Sénégal : Appel à une coopération transversale dans le domaine de la sécurité maritime

Dakar – La sécurité maritime nécessite une coopération transversale a soutenu le secrétaire général de la Haute autorité chargée de la sécurité maritime de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR), le contre-amiral Aliou Moussa Sow.

« La sécurité maritime est une question transversale internationale et les conventions recommandent aux Etats de coopérer pour faire face à l’insécurité maritime » a fait remarquer M. Sow.

« Aujourd’hui, nous assistons à une maritimisation croissante du monde » a analysé M. Sow qui intervenait au cours d’un séminaire civilo-militaire axé sur la « coopération optimale pour la sécurité maritime ». La rencontre est organisée en partenariat avec l’ambassade des Pays-Bas.

« La globalisation, a-t-il poursuivi, n’a de sens que par rapport à son inscription dans son ensemble, dans une dynamique incontournable, celle qui fait de la mer, un centre de gravité des activités socio-économiques de développement mais également, des activités sécuritaires ».

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 23 avril :.

Côte d’Ivoire :

–L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et ses partenaires, réunis en atelier bilan de l’exécution du Plan d’aménagement et de gestion (PAG) 2014-2018 du parc national de Taï, ont exprimé leur satisfecit, au regard de résultats positifs obtenus en différents domaines dudit projet.

Tenu au siège local de la Coopération allemande (GIZ) de San Pedro, l’atelier a réuni 52 participants, impliqués directement ou indirectement dans la gestion du parc.

« Nous sommes à 78% de taux de réalisation du plan d’aménagement 2014-2018 du parc national de Taï. C’est un résultat globalement satisfaisant. Et aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le parc national de Taï est viable, donc bien géré», a déclaré le Directeur général de l’OIPR, Colonel Tondossama Adama.

Selon le DG de l’OIPR, des stratégies nouvelles permettent à cette structure de s’adapter aux défis nouveaux qui se présentent. De la priorité de lutte contre le braconnage au niveau du parc de Taï, il y a 5 ans, la priorité s’oriente aujourd’hui vers la lutte contre l’orpaillage clandestin, a-t-on noté.

Guinée :

–L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) procédera bientôt au lancement des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Koukoutamba, a annoncé récemment Hamed Diane Semega, le Haut-commissaire de l’organisation.

L’infrastructure d’une capacité de 280 MW sera implantée sur le territoire guinéen pour un coût estimé à 990 millions d’euros .Sa construction est prévue pour durer 3 ans et l’énergie qu’elle produira servira à alimenter la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie.

Selon Hamed Diane Semega, le barrage permettra à l’OMVS de « valoriser l’ensemble de son potentiel hydroélectrique, dans les 10 ans à venir, parce que si nous ne le faisons pas, le déficit énergétique qui est très fort dans nos pays va s’accroitre».

Kenya :

–L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le gouvernement kényan ont lancé, dans le cadre d’un projet de coopération technique, des pièges de contrôle des chenilles légionnaires d’automne, normalisés et adaptés aux agriculteurs dans au moins quatre-vingts villages au Kenya.

Une partie de la stratégie vise la formation d’au moins deux agriculteurs dans chaque village participant, indique un communiqué de la FAO.

Le Kenya est également bénéficiaire du projet communautaire de surveillance, de prévision et d’alerte précoce des légionnaires d’automne, qui couvre six pays et est financé par l’Office of Foreign Disaster Assistance (OFDA) de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), souligne la même source.