Réduction des émissions : Une entreprise US s’engage à éliminer la production traditionnelle d’électricité

Washington –  Une société de production d’électricité dans l’Etat du Michigan (Midwest) s’est engagée à éliminer progressivement la production traditionnelle d’électricité à partir du charbon d’ici 2040 dans le but de réduire les émissions qui causent le réchauffement climatique.

Consumers Energy prévoit ainsi de produire 40 pc de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2040, a déclaré à la presse, Patti Poppe, PDG de l’entreprise américaine qui continuera à utiliser les énergies fossiles et éoliennes.

« Nous croyons que le changement climatique est réel et nous pouvons faire notre part en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre », a-t-elle ajouté.

Consumers Energy a fermé sept de ses 12 centrales à charbon en 2016.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Canada :.

– Le ministère canadien des Ressources naturelles a annoncé récemment un investissement de 450.000 de dollars dans le Réseau branché d’Energie Nouveau Brunswick, qui fera presque doubler le nombre de bornes de recharge de véhicules électriques dans la province, qui passera de 10 à 19.

Il a aussi annoncé une contribution additionnelle de 197.500 de dollars du Fonds de la taxe sur l’essence fédéral, qui porte à 647.000 dollars l’investissement fédéral dans l’installation des nouvelles bornes.

Au total, la contribution fédérale au réseau de bornes de recharge du Nouveau-Brunswick s’élève à 1,147 million de dollars dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour encourager les Canadiens à réduire leur empreinte carbone.

L’Exécutif a affecté plus de 180 millions de dollars à l’appui des infrastructures pour véhicules électriques et véhicules à carburants de remplacement au Canada pour augmenter le nombre de bornes de recharge rapide sur le réseau routier national.

Ces fonds servent à installer des postes de ravitaillement en gaz naturel le long des grands corridors de transport et des postes de ravitaillement en hydrogène dans les grands centres métropolitains, à faire la démonstration de technologies de recharge innovatrices et à établir des codes et des normes connexes.

Le ministère a indiqué que le gouvernement fédéral continuera de soutenir des projets d’infrastructures vertes qui créeront des emplois, qui contribueront à assurer un avenir vert pour le Canada et qui aideront à réaliser les objectifs fixés en matière de lutte contre les changements climatiques au pays et à l’international.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Panama:.

– Le ministère panaméen de l’Environnement a annoncé récemment le lancement d’une étude sur la végétation et la couverture forestière de la réserve naturelle de Chucanti, (sud), dans le cadre d’un plan visant le développement du tourisme écologique dans la région, et la préservation de ses ressources naturelles.

Le ministre de l’Environnement, Emilio Sempris, a indiqué que l’étude inclurait un inventaire des plantes, des arbres et des espèces animales dans la zone protégée qui se trouve à environ 1.400 mètres d’altitude, et qui faisait l’objet d’études de nombreuses organisations environnementales internationales.

L’étude comprend également une proposition, dans un délai de quatre mois, d’un modèle alternatif d’écotourisme à faible impact et de moyens visant à réduire la déforestation et d’autres pratiques nuisibles aux ressources environnementales naturelles du Panama.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Mexique :.

– Le projet Mangroves Costa-Rica Bénin, destiné à la restauration, à la conservation et à la gestion durable des mangroves du Costa Rica face au changement climatique, est officiellement entré dans sa phase active avec l’appui technique des experts mexicains.

Financé par le Fonds français pour l’environnement mondial, ce projet vise à accroître l’atténuation et l’adaptation au changement climatique des zones humides côtières du Costa Rica et du Bénin en restaurant des mangroves, en assurant leur gestion durable et en favorisant les échanges de coopération Sud-Sud.

« Le projet mise sur le transfert de technologies et de compétences développées au Mexique par l’Université de Campeche, vers le Costa Rica et le Bénin dans le but de restaurer des sites pilotes de mangroves et dans une perspective de réplicabilité à grande échelle », a confié à la presse Ebénézer Houndjinou, coordonnateur du projet.

« L’objectif est d’approfondir le transfert de compétences et le partage d’expériences entre le Mexique, le Costa Rica et le Bénin », a-t-il indiqué, précisant que ce même projet soutiendrait également plusieurs actions pour une gestion pérenne des sites.

A cet effet, le développement de méthodes de production de sel permettant aux femmes qui exploitent la mangrove de limiter la coupe de bois de chauffe sera encouragé, a-t-il ajouté.

Selon une étude réalisée récemment par la FAO, les mangroves sont des écosystèmes essentiels pour la survie de certaines espèces, car elles servent d’habitat à de nombreuses espèces végétales et animales menacées.

Le Costa Rica et le Bénin sont tous deux des pays tropicaux comprenant de larges étendues de zones humides côtières, dont les mangroves. Une perte de 35 pc des mangroves a ainsi été observée au Costa Rica entre 1980 et 2005 et un quart de leur superficie a disparu au Bénin entre 1980 et 2006.