Les sénateurs démocrates exhortent l’administration Trump à préserver les strictes normes d’émissions de voitures établies par l’administration Obama

Washington –  Les sénateurs démocrates ont exhorté l’administration Trump à préserver les strictes normes d’émissions de voitures établies par l’administration Obama.

Selon +The Hill+, 12 démocrates, dirigés par le sénateur Ed Markey, ont adressé une lettre au chef de l’Environmental Protection Agency (EPA), Scott Pruitt, suite à des rapports indiquant qu’il devrait dès cette semaine entamer le processus d’assouplir les normes d’émissions de gaz à effet de serre (GES).

« Ces normes d’émissions automobiles sont économiquement faisables et techniquement réalisables pour l’industrie automobile », ont écrit les sénateurs, citant la décision de l’EPA à la fin du mandat de l’administration Obama de maintenir les règles pour les années 2022 à 2025, malgré les contestations de l’industrie automobile.

Aux yeux des sénateurs, ces règles « renforceront notre sécurité nationale en réduisant notre consommation de pétrole étranger et bénéficieront aux consommateurs en leur permettant d’économiser des milliards de dollars à la pompe et de réduire notre pollution par le carbone ».

Ils ont averti qu’un « retour en arrière » conduirait sans nul doute à des litiges coûteux et devrait engendrer une incertitude pour l’industrie automobile et menacer les gains économiques et d’emploi que les constructeurs automobiles ont réalisés ces dernières années.

Les normes de l’EPA fixent des limites de GES pour les véhicules, limites qui se renforcent tout au long de la période se terminant en 2025. Les constructeurs d’automobiles avaient accepté les normes en 2012, mais seulement à condition que chaque agence évalue d’ici 2018 si les normes sont encore faisables.

L’EPA a conclu en janvier que les normes étaient faisables. Cette conclusion a irrité l’industrie qui a déclaré que les règlements sont inutilement coûteux, et a demandé au président Donald Trump de les reconsidérer formellement.

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– Plus de la moitié des océans du monde pourraient souffrir de multiples effets du changement climatique au cours des 15 prochaines années, y compris la hausse des températures, l’acidification, la baisse des niveaux d’oxygène et la diminution des disponibilités alimentaires, selon une nouvelle étude parue dans la revue « Nature Communications », basée à New York.

Les auteurs de l’étude anticipent également qu’environ les quatre cinquièmes de la surface des océans seront affectés par l’acidification et le réchauffement d’ici 2050 si aucun effort ne sera engagé pour réduire le réchauffement de la planète.

L’étude s’est appuyée sur des modèles informatiques pour examiner la façon dont les océans évolueront au cours du siècle prochain sous une trajectoire classique et un scénario plus modéré dans lequel les efforts d’atténuation promis dans le cadre de l’Accord de Paris se concrétisent.

Dans les deux scénarios, de grandes étendues des océans seront affectées par le changement climatique.

L’étude relève que presque toute la mer ouverte est acidifiée en raison des émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs ont ainsi constaté que la réduction de ces océans pourrait retarder sensiblement les changements futurs, en donnant aux organismes marins plus de temps pour migrer ou s’adapter.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord:

Canada :

– Une pétrolière albertaine en projet pilote à Fort McCkay, est jugée comme étant un succès par ses fondateurs puisqu’elle a réussi à produire 125.000 barils de pétrole en trois ans sans utiliser d’eau et en produisant moins de gaz à effet de serre que les autres.

Pour le PDG de l’entreprise « Nsolv », Joe Kuhach, ces résultats démontrent un tournant majeur dans l’industrie pétrolière. « Notre technologie extrait du pétrole lourd tout en protégeant l’environnement et en fournissant des bénéfices économiques pour l’industrie et pour le gouvernement, même si les prix du pétrole sont bas », a-t-il souligné.

Le projet pilote utilise des solvants chauffés pour créer de la vapeur et faire circuler le pétrole dans les conduits, contrairement aux autres pétrolières qui utilisent de la vapeur d’eau.

En utilisant moins d’eau, l’entreprise dit avoir été en mesure de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, estimant que si toute l’industrie pétrolière adoptait sa nouvelle technologie, cela permettrait à l’Alberta de produire 800.000 barils de pétrole par jour, tout en respectant la limite de 100 mégatonnes de carbone par année.

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– Une nouvelle étude de l’Université de l’Alberta vient de conclure que le niveau de contaminants qui se trouvent dans la rivière Athabasca en raison des sables bitumineux pourrait être surévalué.

Ces résultats sont déjà vivement critiqués par les auteurs de certaines études portant sur les répercussions de l’exploitation des sables bitumineux sur les eaux environnantes.

Selon Bill Shotyk, un spécialiste en sols et en eaux qui a collaboré à trois études récemment publiées, fait toutefois valoir que ces conclusions confirment les résultats préliminaires rendus publics en 2014.

Il a indiqué que les recherches antérieures font état de taux importants de métaux dans la rivière Athabasca, à un point tel que la pêche est jugée dangereuse, relevant que les normes en matière de qualité de l’eau qui évaluent la concentration totale sont « désuètes ».

De précédentes recherches ont été menées par l’écologiste David Schindler et le biologiste aquatique Jules Blais qui ont tous deux critiqué le résultat de cette étude, surtout que la recherche de M. Shotyk a été financée par le gouvernement albertain et par un groupe de l’industrie qui se concentre sur la recherche environnementale.

Panama:.

– L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a souligné que les nouvelles technologies peuvent aider les petits agriculteurs d’Amérique centrale et du Mexique à mieux faire face au changement climatique.

Le directeur exécutif de la division des investissements au sein de la FAO, Allan Hruska, a déclaré, en marge d’un séminaire international au Panama, que ces technologies, comme les applications des smartphones, les drones et les sondes se sont imposés comme des outils permettant d’augmenter la rentabilité de l’activité agricole.

L’expert a cité, à titre d’exemple, la mise en place d’un système d’alerte précoce pour les cultures de café, qui collecte et analyse les données provenant de différents pays de la région afin de déterminer la prévalence des épidémies affectant le café, avant de distribuer ces données aux agriculteurs via les applications des smartphones.

Costa Rica:.

– Le Costa Rica a présenté, mercredi, au salon international des acteurs du tourisme à Berlin, ses atouts en tant que « destination prisée du tourisme responsable et respectueux de l’environnement dans un environnement de développement social ».

Le ministre du tourisme, Mauricio Ventura, a souligné lors d’un séminaire en marge du salon qui réunit 180 destinations internationales, que le pays favorise fortement l’écotourisme, à travers l’exploitation des aires protégées qui constituent 26 pc du pays, indiquant que le nombre de touristes au cours de l’année écoulée s’est élevé à 2,9 million de personnes.