ActualitésLe Sénégal envisage de reboiser 400 000 plants dans la région de Diourbel pour la campagne de…

Actualités

07 Juin

Le Sénégal envisage de reboiser 400 000 plants dans la région de Diourbel pour la campagne de 2018-2019

Dakar – L’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Diourbel envisage de reboiser 400 000 plants pour la campagne de reboisement 2018-2019 dont le démarrage est prévu en août, a annoncé le colonel Youssoupha Diouf.

« La prévision de la campagne de production de plants (…) est fixée à 400 000 plants’’, a-t-il dit au cours d’un comité régional de développement (CRD), consacré aux préparatifs de la campagne nationale de reboisement 2018-2019 et à la prochaine campagne agricole, etc.

Les quatre pépinières en régie vont recevoir 335 000 plants, contre 17 000 plants pour les pépinières privées individuelles et 43 000 plants en faveur des 24 pépinières communautaires villageoises et 5000 plants pour les 5 pépinières scolaires, a détaillé colonel Diouf.

— La réflexion entamée par le Sénégal sur l’exploitation du pétrole et du gaz devrait se traduire par une meilleure prise en charge des questions émergentes relatives à la croissance économique et verte, a indiqué le chef du gouvernement sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Selon le PM, ce travail de réflexion offre l’opportunité de lancer les bases d’une émergence inclusive au plan économique et social.

Mahammed Dionne intervenait à l’occasion de la cérémonie de clôture de la Conférence nationale sur le développement durable (CNDD), à Diamniadio (département de Rufisque), dans le cadre d’un « segment de haut niveau » qui s’est déroulé sous sa présidence.

« Le Sénégal, a-t-il relevé, devra s’atteler à mettre en place un dispositif de veille environnementale ainsi que des mécanismes de concertations et un dialogue avec toutes les parties prenantes, autour du caractère économique de ces ressources ».

 

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 07 juin :.

Gabon :

Plus de 700 jeunes élèves et étudiants des provinces de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué (nord-ouest et centre du Gabon) ont bénéficié, mardi dernier, d’une journée de sensibilisation sur la pollution plastique dans leur vie de tous les jours.

Initiée par la Plateforme Gabonaise pour le Climat, l’Energie et le Développement Durable (PACJA-Gabon), cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement célébrée cette année sous le thème « Lutter contre la pollution plastique ».

Côte d’Ivoire :

Les sachets plastiques sont devenus un ennemi à combattre sans pitié et sans état d’âme, a affirmé mardi la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto, à l’occasion de la célébration officielle de la Journée mondiale de l’environnement à Abidjan portant cette année sur le thème « Combattons la pollution plastique ».

Pour la ministre de la Salubrité, le monde est aujourd’hui face à un impératif. « Nous sommes invités tous autant que nous sommes à explorer des alternatives durables afin de réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive de plastiques à usage unique responsable notamment de la pollution de notre cadre de vie et de nos océans. Elle représente en outre une menace pour notre santé », a-t-elle indiqué.

Mme Ouloto a expliqué que chaque année, le monde utilise 500 milliards de sacs en plastique majoritairement à usage unique ou jetable. « Au moins huit millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, l’équivalent d’un camion à ordures complet à chaque minute, causant la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins », a relevé Anne Ouloto.

Mali:

La 19è édition de la quinzaine de l’environnement au Mali a débuté mardi dernier, à Koulikoro, sur les thèmes : «Combattre la pollution plastique» et «la terre a de la valeur. Investissez-y».

Dans son intervention, à cette occasion, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, s’est réjoui du choix des thématiques et de la région de Koulikoro pour abriter la quinzaine de l’environnement.

«C’est pertinent parce que Koulikoro porte les stigmates de la dégradation du cadre de vie, sous l’effet de plusieurs facteurs comme la pollution de sachets plastiques, la déforestation, l’exploitation anarchique de sable et d’acier dans le milieu du fleuve Niger et la vétusté du système d’assainissement», a-t-il souligné.

Ghana:

Le ministre de l’Environnement, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, Kwabena Frimpong-Boateng, a appelé les Ghanéens à lutter ensemble contre la menace des déchets en plastique en adoptant les bonnes attitudes en matière de gestion des déchets.

Les Ghanéens ont également été invités à réduire leur consommation des produits en plastique, en termes notamment d’emballage ou pour faire les courses et à utliser des paniers en paille.

Kenya:

L’Autorité kényane de l’Agriculture et de l’Alimentation (AFA) a soutenu l’adoption du coton génétiquement modifié au Kenya, estimant que cette décision permettrait de tripler la production et de créer 600.000 emplois dans les fermes et les unités industrielles de textile.

Dans son dernier rapport trimestriel, l’AFA a souligné que le Kenya est appelé à mettre en place une chaîne d’approvisionnement ferme-usine, tout en décourageant les importations de produits textiles finis, ajoutant que le pays doit améliorer la gouvernance des importations des produits textiles pour protéger les producteurs.

A noter que le gouvernement kényan avait lancé des essais pour la production de coton génétiquement modifié à l’échelle nationale.

 

Voir Aussi