Mexique: un grand requin blanc traque un groupe de chercheurs étudiant les requins au large de l’île de Guadalupe

Wadhington – Un grand requin blanc pesant plus de deux tonnes a traqué un groupe de chercheurs étudiant les requins au large de l’île mexicaine de Guadalupe dans l’océan Pacifique, à une profondeur d’une dizaine de mètres.

Des images du grand requin qui s’est approché à plusieurs reprises du cage sous-marine du groupe de chercheurs à une profondeur de 12 mètres ont été diffusées par des tabloïdes britanniques et largement commentées par la presse locale.

À un moment, le requin a tenté d’introduire son museau à l’intérieur de la cage, mais le plus courageux des chercheurs l’a repoussé, a rapporté la presse locale.

Le grand requin blanc est un des plus grands poissons prédateurs vivant actuellement dans les océans. Considéré comme un requin dangereux, il est responsable d’attaques contre les hommes, dont la majorité sont non mortelles.

Par ailleurs,  voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de lundi 19 mars 2018:

Canada :.

– Même si le gouvernement d’Ottawa a affirmé que la récente création de « refuges marins » dans la portion québécoise du golfe du Saint-Laurent lui permet de respecter ses engagements en matière de protection des écosystèmes marins, le Québec ne tiendra pas compte de ces mesures pour atteindre ses propres objectifs.

Aux prises avec des retards majeurs en matière de protection des milieux marins, le gouvernement de Justin Trudeau avait annoncé, l’automne dernier, la création de dix « refuges marins » dans la portion québécoise du golfe du Saint-Laurent, une annonce grâce à laquelle le gouvernement fédéral a dit avoir atteint son objectif de protéger 5 pc des milieux marins canadiens avant la fin de 2017.

Le Québec accuse, lui aussi, des retards considérables en matière de protection des milieux marins. Le taux actuel avoisine les 1,3 pc, alors que l’objectif pour 2020 est de 10 pc. Le gouvernement de Philippe Couillard a néanmoins décidé de ne pas tenir compte des mesures établies par le ministère canadien des Pêches et des Océans pour atteindre cette cible.

« Les refuges marins du gouvernement fédéral ne sont pas comptabilisés dans le 10 pc du Québec », a indiqué le ministère québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

« Le Québec a choisi de se doter d’un réseau d’aires marines protégées selon les critères reconnus par l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) », a précisé la même source, ajoutant que le gouvernement Trudeau utilise certaines autres mesures de conservation incluant possiblement les refuges marins, dont les critères ne sont pas définis par l’UICN.

Et le ministère d’insister que le gouvernement du Québec dit avoir bon espoir de protéger 10 pc de ses milieux marins d’ici 2020.

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Etats-Unis d’Amérique :

La Cour suprême des Etats-Unis a donné lundi son feu vert à la poursuite de deux recours collectifs en justice rassemblant des habitants de la ville de Flint (Etat du Michigan), dont le réseau d’eau potable a été durablement contaminé au plomb.

Les résidents de cette ville avaient assigné devant les tribunaux des responsables de la ville et de l’Etat du Michigan. Ces derniers avaient obtenu en première instance l’invalidation des procédures les visant, mais une cour d’appel de l’Ohio a ensuite infirmé en juillet 2017 cette décision.

Les neuf juges de la plus haute instance juridique américaine, qui ont jugé que les procédures devaient continuer, ont également rejeté les arguments avancés par la ville de Flint, le comté de Genesee et des responsables de la politique environnementale du Michigan.