ActualitésLe Sénégal est en train de vivre les « conséquences » des changements climatiques (ministre)

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11 Déc

Le Sénégal est en train de vivre les « conséquences » des changements climatiques (ministre)

Dakar – Le Sénégal est en train de vivre les « conséquences » des changements climatiques qui sont à l’origine de l’avancée de la mer et de l’érosion côtière, a déclaré dimanche, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mame Thierno Dieng.

« Le problème de l’environnement se résume aujourd’hui aux changements climatiques (…) et le Sénégal est en train de vivre les conséquences », a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale à l’occasion de l’adoption du budget 2018 de son département.

Selon le ministre de l’Environnement, c’est le réchauffement de la planète qui est aujourd’hui à l’origine de l’avancée de la mer et de l’érosion côtière. Sur ce point, a expliqué M. Dieng, le Sénégal reste exposé à cause de la longueur de la côte et de l’existence des îles et presqu’îles.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 11 décembre :

Kenya:

— Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a fait savoir, en marge des travaux de la troisième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA-3), tenue récemment à Nairobi, avoir reçu 2,5 millions de promesses de lutte contre la pollution, émanant de gouvernements, de municipalités, d’entreprises et de personnes individuelles.

Ces promesses portent notamment sur des engagements – non-contraignants – à interdire les sacs plastiques, à freiner la pollution de l’air ou à favoriser les transports écologiques, souligne-t-on, ajoutant que si ces engagements sont respectés, ils pourraient permettre à 1,4 milliard de personnes de respirer de l’air pur.

A noter que les participants à cette UNEA-3 (4-6 décembre) ont adopté une résolution politique contre la pollution par laquelle les gouvernements s’engagent à promouvoir « une productivité économique durable » et à encourager « des modes de vie (plus) durables », en facilitant le recyclage des produits et en réduisant les déchets.

Ghana:

— Les entreprises ghanéennes devraient viser à réduire l’impact négatif de leurs activités sur l’environnement, ont relevé les participants au Forum des entreprises vertes organisé par l’Institut des Nations Unies pour les ressources naturelles en Afrique (UNU- INRA) et SNV Ghana.

Le forum, organisé dans le cadre du projet du Ghana Climate Innovation Centre (GCIC), avait pour but de discuter du potentiel des entreprises vertes au Ghana, de déterminer les défis auxquels elles sont confrontés et d’explorer les interventions requises pour relever les défis.

Selon une déclaration de l’UNU-INRA, les discussions du forum ont mis l’accent sur l’importance pour les entreprises d’adopter des principes et des pratiques protégeant l’environnement et la vie.

Gabon:

— Le coût d’adaptation au changement climatique en Afrique pourrait s’élever à plus de 50 milliards de dollars par an d’ici 2050, a indiqué le ministre gabonais du développement durable Régis Immongault.

Le « One Planet Summit », prévu le 12 décembre à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron constitue une opportunité pour plancher sur la finance climatique, ses différents instruments et mécanismes à même de contribuer concrètement à la transition écologique, a-t-il souligné dans un entretien au quotidien gabonais +l’Union+, notant que les pays en développement ont toujours milité pour que l’atténuation et l’adaptation soient évaluées en même temps afin d’optimiser les investissements économiques.

Côte d’Ivoire :

— Sur l’initiative du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, un atelier de restitution sur l’étude complémentaire de faisabilité technique et d’impact environnemental de la construction de l’usine de bio-larvicides s’est déroulé jeudi à Abidjan. Plusieurs experts engagés dans la lutte contre le paludisme ont pris part aux travaux.

Le coordinateur du projet, Bié Hubert, patron de la Direction des politiques communautaires de la promotion humaine et durable de ce ministère, a précisé que l’atelier vise à présenter l’état des lieux de la filière de traitement du paludisme, de définir la cartographie des gîtes larvaires, de faire l’étude des sols et minéraux des zones du projet, l’étude de la voirie et des réseaux divers (VRD) de l’usine, de définir le coût estimatif du projet et enfin procéder à l’élaboration d’appel d’offre.

En effet, dans le cadre la mise en œuvre du programme d’élimination du paludisme en Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réalisé une étude de faisabilité pour la construction de trois usines de production de bio-larvicides en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria.

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