ActualitésLe Rwanda s’apprête à construire un Centre des sciences et technologies nucléaires

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16 Juin

Le Rwanda s’apprête à construire un Centre des sciences et technologies nucléaires

Kigali- Le parlement rwandais a approuvé lundi un projet de loi portant sur la création au Rwanda d’un Centre national des sciences et technologies nucléaires (CNST).

Selon le texte présenté par le gouvernement, le CNST aura pour mission de développer des solutions d’énergie nucléaire intégrées à même de promouvoir les secteurs de l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

L’approbation de ce projet de loi intervient après la signature d’un accord de coopération entre Kigali et Moscou pour l’échange des expériences et expertises en matière de développement de l’énergie nucléaire civile.

Cet accord, signé à Sotchi le 24 octobre 2019 lors du premier Forum Russie-Afrique, prévoit aussi la mise en place d’une centrale nucléaire d’ici 2024 destinée à promouvoir l’usage de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete, a déclaré devant le parlement que le Rwanda a déjà désigné six domaines qui bénéficieront du futur Centre des sciences et des technologies nucléaires, citant la médecine nucléaire, l’agriculture, l’éducation, la radiobiologie, la science des matériaux et les réacteurs de recherche.

« Le gouvernement du Rwanda a entamé un long processus de développement de solutions basées sur l’énergie nucléaire civile et la mise en place de ce centre au Rwanda est essentiel pour atteindre cet objectif », a souligné le responsable.

En 2018, le gouvernement rwandais avait entamé des discussions avec l’Agence fédérale russe pour l’énergie atomique ROSATOM pour la mise en place du CNST dans le parc industriel de Bugesera, situé dans le sud de Kigali. Les discussions avaient été suivies par la signature d’un accord-cadre intergouvernemental dans le domaine de l’usage pacifique de l’énergie atomique.

L’accord signé entre le gouvernement et ROSATOM prévoit, entre autres, la création de groupes de travail spécialisés, l’échange d’experts, l’organisation de séminaires et conférences scientifiques, ainsi que la formation de chercheurs et du personnel d’exploitation, la fourniture du matériel, de matériaux et de composants.

D’après le gouvernement, le Rwanda a déjà obtenu le soutien technique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour la mise en place du CNST.

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