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11 Avr

Réduction des gaz à effet de serre: L’Algérie dépose sa 3 ème intervention auprès des instances internationales portant sur les efforts consentis

Alger – L’Algérie s’apprête à élaborer et déposer sa troisième intervention auprès des instances internationales portant sur les efforts consentis par tous les secteurs en matière de réduction des gaz à effet de serre en Algérie, a fait savoir mardi la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zahra Zerouati.

La ministre a ajouté que la Constitution avait consolidé la place du secteur pour donner une meilleure protection et introduire le volet environnemental à la dimension économique, estimant que cela constituait le couronnement des différents investissements dans le domaine de l’environnement depuis l’année 2015 et pendant 15 ans durant lesquels 2 milliards de dollars ont été investis et 30% des déchets enlevés.

Le secteur a été renforcé par 13 nouvelles lois et environ 120 textes d’application, précise-t-elle, notant qu’un grand intérêt a été accordé à l’élargissement des espaces verts au profit des citoyens et la promotion du cadre de vie susceptible de réduire les fléaux sociaux. La ministre a à cet égard rappelé que le Prix des « villes durables » a été initié et sera remis le 25 octobre 2018, date qui coïncide avec la journée nationale de l’Arbre.

Les espaces verts sont passé de 80 millions m² en 2014 à 224 millions m² en 2017, soit d’un taux mondial de 1 m² pour chaque citoyen à un taux actuel de 4m², ce qui est toujours insuffisant par rapport au taux mondial estimé à 10 m²/citoyen, a précisé Mme Zerouati.

La ministre a plaidé pour l’implication du citoyen dans les efforts des autorités locales visant la préservation de l’environnement en l’associant aux différents programmes pour s’enquérir de la performance des élus locaux quant à la mise en oeuvre des programmes tracés dans tous les domaines y compris l’environnement.

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-. Une nouvelle association appelée le « Conseil professionnel commun de la filière des plantes médicinales et aromatiques », vient d’être créée à Oran, a indiqué mardi la conservation des forêts de la wilaya.

La création de cette association a eu lieu lors d’une réunion qui a regroupé, mardi soir, des professionnels, producteurs, commerçants, médecins, pharmaciens et des experts spécialisés dans les plantes médicinales et aromatiques, ainsi que le conservateur des forêts de la wilaya d’Oran, Bouziane Abdelkrim et des responsables de la Direction des services agricoles (DSA).

La création de cette association a pour objectif de développer la filière des plantes médicinales et aromatiques comme secteur pouvant contribuer au développement de l’économie nationale, indique-t-on de même source. Une étude réalisée par l’Office national et l’Union mondiale de la protection de la nature indique que l’Algérie est considérée comme l’un des pays extrêmement riches en plantes naturelles diverses, en raison de ses grandes surfaces et ses climats diversifiés, ainsi qu’un sol très fertile dans sa majorité.

De nombreuses autres études ont démontré que l’Algérie comprend quelque 3.500 espèces de plantes appartenant aux climats chauds et tempérés, dont 1.900 espèces disponibles également en Espagne et près de 1.500 autres espèces en Italie et d’autres espèces qu’on ne peut trouver que dans les pays sahariens, ainsi que des espèces disponibles seulement dans les pays nord-africains, voire des espèces endémiques disponibles uniquement en Algérie.

Les experts insistent sur l’importance de la valeur économique de cette richesse en plantes, d’où la nécessité de ne pas la négliger et de la sauvegarder, car cela peut induire une grande perte. Il est donc primordial de protéger cette richesse et la développer, a-t-on souligné.

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-. Les eaux de la plage d’El Mactaâ, à l’extrême est d’Oran, ne sont pas propres pour la baignade, à cause des sels à fort degrés générés par les rejets de la station de dessalement d’eau de mer, d’où l’interdiction de la baignade dans ladite plage, décidée par la commission en charge de l’inspection des plages et de l’autorisation de la baignade.

Les forts marais salants, rejetés par la station de dessalement d’El Mactaâ, sont périlleux à la santé des férus des ressacs de la mer, souligne la Commission qui précise qu’il s’agit là d’une deuxième interdiction consécutive qui a été prononcée à l’encontre d’une plage très prisée aussi bien par les baigneurs nationaux que les touristes étrangers.

La localité d’El Mactaâ, connue pour ses zones humides est ainsi doublement menacée dans son cadre de vie, l’environnement, de par ses eaux de mer qui sont frappées par les fortes quantités de sel rejetées par la station de dessalement de l’eau de mer. Comme chaque année, les spécialistes sont alarmistes et s’inquiètent de la menace ciblant les nombreuses zones humides au point où plusieurs sites naturels sont en régression, alors que ces mêmes zones ont été portées, le 2 février 2001, au registre des zones humides à défendre et préserver en mettant en valeur la convention «Ramsar» ratifiée par l’Algérie en 1982.

Les marais d’El Mactaâ s’étendent sur une superficie égale à 44 500 hectares, liant trois wilayas, en l’occurrence Oran, Mostaganem et Mascara.

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