ActualitésSécurité alimentaire: L’Allemagne accorde 115,5 millions euros au Niger

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29 Mai

Sécurité alimentaire: L’Allemagne accorde 115,5 millions euros au Niger

Niamey, 29/05/2017 (MAP) – Le directeur général des Relations bilatérales au ministère nigérien des Affaires Etrangères, Tchiroma Boukar Ari Maï Tanimoune, et le chef de la Division Afrique de l’Ouest au Ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement, Christoph Kohlmeyer, ont procédé, récemment à Niamey, à la signature d’un contrat de coopération entre les deux pays.
A travers ce contrat, l’Allemagne accorde une enveloppe de 115,5 millions d’euros sur une période de trois ans dans le cadre de coopération au développement en vue de financer des projets sur la sécurité alimentaire, la croissance démographique et la lutte contre l’immigration irrégulière au Niger, rapporte la presse locale, précisant que cette signature est intervenue après deux jours d’intenses travaux entre les deux parties.
«Nous avons jeté les bases de la poursuite de cette coopération dans des programmes prioritaires et envisagé quelques projets susceptibles d’être continués, notamment sur la migration qui constitue un souci permanent pour les deux pays. Ceci a fait que la République Fédérale d’Allemagne a décidé d’augmenter des enveloppes pour soutenir les efforts de notre pays dans ces domaines», a souligné Tchiroma Boukar Ari Maï Tanimoune avant de préciser que cette aide s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris en 2016 par la Chancelière allemande, Angela Merkel lors de sa dernière visite à Niamey.

Voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du lundi 29 mai 2017 :
Congo :

— Le gouvernement congolais envisage de cultiver, à partir des prochains mois sur des site à déterminer, quelque 25.000 hectares de plantations énergétiques et de bois d’œuvre, dans le cadre de ses efforts visant l’atténuation et l’adaptation climatiques et à favoriser le secteur artisanal et des PME de transformation locale.

Les nouvelles plantations comporteront entre 5.000 et 7.000 hectares de plantations énergétiques et systèmes agroforestiers communautaires, entre 12.000 et 18.000 hectares de plantations énergétiques dans les zones d’approvisionnement des grands centres urbains et systèmes agroforestiers privés de petite et moyenne taille, ainsi qu’environ 4.000 hectares de terres domaniales plantées ou restaurées, rapportent des médias locaux.

Ce plan d’afforestation est l’une des six composantes du Projet Fonds vert climat pour la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national dans le secteur de l’utilisation des terres et de la forêt, en cours d’élaboration au Congo en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), selon la même source.

Mali :

— L’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali) et ses partenaires techniques et financiers ont lancé récemment un vaste projet de production d’électricité durable au profit des populations rurales, selon la presse locale.

Au Mali, 65% de la population vivent en milieu rural et seuls 15% ont accès aux services d’électricité, note la même source, ajoutant qu’en dépit des efforts déployés chaque année par l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) pour électrifier plusieurs villages grâce à la production à base de gasoil, il faudra beaucoup de temps pour qu’elle fournisse des services aux 900 villages maliens qui ne sont pas encore électrifiés.

Forts de ce constat, le gouvernement du Mali, à travers le Fonds pour l’environnement mondial, et l’Agence des énergies renouvelables viennent de lancer un projet intitulé «Promotion de la production d’électricité durable dans les zones rurales du Mali grâce aux technologies Hybrides».

Ce projet vise à réduire les émissions croissantes de gaz à effet de serre grâce à la promotion de mini réseaux fonctionnant à l’aide d’énergie renouvelable –photovoltaïque, notamment- dans un système hybride avec les plateformes multifonctionnelles en vue d’assurer l’électrification rurale hors réseaux pour les petits villages dont la population se situe entre 500 et 2.000 habitants.

Il s’agit à terme d’améliorer l’accès des populations rurales à une énergie propre et durable tout en favorisant la réalisation des activités génératrices de revenus dans ces différentes localités concernées.

Côte d’Ivoire :

— La Société d’Exploitation Cotonnière Olam (SECO), prestataire des activités du conseil agricole dans la région du Tchologo (Nord), compte miser sur les prévisions pluviométriques pour surmonter le facteur climatique, rapporte dimanche l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Ce facteur climatique est caractérisé par une pluviométrie faible et mal répartie et dont la production cotonnière de la région a souffert pendant la campagne 2016-2017, selon un bilan dressé par ladite société lors d’un atelier initié par le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA)

Selon le bilan de la campagne 2016-2017, au total 127 secteurs bénéficient de l’encadrement de la SECO dans sa zone et dans la région du Tchologo. L’on y enregistre une hausse de 4 pc de producteurs, soit 16594 producteurs cette année contre 16021 en 2015-2016.

— Le Comité interministériel de gestion des crises a repris, vendredi dernier à Abidjan, ses travaux en invitant les populations ivoiriennes à quitter les sites à risques en cette période de pluies diluviennes qui ont déjà fait huit morts dans la métropole économique ivoirienne.

A cette occasion, le Comité a fait le point de la situation après deux jours d’intense pluie sur la ville d’Abidjan, ayant occasionné des dégâts matériels et humains.

Présidant les travaux de ce Comité, le ministre de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Claude Isaac a déploré le décès de huit individus, tout en en exhortant les populations des zones à risques de se mettre à l’abri.

Et de poursuivre que le gouvernement est en ‘’alerte’’ et en ‘’éveil’’, car ‘’on aura encore la montée des pluies’’.

Selon les prévisions météorologiques, de grosses pluies sont annoncées pendant plusieurs mois cette année en Côte d’Ivoire. Une série de numéros gratuits ont été communiqués par le comité afin de permettre aux populations d’appeler en cas d’inondations.

— Le dernier conseil des ministres, réuni récemment à Abidjan, a adopté une communication relative à l’organisation en novembre prochain en Côte d’Ivoire, de la 2e édition du Forum des Mines et du Pétrole de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) (ECOMOF 2017).
Le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) a été mis en place par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en vue de promouvoir et de mettre en valeur le potentiel minier et pétrolier de l’espace communautaire, et de favoriser l’intégration socio-économique et régionale, précise-t-on.

La première édition de l’ECOMOF s’est tenue en octobre 2015 au Ghana, rappelle-t-on.

Kenya :

— Le conseil d’administration de la compagnie minière « Base Resources » a approuvé la levée de fonds propres de 32,6 millions de dollars pour la réalisation de la deuxième phase du projet des sables minéraux à Kwale, au Kenya.

Cette phase « KP2 » vise à maximiser les rendements économiques du projet en améliorant les volumes de production, ont rapporté des médias, notant que la société prévoit une hausse de sa production annuelle de rutile, actuellement de 68.000 t, à 93.000 t, en faisant passer les taux d’extraction de 1.800 tonnes/heure à 2.400 t/h.

La production d’ilménite, estimée actuellement de 307.000 t, devrait passer à 414.000 t et celle de zircon de 25.000 t à 34.000 t.

Pour atteindre ces objectifs, la compagnie procèdera à plusieurs travaux sur le site du projet, portant notamment sur l’amélioration de différentes infrastructures, en particulier d’approvisionnement en eau, et l’optimisation des teneurs d’alimentation de l’usine de séparation de minéraux.

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