Sénégal : Atelier de partage sur le Plan national de formation portant sur les métiers de la gestion des déchets.

Dakar – Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, à travers l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg), a organisé, récemment, un atelier de partage et de validation axé sur le Plan national de formation portant sur les métiers de la gestion des déchets.

Plusieurs modules ont été soumis aux participants dans le but de renforcer leurs capacités pratiques.

L’atelier de partage et de validation organisé par l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) a pour objectif principal de mettre à la disposition des participants des outils de renforcement des capacités afin d’améliorer leurs performances et leur efficacité dans l’exécution des mandats liés au secteur de la gestion des déchets solides. Il s’agit, à travers cette démarche, d’élaborer un Plan national de formation axé sur ces métiers et articulé au document de Stratégie nationale de formation (Snf).

— Le directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, a annoncé le démarrage des travaux, en 2018, du projet de dessalement de l’eau de mer.

Selon lui, cette usine est une composante importante du plan d’investissement de la Sones au même titre que la troisième usine de Keur Momar Sarr. Ces deux usines sont deux leviers incontournables, car leur objectif est d’assurer la sécurisation de l’alimentation en eau.

« Les études techniques du projet sont lancées et se poursuivent. Le maître d’œuvre est en cours d’être recruté », a souligné M. Fall, rappelant que le Sénégal est engagé dans le projet de dessalement d’eau de mer qui constitue une réserve stratégique mais aussi une stratégie de diversification des sources d’eau potable pour couvrir les besoins de la région de Dakar. Ce projet est donc une alternative sécurisante pour le système d’adduction d’eau potable essentiellement alimenté à partir du Lac de Guiers et des forages.

L’usine de dessalement qui sera construite à Dakar, précisément aux Mamelles, aura une capacité de 50.000 m3 par jour. La convention de financement a été signée le 15 novembre 2016 pour un montant de 137 milliards de FCfa.

Par ailleurs, voici le bulletin écologique de l’Afrique pour la journée du lundi 12 juin :
Gabon :

— La direction générale des systèmes aquatiques au Gabon a organisé récemment une sortie sur le terrain (site Tywaly) à Libreville au profit de ses agents, en vue de leur permettre de mieux appréhender et d’avoir une maîtrise du fonctionnement de l’écosystème, dans le cadre des missions que leur sont assignées.

‘’Pour valoriser notre énorme potentiel aquatique et optimiser la contribution du secteur à l’économie, il revient à notre administration et à toutes les parties prenantes d’améliorer la connaissance de la ressource et d’assurer la promotion des biens et services aquatiques et d’appréhender les problèmes que subit ce milieu’’, a indiqué le directeur général de cette administration, Paul Henry Mendome, cité par la presse locale.

Mali :

— Le ministre malien de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini a effectué récemment une visite de terrain sur la grande station de pompage d’eau potable de Kabala, rapporte la presse locale.

L’objectif de ce déplacement était de faire le point sur les travaux d’exécutions de ladite station financée à hauteur de 9 milliards de F CFA,

La station de Kabala dont les travaux sont en finition, a une capacité de production de 18 millions 500 mille litres d’eau par jour avec un réservoir de 2000 m3 ; 50 bornes fontaines et 500 branchements sociaux.

Cette réalisation vise à subvenir aux besoins des populations de Kabala, Tiébani et Kalabankoro en eau potable.

Côte d’Ivoire :

— A l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire a procédé récemment à Abidjan, à la célébration de la Journée Mondiale des Océans (JMO) placée, cette année, sous le thème ‘’Nos océans, notre avenir’’.

Intervenant à cette occasion, la ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto, a exhorté les populations ivoiriennes, à agir pour la sauvegarde de l’océan, notant que ces espaces marins sont essentiels à la vie sur terre car, à la fois, régulateurs du climat, promoteurs de la biodiversité, et garants d’une grande partie des besoins de l’homme et acteurs important dans l’économie mondiale.

Elle a déploré le fait que les océans sont fortement menacés en raison des pressions anthropiques notamment, la surexploitation, la pêche illégale et surtout la pollution par les hydrocarbures et les déchets plastiques.

La ministre ivoirienne a insisté particulièrement sur cette dernière forme de pollution, faisant savoir que les océans sont devenus des poubelles géantes où les ordures, notamment les déchets plastiques, sont jetées, à profusion. C’est pourquoi, la célébration de cette JMO 2017 met un accent particulier sur la réduction de ce type de déchet qui menace gravement l’écosystème marin et la survie même des océans.

— La célébration officielle de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse en Côte d’Ivoire se tiendra le 17 juin prochain à Bouna (Nord-Est, région du Bounkani), rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), faisant savoir que le thème sera : ‘’Notre terre, notre maison, notre futur’’, avec comme slogan : ‘’ Je coupe un arbre, je replante un autre’.

Selon le directeur régional du ministère de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, ce thème engage tous les citoyens en général, à préserver et/ou à recouvrer des millions d’hectares de terres, à réduire la vulnérabilité aux changements climatiques et atténuer la pauvreté et la faim.

— Le siège du Projet de Gestion Intégrée du Bassin Versant du Gourou, sis à Abidjan, a abrité récemment une cérémonie de remise officielle d’équipements et d’outils de terrain, en appui à la gestion des déchets solides sur ce Bassin, en présence des ministres de la salubrité, de l’environnement et du développement durable et, de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme.
L’objet de cette initiative est de contribuer à une gestion efficace des déchets solides ménagers sur le bassin versant du Gouro, et de renforcer les capacités des bénéficiaires de ces équipements, notamment les trois mairies concernées par cette opérations de pré-collecte, des pré-collecteurs et comités exerçant sur le bassin versant du Gourou, ainsi que de l’ANASUR (Agence nationale de la salubrité urbaine).
Selon Anne Désirée Ouloto, ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, cette remise de matériels et d’équipement contribuera à l’amélioration du taux de collecte des déchets solides sur le périmètre du bassin versant du Gourou et partant, à la réduction de la quantité de ces déchets au niveau de son exutoire que constitue le carrefour de l’Indénié.