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24 Déc

Sénégal: Présentation d’un plan de gestion du parc national Niokolo-Koba

Dakar- — Un plan d’aménagement et de gestion du parc national Niokolo-Koba (2019-2023) a été présenté mardi à Tambacounda (est), dans le cadre des actions visant à faire respecter l’intégrité de cette réserve naturelle avec l’implication des populations riveraines, en vue d’une meilleure conservation de ses ressources naturelles.

Il a été présenté au cours d’un atelier présidé par le gouverneur El Hadj Bouya Amar, en présence du directeur des parcs nationaux ainsi que toutes les parties concernées.

« Il s’agit d’abord de surmonter les contraintes extérieures subies par le parc Niokolo Koba, liées aux infrastructures futures ou actuelles. Et nous devons réussir une collaboration efficace avec les communautés en périphérie pour une meilleure préservation du parc », a expliqué le directeur des parcs nationaux, colonel Abdoulaye Diop.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 24 décembre :

— Le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes (AUMN), Mamadou Ndiaye, a appelé à sauvegarder les Niayes, la principale zone de production des légumes consommés au Sénégal, menacée par « une urbanisation forte et désorganisée ».

« Aujourd’hui, la zone des Niayes est menacée par une urbanisation forte et désorganisée, qui évolue vers les terres horticoles », a dit M. Ndiaye à la presse.

L’AUMN exhorte l’Etat à « sécuriser les terres horticoles » en proie à plusieurs menaces, selon son président.

Situé sur la Grande Côte, entre Sangalkam (région de Dakar) et Gandon (région de Saint-Louis), cette zone se distingue de beaucoup d’autres par son climat doux et sa nappe phréatique peu profonde, qui réduit les coûts de l’arrosage pour les maraîchers, a souligné Mamadou Ndiaye.

— L’Afrique réclame une justice climatique pour permettre aux pays émettant le moins de gaz à effet de serre, d’avoir une contribution à la hauteur de leur niveau de pollution, a déclaré le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Batio Bassiere.

« Nous allons aux négociations comme si on était dans un business. La question du climat n’est pas un plan d’affaires où on gagne ou perd. C’est une solidarité par rapport à la problématique », a dit M. Bassiere.

C’est ce qui est fondamental, a-t-il souligné, estimant que la vision de Paris était que chaque pays participe à travers une contribution nationale déterminée (CDN). « Il fallait réviser ces CDN et les arrimer au plan d’investissement de nos Etats », a-t-il rappelé.

Selon lui, la question de fond est de voir comment permettre aux Etats africains d’amorcer un tournant décisif dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

« Lorsque nous allons à des négociations, il faut avoir de la patience et pouvoir orienter les débats vers l’intérêt de chaque pays. Nous pensons qu’au-delà de l’aspect technique, il faut adjoindre l’aspect politique de nos hommes d’Etat », a déclaré le ministre burkinabè.

— L’expert climatologue Jean-Pascal Van Ypersele juge qu’il est encore possible de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 °C, conformément aux recommandations du dernier rapport du Groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (GIEC), estimant que ’’l’avenir est entre nos mains’’.

« Les quantités de gaz à effet de serre présentes dans l’atmosphère’’ actuellement, « n’amènent pas la température au-delà d’1°C’’, a-t-il fait savoir en présentant le dernier rapport du GIEC sur le climat, lors d’une réunion de concertation des ministres francophones chargés de l’Environnement, dans le cadre de la 24ème édition de la Conférence internationale des Nations unies sur le climat (COP 24).

« Cela veut dire que géo-physiquement et climatiquement, l’avenir est entre nos mains. Nous avons encore la possibilité théorique, d’empêcher la température de dépasser cette barre » des 1,5°C’’, a-t-il dit.

RDC :

Les associations membres de la Coalition des organisations de la société civile pour le plaidoyer en faveur de la conservation des ressources naturelles dans la Région des Grands lacs (COSPGL RN) ont lancé, dernière à Goma, situé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), un plaidoyer en faveur de la conservation des ressources naturelles dans cette sous-région africaine.

Elles ont, en outre, validé leur plan stratégique quinquennal 2018-2022 visant à faciliter et à orienter les interventions de la coalition dans la région, rapporte la presse locale.

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