseaux fortement mobilisés qui ouvriront leurs portes au public.

.- La fédération « France Nature Environnement » a reproché, vendredi, au gouvernement français de vouloir valider au plan européen son Programme National de la Forêt et du Bois (PNFB) qui prévoit une intensification de l’exploitation des forêts, en rappelant notamment que les forêts constituent des puits de carbone indispensables. Chaque année, les forêts françaises absorbent ainsi l’équivalent de 12% des émissions de CO2 du pays, et sont les championnes sur terre (les océans faisant le même « travail » ailleurs) de la lutte naturelle contre le changement climatique, a-t-elle affirmé.

Dans ce communiqué, Julie Marsaud, coordinatrice du Réseau Forêt de FNE et membre du Comité Spécialisé : « Europe et International » estime que « La France se trompe de combat ».

«Il existe de nombreuses mesures envisageables pour contrebalancer les effets de l’exploitation forestière sur le climat : en s’engageant pour des forêts plus diversifiées, plus denses, en interdisant la mise à nu des sols et en valorisant l’utilisation de long terme des produits bois et l’économie circulaire, la France peut satisfaire ses engagements à tous les niveaux. Ce serait une faute de faire croire que l’intensification de l’exploitation des forêts est sans effet sur le climat », a-t-elle estimé.