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26 Août

Le Sénégal doit s’atteler à créer une grande aire marine protégée pour la protection halieutique

Dakar- Le Sénégal doit s’atteler à créer une grande aire marine protégée (AMP) pour la protection halieutique, la régénération des ressources et des phytoplanctons contribuant à la séquestration du carbone, a préconisé, jeudi, à Dakar, Woré Gana Seck, membre du Conseil économique social et environnemental (CESE) et environnementaliste de formation.

« Nous pouvons faire une grande aire marine protégée où nos 200.000 km2 de mer peuvent être protégés de manière à ce que les eaux usées déversées en mer aient un traitement préalable », a-t-elle dit.

Pour ce faire, « il faut mettre en place des mécanismes permettant de préserver nos ressources continentales et marines », a suggéré Mme Seck, s’adressant à des journalistes, en marge d’un atelier de validation du Programme national d’investissement forestier du Sénégal.

Celui-ci s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la mise en œuvre du plan de convergence pour la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes forestiers en Afrique de l’Ouest.

— Des entreprises spécialisées sont déployées dans plusieurs endroits de la ville de Ziguinchor (sud) pour procéder au curage des canaux d’évacuation obstrués par les déchets, a assuré jeudi le ministre chargé de la Restructuration et de la Requalification des banlieues.

« A Ziguinchor, nous avons constaté deux problèmes majeurs : l’engorgement des canaux et des caniveaux par les ordures ménagères et l’ensablement causé par le drainage des eaux », a d’abord signalé Pape Gorgui Ndong.

« Des entreprises sont déjà mises à contribution pour procéder au curage et, au besoin, ouvrir des brèches et creuser des tranchées pour un meilleur drainage des eaux de pluie », a-t-il ensuite assuré à la fin d’une visite des quartiers exposés aux risques d’inondation, dans la commune de Ziguinchor.

Gabon :

— La capitale Libreville abritera du 20 au 24 novembre prochain le salon de l’économie et du développement durable placé sous le thème « Gabon Durable 2017 », selon la presse.

D’après les organisateurs, cet évènement mettra en lumière les perspectives et les initiatives exemplaires du Gabon, des entreprises, des ONG, des institutions, le grand public en matière d’environnement, d’économie et du social.

Des experts animeront lors de ce salon des conférences sur les énergies renouvelables, la gestion des déchets, le recyclage, le nettoyage, la santé ou encore la salubrité.

Tanzanie :

— L’Institut international de l’Agriculture tropicale (IITA) a annoncé, récemment, avoir identifié les marqueurs génétiques à l’origine de la résistance à deux maladies virales mortelles du manioc dans deux variétés de cette culture en Tanzanie.

Les deux variétés du manioc, Namikonga et Albert, cultivées en Tanzanie, sont connues pour leur capacité de résister aux maladies dévastatrices de la striure brune du manioc (CBSD) et de la mosaïque du manioc (CMD).

Une équipe de scientifiques de l’IITA, qui a étudié les deux variétés de manioc, a identifié avec succès les marqueurs génétiques à l’origine de leur résistance à chacune des maladies virales, a indiqué l’institut dans un communiqué relayé par des médias, soulignant que ces marqueurs « peuvent être utilisés pour accélérer la culture conventionnelle souvent longue et coûteuse pour les variétés de manioc avec une double résistance aux maladies ».

Bénin :

— Une mission de la banque mondiale conduite par la vice-présidente pour le développement durable, Laura Tuck, séjourne depuis mardi au Bénin en vue d’évaluer l’impact des risques côtiers.

« Ma visite au Bénin s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale afin d’évaluer l’impact des risques côtiers. Nous comptons avoir plus d’échanges avec les autorités gouvernementales béninoises sur les efforts et les perspectives du Bénin dans les domaines du développement durable en vue d’apporter des solutions surtout aux problèmes côtiers », a-t-elle déclaré.

« Je peux vous confirmer l’engagement de la Banque mondiale à poursuivre son appui à travers l’opération régionale qui apportera des financements aux pays côtiers de la sous-région en vue de les aider à renforcer la résilience de leurs populations face au changement climatique », a-t-elle ajouté.

Elle a rappelé que le plan multisectoriel d’investissement pour l’adaptation aux risques côtiers face aux changements climatiques a été élaboré au Bénin avec le soutien de la Banque mondiale.

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