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19 Sep

Le Sénégal, à travers sa nouvelle politique énergétique, vise « une parfaite disponibilité des produits

Dakar – Le Sénégal, à travers sa nouvelle politique énergétique, vise « une parfaite disponibilité des produits, les meilleurs prix et un accès universel aux services modernes », a indiqué, lundi, à Mbour, le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies, Pape Bitèye.

Cette perspective s’inscrit « dans le respect des principes d’acceptabilité sociale et environnementale », a-t-il souligné à l’ouverture officielle des travaux d’une session de formation internationale sur la politique et l’économie d’énergie, à l’initiative de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Dans ce cadre, les ambitions des pouvoirs publics sénégalais, telles que déclinées dans le Plan Sénégal émergent (PSE), portent sur la réduction du coût de production de l’électricité, la diversification des sources de production, l’utilisation accrue d’autres sources telles que les énergies renouvelables, le gaz naturel, l’hydro-électrique et le charbon, a indiqué M. Bitèye.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du mardi 19 septembre :

Côte d’Ivoire :

— Une conférence internationale destinée à réfléchir sur la problématique des bâtiments et quartiers éco-énergétiques durables et abordables s’est ouverte, lundi, à Abidjan en présence de plusieurs experts nationaux et internationaux.

Ouvrant les travaux, le Directeur de cabinet du ministère ivoirien chargé de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Henri Djoman a rappelé que l’économie du XXIe siècle reposera sur des acteurs publics et privés qui devront avoir une conscience vive de la protection de l’environnement et du caractère limité des ressources naturelles.

–Le Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP) lance ce mardi à Abidjan, les activités du comité scientifique dont la 4ème édition des Rencontres sectorielles (RS) est consacrée au secteur de l’Agriculture, « afin d’apporter des réponses aux préoccupations des acteurs privés du monde agricole vis-à-vis de l’Administration publique ».

Elle intervient dans un contexte particulier marqué par le processus de formulation de la deuxième génération du Plan national d’investissement Agricole (PNIA II) et devrait contribuer à enrichir l’important travail de préparation du PNIA II entrepris par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Kenya :

Une rare girafe blanche et son girafon, tout aussi pâlot, ont été filmés dans le comté de Garissa, au Kenya, par l’ONG « Hirola Conservation programme », et la vidéo de ces deux spécimens, extrêmement rares, a été postée sur You Tube.

L’association, qui œuvre à protéger les antilopes en danger d’extinction dans cette région, souligne sur son site internet que les girafes blanches étaient « très proches et extrêmement calmes, et ne semblaient pas perturbés par notre présence », précisant que ces deux animaux ne sont pas albinos.

« Contrairement aux apparences, elles ne sont pas albinos: en effet, elles ont des yeux noirs, comme les autres girafes, et non rouges, comme les animaux albinos. Leur couleur est en fait due au leucisme, une anomalie génétique qui affecte le pelage », souligne-t-on.
Burkina Faso :

–Le gouvernement burkinabè a mis en place un projet consistant en une vaste opération de distribution et d’installation gratuite de 1 500 000 lampes LED (Lampes à diode électroluminescente) dans 500 000 ménages et des édifices publics, en remplacement des lampes fluorescentes, jugées trop énergivores.

Première du genre, cette opération concerne toutes les villes du pays connectées au réseau national d’électricité. Ce projet permettra de réduire la puissance demandée de 20 Mégawatts, l’équivalent d’une centrale de près de 20 milliards de FCFA.

La 1ère phase de ce projet portera sur l’installation de près de 395 000 lampes sur l’ensemble du territoire national.

–A la date du 31 août 2017, le ministère burkinabè de l’Eau et de l’Assainissement a exécuté 32,93% de ses objectifs de l’année en cours en matière de mobilisation des ressources en eau de surface, contre 57, 45% pour le volet assainissement.

Ces chiffres ont été révélés par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, qui a indiqué que les travaux de réhabilitation et de réalisation de nouveaux barrages sont à des niveaux divers d’exécution.

Le chef du gouvernement a précisé que pour le volet assainissement, 33780 latrines familiales et 486 latrines institutionnelles ont été réalisées.

–Le Programme d’investissement forestier du Burkina Faso a décidé de s’attaquer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Selon le ministère chargé de l’Environnement, le Burkina Faso ne produit pas beaucoup de gaz à effet de serre au point de détruire la couche d’ozone, mais qu’il faut néanmoins travailler à conserver le stock de carbone dont dispose le pays et améliorer la gouvernance forestière.

La mise en œuvre de ce programme a bénéficié d’un financement de 44 millions de dollars de la Banque ouest africaine de développement et de la Banque mondiale.

Cameroun :

La ville de Douala abrite du 22 au 24 Novembre 2017 la première édition du Salon International de l’Environnement et des Energies Renouvelables de Douala (SIEERD), indique la presse locale.

La thématique choisie pour cette première édition portera sur « le financement des infrastructures vertes et le développement d’innovations au bénéfice des communautés ». Une emphase sera spécialement mise en direction des communautés urbaines et locales pour favoriser beaucoup plus de développement inclusif au sein des communautés à la base.

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