ActualitésSénégal: Plus de produits pesticides frauduleux que de produits homologués

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31 Mar

Sénégal: Plus de produits pesticides frauduleux que de produits homologués

Dakar – L’utilisation des pesticides en Afrique de l’Ouest fait face à un défaut de contrôle avec sur le marché plus de produits frauduleux que de produits homologués a estimé, jeudi à Dakar, le représentant de la région Afrique de l’Association internationale des fabricants de pesticides (CROPLIFE), Nonon Diarra.

M. Diarra a fait cette remarque à une rencontre d’échanges avec les industries de production de pesticides sur les exigences et les nouvelles procédures du Comité sahélien des pesticides (CSP).

Selon lui, le marché des pays de l’Afrique de l’Ouest est « inondé de produits non homologués dont la provenance n’est pas connue ».

« Ces pesticides qui rentrent sans contrôle posent énormément de problèmes », a-t-il souligné, laissant entendre que c’est pourquoi les pays Sahel ont mis en place un Comité des pesticides chargé d’examiner les dossiers et d’autoriser au fur et à mesure leur mise sur le marché.

— Le ministre des Relations internationales de la Bavière (Allemagne), Beate Merk a indiqué, jeudi à Mbour, que le solaire peut être « un modèle de développement stable » en matière d’énergie et permettre au Sénégal d’être autonome dans la production de l’électricité.

« Si on met en relation la disponibilité des jeunes et le potentiel énergétique du pays, on peut arriver à en faire un modèle de développement stable dans le domaine de l’énergie électrique », a notamment dit Mme Merk.

L’officielle allemande conduisait une délégation de la province de la Bavière venue voir les produits solaires réalisés par la société privée panafricaine « Nadj Bi » basée à Mbour et spécialisée dans la fabrique de kits solaires.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 31 mars:

Rwanda:

— La Banque mondiale (BM) a approuvé, récemment, l’octroi au Rwanda d’un prêt de 46 millions de dollars, qui servira à accompagner les efforts du gouvernement dans l’amélioration et la diversification de l’agriculture, ont rapporté des médias.

Ces fonds serviront à financer « l’intensification de la production agricole et animale, la recherche, le transfert technologique ainsi que la professionnalisation des agriculteurs », a déclaré le secrétaire permanent au ministère rwandais de l’Agriculture et des Ressources animales, Jean Claude Kayisinga, cité par des médias.

Ce prêt devrait aider le gouvernement rwandais à finaliser sa nouvelle politique agricole nationale et permettra également d’appuyer la 3ème phase du Plan stratégique de Transformation de l’Agriculture (PSTA 3) mis en œuvre par l’exécutif rwandais, ajoute-t-on.

Mali:

— Le conseil communal de la jeunesse de la commune III du district de Bamako a initié récemment une conférence débat, dans la capitale malienne, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des forêts, rapporte la presse locale.

La conférence était animée par le Directeur régional des Eaux et Forets du district de Bamako, le commandant Ousmane Sidibé, qui a exhibé les vertus des forêts dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique tout en tirant la sonnette d’alarme face à la « saignée » des forets classées dans le district et ses alentours.

Pour sa part, le président du conseil communal de la jeunesse de la commune III du district de Bamako Sory Ibrahim Cissé a signalé que les forêts constituent de véritables réserves pour l’homme mais que c’est ce même homme qui détruit cette réserve par ses mauvaises pratiques, s’exposant du coup à des conséquences fâcheuses.

Il a convié les populations de la commune III et particulièrement les jeunes à faire de la préservation de la forêt classée de Koulouba leur leitmotiv pour le grand bien de la commune et du district de Bamako.

Côte d’Ivoire:

— En marge du panel intitulé « émergence et urbanisation : le rôle des infrastructures », auquel il a pris part dans le cadre de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA-2017) tenue du 28 au 30 mars courant à Abidjan, le ministre ivoirien de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Claude Isaac DE a recommandé la prise en compte des populations dans la recherche de solution concernant la salubrité et le développement des villes ivoiriennes.

‘’Il faut étudier les villes. Cette réflexion doit impliquer tous les acteurs. La prise en compte des plans de développement des villes est un projet à long terme. Il faut définir une stratégie. Il faut impliquer les populations dans la recherche de solution et aussi dans sa mise en œuvre’’, a-t-il expliqué.

— En marge de la Cop 12 tenue récemment à Abidjan, les représentants de la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Mauritanie, le Cap Vert, la Guinée, la Sierra Leone, le Ghana, le Libéria, le Togo, le Benin, le Nigeria, le Sénégal et la Guinée-Bissau ont échangé mercredi, autour du thème : ‘’Initiative régionale pour le renforcement de la résilience côtière en Afrique de l’Ouest’’, en présence du ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable (MINSEDD), Anne Désirée Ouloto.

S’exprimant à cette occasion, la ministre a mis le doigt sur les graves menaces que constituent l’érosion, la pollution, l’élévation du niveau de la mer, les tempêtes et les phénomènes météorologiques sur la vie et l’existence des populations.

‘’Si nous n’agissons pas maintenant, la combinaison de tous ces facteurs s’accentuera et conduira à une perte sévère de la ligne de côte. Il nous conduira également à la dégradation des écosystèmes côtiers avec pour résultat, en particulier, des inondations et l’épuisement de ressources de pêche’’, a prévenu la MINSEDD révélant que de 1996 à ce jour plus de 250 personnes ont perdu la vie et 6000 ménages se sont retrouvés dans une situation d’extrême vulnérabilité.

Jean Yves Pirot, Directeur de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et Directeur de l’Unité de coordination du fonds vert pour le climat a estimé pertinent d’engager un projet sur le renforcement de la résilience côtière qui prend en compte la conservation et la protection de la mangrove. Il a affirmé que son institution développe un programme de petites bourses pour des recherches en vue d’accroitre la résilience des côtes.

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