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15 Nov

Sénégal : Les risques liés aux changements climatiques constituent ‘’une préoccupation croissante’’ des autorités et des populations

Dakar –  Les risques liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles comme les inondations constituent ‘’une préoccupation croissante’’ des autorités publiques et des populations du fait surtout des menaces qu’ils font peser sur les personnes et les biens, a souligné mardi le directeur de l’appui au développement local (DADL), Mbagnick Diouf.

S’appuyant sur une évaluation globale faite conjointement par le gouvernement du Sénégal et la banque mondiale, M. Diouf rappelle que les inondations d’août 2009 avaient occasionné des pertes estimées à plus de 44 milliards de francs CFA, avec plus de 300.000 sinistrés dans la zone périurbaine de Dakar.

Il présidait, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), au nom du ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, le démarrage de la quatrième session de formation de l’Agence de développement municipal (ADM) sur le thème : ‘’Gestion urbaine : Réglementation, normes et standards’’.

— Plusieurs ornithologues se penchent à Dakar sur la sauvegarde de la barge à queue noire, une espèce d’oiseaux menacée, rapportent des médias, notant que cette espèce est au centre de la réflexion de l’atelier sous-régional à la résidence de l’ambassade des Pays-Bas au Sénégal.

La réunion de Dakar va faire un état des lieux des menaces et des activités de conservation en Gambie, en Guinée-Bissau, au Mali et au Sénégal.

La barge à queue noire, oiseau emblématique des Pays-Bas, passe une partie de l’année au Sénégal et dans des pays de la sous-région comme la Guinée, la Gambie, le Mali et le Sénégal. « La barge à queue noire est un oiseau national des Pays-Bas. Elle lie notre pays et le Sénégal en ce sens qu’elle quitte les Pays-Bas et passe une partie de l’année au Sénégal et dans les autres pays de la sous-région ouest-africaine », informe l’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal, Théo Peters.

La première réunion régionale du groupe de travail international de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (Aewa) regroupe les ornithologues, les acteurs de la conservation issus de la société civile et des agents de l’administration. Les participants vont proposer des stratégies et des plans de sauvegarde de cette espèce Limosa Limosa en voie de déclin.

Mali :

— L’Agence nationale de développement des biocarburants au Mali (ANADEB) a présenté récemment lors de la COP 23 à Bonn en Allemagne son expérience en matière de promotion des biocarburants.

Selon Madani Diallo, représentant de l’Agence à la conférence, le Mali peut bien réussir sa transition énergétique, grâce au grand potentiel dont il dispose dans le domaine des biocarburants (pourghère, éthanol et biomasse).

A cette occasion, il a détaillé les différents projets en expérimentation dans certaines localités du Mali qui sont aujourd’hui autonomes grâce aux technologies développées par sa structure dans le domaine de la bioénergie.

Kenya:

— Le lac Bogoria, dans la vallée du Rift au Kenya, qui est célèbre pour ses geysers et sa vaste population de flamants roses qui viennent se nourrir d’algues et boire de l’eau fraîche, dispose aussi d’ »une richesse secrète » dont l’exploitation ne fait que commencer.

En effet, le lac contient des micro-organismes à partir desquels des enzymes ont été produites pour être utilisées dans les antibiotiques et les produits de nettoyage, souligne le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) dans un communiqué, expliquant que de minuscules organismes comme ceux trouvés dans Bogoria servent de base pour l’industrie des biotechnologies mondiales de plusieurs millions de dollars.

Ainsi, les populations locales bénéficient de ces découvertes, conformément au protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages en ce qui concerne les ressources génétiques et leur utilisation, dont le Kenya est signataire.

Ghana:

— Le ministre des Terres et des ressources naturelles, John Peter Amewu, a mis l’accent sur l’engagement du Ghana en faveur de l’atténuation des effets du changement climatique, ainsi que les diverses initiatives entreprises pour lutter contre la dégradation de l’environnement.

Lors d’une réunion parallèle de la Banque mondiale sur l’accélération du développement climatique en Afrique, le ministre a jeté la lumière sur le projet « Redd » visant à restaurer la ceinture forestière avec le soutien de la Banque Mondiale, le Projet Intégré Minier Multilatéral (MMIP) récemment adopté par le Ghana pour réguler l’exploitation minière durable, ainsi que la révision de sa loi sur l’approvisionnement en bois.

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