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14 Mai

Rupture du barrage de Solai au Kenya : le bilan grimpe à 48 morts

Nairobi – Le bilan de la rupture d’un barrage survenue mercredi dans le comté de Nakuru, au Kenya, à cause des fortes pluies qui se sont abattues sur la région au cours des dernières semaines, s’est alourdi à 48 morts après la découverte des corps de trois nouvelles victimes.

Un précédent bilan établi vendredi par les autorités faisait état de 45 morts et d’une quarantaine de personnes portées disparues.

Toutefois, une recherche parmi les corps des personnes déplacées a révélé qu’elles avaient toutes été comptabilisées samedi, ont souligné les autorités.

Après cinq jours de recherches dans la boue et les décombres, les secours ont retrouvé dimanche les corps de deux personnes et lundi celui d’un garçon de onze ans, a-t-on précisé de source policière.

Ces personnes « n’étaient pas portées disparues, ce qui signifie qu’il pourrait y avoir (parmi les victimes), des gens qui visitaient la région. Les recherches se poursuivent, elles ont seulement été réduites mais pas arrêtées », a précisé un responsable de la police régionale, Mwongo Chimwaga, cité par des médias.

Le drame s’est produit quand un barrage privé dans la commune de Solai, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Nakuru (environ 160 km au nord de Nairobi), a cédé mercredi soir vers 21H00, libérant ainsi des millions de litres d’eau qui ont englouti en quelques minutes les deux villages d’Energy et Nyakinyua, alors que la majorité des habitants étaient endormis.

Outre ces 48 victimes de la tragédie du barrage de Solai, quelque 132 personnes ont trouvé la mort à travers le Kenya dans les inondations engendrées par les pluies diluviennes qui continuent de s’abattre sur le pays depuis le début de mars dernier, avait annoncé la Croix-Rouge kényane, relavant que 48.477 ménages ont été déplacés, soit 260.200 personnes qui ne sont pas dans leurs foyers en raison des niveaux de l’eau.

Plus de 8.500 hectares de cultures ont été également endommagés et 20.000 têtes de bétail emportées par les eaux, alors qu’une centaine d’écoles ont été inondées, selon la Croix-Rouge.

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