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03 Mai

Sénégal: Le gouvernement envisage de mettre en place un Comité national de gestion des pesticides

Dakar – Le gouvernement envisage de mettre en place un Comité national de gestion des pesticides (CNGP) en vue d’assurer une large diffusion des dispositions et directives adoptées par le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a annoncé, récemment, Boniface Cacheu, conseiller juridique au ministère de l’Environnement et du Développement durable.

« C’est un véritable problème, eu égard à l’importance des pesticides, de leur impact sur l’environnement et sur la santé humaine », a relevé M. Cacheu, lors d’un atelier de partage des dispositions et directives du comité sahélien CSP/CILSS et de validation du projet de texte portant création du comité national de gestion des pesticides.

Le Sénégal, membre du CILSS, est régi par la réglementation régionale qui n’est pas souvent très connue par leur destinataire.

Le CNGP va coordonner les actions entrant dans le cadre de gestion des pesticides dans chaque pays, a ajouté, le conseiller juridique, soulignant que tout doit être coordonné pour une bonne gestion.

Par ailleurs voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 03 mai:

Afrique centrale :

Les populations de gorilles des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla) et de chimpanzés d’Afrique Centrale (Pan troglodytes troglodytes) sont plus élevées qu’originalement estimées respectivement, révèle une étude réalisée pendant dix ans sur les populations gorilles et les chimpanzés en Afrique Équatoriale Occidentale (AEO).

D’après cette étude, relayé par le site +gabonactu+, la plupart de ces grands singes (80 %) vivent en dehors des zones protégées et le nombre de gorilles chute de 2,7 % par an en moyenne.

Dirigée par la WCS (Wildlife Conservation Society), cette étude a été rédigée par 54 co-auteurs de diverses ONGs et organisations gouvernementales, notamment le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Burkina :

Le ministre burkinabè de l’Environnement, Nestor Batio Bassière, a indiqué que le gouvernement ambitionne de faire de la gestion des ressources naturelles une question fondamentale dans le processus de développement de son pays.

Selon lui, le financement demeure la difficulté majeure de la gestion climatique, rappelant que la participation du Burkina aux différentes COP (21, 22 et 23) a toujours été basée sur un plaidoyer: « celui de permettre aux pays qui subissent les dégradations climatiques sans en être les responsables, d’aller vers une justice climat à travers le financement de leur projet d’atténuation des effets néfastes des mutations climatiques ».

« Je plaide pour l’allègement des conditions d’accès au financement vers des pays africains », a indiqué M. Bassière, lors d’une entrevue à Ouagadougou avec la présidente de la « Fondation pour l’homme et la nature », Audrey Pulvar.

Mali :

L’Assemblée nationale du Mali a adopté récemment, le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance autorisant la ratification de la Convention de Gestion de l’Energie des Ouvrages du Haut Bassin du Fleuve Sénégal en Guinée, signée à Conakry (Guinée), le 17 Mai 2017, par les Chefs d’Etat de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS).

Il ressort de ce texte que l’OMVS a réalisé des programmes d’électrification rurale dans tous les Etats membres (Mali-Mauritanie-Sénégal). Le rapport de la commission saisie au fond de l’Assemblée nationale précise qu’au Mali, l’électrification de 140 villages de la région de Kayes est prévue dans le cadre de ce programme.

Le texte a été approuvé par les députés à hauteur de 123 voix pour, zéro contre et zéro abstention.

Côte d’Ivoire :

La Côte d’Ivoire enregistre un taux de 81% d’accès à l’eau potable contre 50% en 2011, a fait savoir, mardi, le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Le gouvernement a adopté le programme d’eau pour tous il y a quelques années pour une enveloppe de 1.300 milliards FCFA. Ce programme permettra de porter le taux d’accès à l’eau potable à 95% d’ici 2020. Actuellement nous sommes à 81% contre 50% en 2011 quand je suis arrivé aux affaires », a affirmé M. Ouattara dans un discours à l’occasion de la fête du travail.

« Je souffre moi-même puisque Bouaké est une ville importante pour nous tous », a-t-il dit en référence à la pénurie d’eau qui sévit depuis quelques semaines à Bouaké (Centre-Nord ivoirien, deuxième ville du pays).

« Nous avons prévu des solutions urgentes pour réduire le calvaire des populations. 15 camions citernes ont été envoyés dans la région et près d’une dizaine de forages sont en cours de réalisation », a fait savoir M. Ouattara.

Afrique de l’Est :

L’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) a publié un rapport sur l’évolution de la biodiversité du lac Victoria, deuxième plus grand lac d’eau douce au monde, et dans lequel elle souligne que 20% des espèces du lac situé en Afrique de l’Est seraient menacés de disparition.

Parmi ces espèces menacées, 204 (76%) seraient endémiques au lac Victoria, ce qui signifie que leur disparition de cette importante étendue d’eau induit leur disparition définitive de la planète, explique le document, notant que les principales causes de ces disparitions sont la pollution d’origine industrielle et agricole (engrais et produits chimiques), le défrichage ainsi que la surexploitation des ressources.

Ces disparitions pourraient avoir un impact néfaste non seulement sur l’écosystème du lac, mais également sur l’économie des pays du bassin du lac Victoria (Kenya, Tanzanie, Ouganda, Burundi et Rwanda), estime le rapport, relayé par des médias.

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