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23 Mai

Sénégal : Une stratégie à faible émission en carbone nécessite une intégration de technologies propres

Dakar – L’élaboration d’une stratégie à faible émission en carbone nécessite la prise en compte d’une intégration de technologies propres, a déclaré Ousmane Fall Sarr, président du comité technique énergie de la stratégie nationale pour la croissance verte.

« Cela requiert des volumes d’investissements assez importants pour assurer une bonne transition énergétique » a ajouté M. Sarr, qui intervenait lors de l’atelier de validation technique de la stratégie nationale pour une croissance verte au Sénégal.

« La stratégie nationale pour la croissance verte doit être en phase avec les engagements du Sénégal par rapport à l’Accord de Paris et notre contribution déterminée au niveau national (CND), mais aussi en prenant en compte les besoins d’émergence du pays à travers le PSE » a dit le président du comité technique.

Côte d’Ivoire :

Une société internationale a lancé, vendredi dernier, son service d’électricité solaire au profit des populations de Bingerville, une commune abidjanaise, rapporte une note d’information.

Groupe néerlandais spécialisé dans la production et la commercialisation d’énergie, Lumos Global, entend fournir à partir de la commune de Bingerville, de l’électricité solaire à des millions de personnes n’ayant pas accès à un approvisionnement énergétique abordable, fiable et propre, selon son directeur général, Stéphane Abrahams.

Intervenant au nom du partenariat MTN-Côte d’Ivoire, Nafi Dosso, s’est félicitée de l’initiative demandant à la population de se rendre massivement dans les agences de l’opérateur pour se faire identifier et acquérir un kit solaire.

Mali:

Le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a lors d’un atelier organisé récemment à Bamako, jugé nécessaire de refondre le document de base de la politique nationale de protection de l’environnement (PNPE), indique la presse locale.

Se prononçant sur l’étude de diagnostic de l’environnement, le représentant du ministère a souligné que celle-ci a permis de relever certaines insuffisances à savoir la faible prise en compte des questions relatives à la dégradation des terres, au genre et au développement durable. Sans compter, le faible niveau de financement de l’environnement (un facteur qui ne permet pas de mener à hauteur de souhait les actions de développement initiées par ledit département).

Burkina :

Le rythme de dégradation des terres atteindrait 469.000 ha par an au Burkina Faso, a indiqué le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière.

Malgré les « acquis forts louables », force est de reconnaître qu’ils n’ont pas suffi à inverser la tendance de dégradation de la biodiversité, a-t-il souligné, dans un message publié à l’occasion de la Journée mondiale de la diversité biologique.

Il a, en outre, relevé que 350 espèces de plantes, 12 espèces de mammifères sauvages, 19 espèces d’oiseaux, 24 espèces de reptiles et 48 espèces de poisson sont menacées.

Kenya :

Le gouvernement kényan a déclaré envisager d’intensifier l’exploration dans le bassin du Turkana, ont rapporté des médias locaux.

Des efforts sont en cours à cet effet, depuis que de la compagnie publique du pétrole, la « National Oil Corporation of Kenya » (Nock) a effectué son entrée sur les bourses de Londres et de Nairobi, souligne-t-on.

La société veut en effet lever un milliard de dollars pour l’acquisition d’importantes parts dans l’amont pétrolier, relève la même source.

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