ActualitésSénégal : 4.522 tonnes de poulpe débarquées en 2016 pour plus de 11 millions d’euros (ministre)

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14 Sep

Sénégal : 4.522 tonnes de poulpe débarquées en 2016 pour plus de 11 millions d’euros (ministre)

Dakar  – Les 4.522 tonnes de poulpe débarquées au Sénégal en 2016 ont généré 7 milliards 335 millions 916 mille 250 francs CFA (plus de 11,1 millions d’euros), a révélé jeudi le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

La région de Thiès occupe la première place avec 3.210 tonnes, soit 71% de la production nationale, pour une valeur estimée à 5.097.304.920 francs CFA représentant 69% de la valeur nationale, a-t-il indiqué à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest).

M. Guèye, qui était accompagné de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Shigeru Omori, procédait à l’inauguration d’un centre de gestion des ressources halieutiques et au lancement officiel de la journée d’immersion de vases à poulpe pour la régénération de cette espèce.

Il a salué cette initiative qui cadre parfaitement, a-t-il dit, avec les orientations sectorielles visant à restaurer les habitats marins. En plus de 2.000 vases représentant la contribution du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA) de Joal-Fadiouth, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime a, lui aussi, contribué à hauteur de 10.000 vases à poulpe.

‘’L’immersion des vases à poulpe, initiée en 2004 à Nianing par la coopération internationale japonaise (JICA), avec 25 pots, a été pérennisée de fort belle manière par les acteurs du département de Mbour regroupés au sein des CLPA’’, a rappelé le ministre.

Oumar Guèye a assuré que le gouvernement du Sénégal continuera de propulser ce secteur de la pêche, avec l’appui de ses partenaires.

D’après le ministre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) promeut l’approche éco-systémique des pêches et les directives volontaires de la pêche artisanale afin d’éliminer la faim et la pauvreté dans le monde.

‘’Depuis quelques années, se sont imposées de nouvelles approches de l’aménagement des pêcheries, prenant en compte la conservation et les aspects environnementaux. Ce qui se traduit par l’instauration de la gouvernance locale, à travers la cogestion des pêcheries, avec l’implication de tous les acteurs telle que recommandée par le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO de 1995’’, a fait observer M. Guèye.

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