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25 Août

Russie: Lancement d’appel d’offres de 1,9 GW dédié à la production d’électricité d’origine renouvelable

Russie – La Russie a lancé un appel d’offres de 1,9 GW dédié à la production d’électricité d’origine renouvelable. La compétition porte sur des projets à installer entre 2018-2022 et devrait accorder une place importante, voire quasi-unique à l’éolien.

Le pays a, en effet, prévu, de façon croissante, 250 MW d’installations éoliennes en 2018, 300 MW en 2019, 350 MW en 2020 et 500 MW pour 2021 et autant pour 2022.

Voici le bulletin écologique de l’Europe orientale pour la journée du vendredi 25 août 2017 :

Pologne : Une étude scientifique réalisée par des ornithologues polonais a montré que le nombre des cigognes dans la région Podkarpackie (sud-est) a baissé d’une manière alarmante, expliquant cela, entre autres, par les changements climatiques en Europe de l’Est.

L’étude révèle aussi que les cigognes qui migrent habituellement en direction de l’Afrique, préfèrent de plus en plus rester dans des zones en Europe ayant un climat modéré.

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Autriche : La mairie de Vienne a mis sur pied depuis 2008 des brigades vertes créées pour informer les viennois sur le recyclage des déchets et qui disposent aussi de prérogatives leur donnant la possibilité de sanctionner les infractions à la ‘’loi sur la propreté’’ par des amendes allant de 36 euros à 1.000 euros, selon la gravité des faits.

L’argent ainsi récolté contribue à financer le nettoyage des rues et parcs publics dans la capitale qui est dotée d’un immense poumon vert s’étalant sur une superficie de 19.000 hectares.

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Grèce : En Grèce, le coton fait vivre 200.000 personnes. Mais cette culture, gourmande en eau et très consommatrice de pesticides, assèche les sols et détruit les nappes phréatiques. En Thessalie, dans le centre du pays, les cultivateurs de coton sont désormais confrontés à une grave pénurie.

Mais c’est surtout le manque d’eau qui leur cause bien des soucis. Après soixante années d’exploitation intensive, les ressources en eau de Thessalie se sont sérieusement taries. Les lacs naturels se sont asséchés, les nappes phréatiques sont devenues inexploitables, contaminées par les produits phytosanitaires utilisés en abondance. Désormais, les agriculteurs disent être obligés de puiser l’eau à 50 mètres de profondeur, contre 10 mètres auparavant. Avec une facture d’électricité qui augmente en conséquence : entre 500 et 600 euros par hectare et par trimestre.

Pour réalimenter les réserves souterraines, il fallait construire des infrastructures telles que le barrage sur le fleuve Archeloos, le plus long fleuve du pays.

D’où, l’idée d’un projet de dérivation de ce fleuve qui prend sa source dans le massif montagneux du Pinde (Nord), lancé au milieu des années 1980. Il prévoyait la construction de deux grands barrages et de lacs de retenue, ainsi qu’un tunnel de près de 18 kilomètres creusé dans la montagne vers la plaine agricole de Drakotrypa. Mais le projet s’est rapidement heurté à la mobilisation des habitants de la vallée et de dizaines d’associations de défense de l’environnement. Car, en plus des habitations vouées à être noyées, c’est tout un écosystème qui était menacé. La bataille judiciaire a duré près de vingt ans. Elle s’est achevée en mars 2014 par une décision du Conseil d’Etat qui a ordonné l’abandon du projet au nom du principe de développement durable inscrit dans la Constitution grecque.

Deux ans plus tard, les agriculteurs de Thessalie ne peuvent que se soumettre à cette décision. Mais ils réclament une alternative, comme un réseau de petits barrages ou une retenue sur le lac Plastiras qui, en plus de les approvisionner en eau, leur fournirait de l’électricité.

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